lundi 31 janvier 2011

Comment alimenter son blog professionnel ?

Comme nous l'avons vu dans un précédent article, il est souvent intéressant pour un professionnel de créer ou de faire créer un blog lui permettant de faire découvrir son activité. Mais avant de franchir le pas, et pour éviter d'abandonner cet investissement de temps et d'argent au bout de quelques mois par manque d'inspiration, mieux vaut s'assurer d'avoir assez de matière pour l'alimenter.


L'idéal serait donc de récolter un nombre suffisamment important de thèmes qui vous inspirent afin de ne pas manquer de sujets d'articles dans les premiers temps. Car passée la frénésie créatrice des 2 ou 3 premières semaines, après avoir exploité les sujets les plus évidents, on peut se retrouver très rapidement à court d'idées. Cependant, nous ne saurions que trop vous conseiller de réaliser ce brainstorming à plusieurs, ou au moins à deux. Cela vous permettra d'enrichir votre réflexion, surtout si vous faites appel à des personnes extérieures à votre société. N'hésitez pas non plus à faire appel à un professionnel de la rédaction afin de vous accompagner au cours de cette étape fondamentale.

En effet, ce brainstorming est aussi le moment idéal pour mettre en place votre ligne éditoriale. Elle vous permettra de définir l'identité de votre blog et de conserver une cohérence à long terme entre vos posts. Pensez donc au type de lectorat que vous souhaitez attirer - et surtout fidéliser - sur votre blog, et au but que vous poursuivez par le biais de cet outil. Cette ligne éditoriale vous servira de fil conducteur pour cibler les thèmes de vos publications. C'est également une marque de professionnalisme et un repère fort pour vos visiteurs.

Suivent quelques exemples de thèmes susceptibles d'alimenter votre blog :

Parlez de votre activité

C'est évident. Encore faut-il savoir quelles facettes de votre activité intéresseront le plus votre lectorat. Privilégiez donc les sujets plus "grand public", susceptibles de toucher plus d'internautes. Essayez également d'aborder ces thèmes d'une manière inédite. Inutile en effet que votre blog ressemble à la virgule près à celui de vos concurrents !

Parlez de la vie de votre société

En partageant avec votre lectorat la vie de votre société, vous placez l'internaute au coeur de celle-ci. C'est l'idéal pour bâtir une communauté soudée autour de votre blog, ou même tout simplement pour impliquer vos collègues un peu plus dans votre entreprise. Actions sociales, nouvelles campagnes, lancement d'un nouveau produit, n'hésitez donc pas à partager ces événements importants avec vos lecteurs.

Faites parler les gens qui vous entourent

Collaborateurs, clients, fournisseurs... Ils font eux aussi partie de la vie de votre entreprise. Leur point de vue, externe ou interne, peut être particulièrement intéressant et enrichissant pour votre blog. Mettez-les à contribution en réalisant de petites interviews ou en proposant à ceux qui le souhaitent de poster sur votre blog. Vous pouvez également solliciter des experts dans votre domaine, une bonne occasion de nouer des contacts professionnels.

Ce ne sont assurément que quelques pistes à explorer pour bien démarrer. La ligne éditoriale de votre blog dépend en effet de la nature exacte de votre activité. Prenez donc le temps de la réflexion avant de vous lancer.

Stéphanie M.

vendredi 28 janvier 2011

"Bloggers", de l'autre côté de l'écran

Aujourd'hui, le collectif Digitives vous propose de passer derrière l'écran et de découvrir l'univers des blogueurs à travers une série de portraits réalisée par l'artiste Gabriela Herman. Grâce à un remarquable travail sur la lumière, la photographe parvient à retranscrire visuellement le paradoxe du blogueur à la fois seul face à son ordinateur et accompagné par une communauté silencieuse qui le lit.
Bloggers propose ainsi un autre regard sur notre usage du web et la place qu'occupent les nouvelles technologies au sein de notre vie quotidienne.

La suite en image avec une sélection de portraits accompagnée du lien vers le blog offrant une autre perspective.

fork lift

foodspotting

heyitsnoah

gawker
Mélanie G.

mercredi 26 janvier 2011

Jumo, le réseau social humanitaire

Jusqu'alors notre activité sur les réseaux sociaux se limitait à trois usages principaux :
  • garder le contact avec nos proches et fédérer une communauté,
  • nouer de nouvelles relations professionnelles comme amicales,
  • informer et partager.
Or, grâce à Jumo, un autre cap a été franchi avec le lancement du premier réseau social humanitaire.


Crée par Chris Hughes, un des co-fondateurs de Facebook et ex-directeur de la campagne en ligne d'Obama lors des dernières éléctions américaines, Jumo a pour but de fédérer une communauté d'internautes autour de différentes oeuvres caritatives.
Terme issu du yoruba, dialecte africain, Jumo signifie "ensemble" et résume de manière efficace le principe du réseau social.



Vers un nouveau modèle humanitaire ?

Lancé officiellement en décembre 2010, le réseau social humanitaire s'adresse à trois types de public :

  • les membres d'oeuvres caritatives en recherche de fonds pour financer leur action,
  • les millions de personnes qui aimeraient soutenir une cause mais ne savent pas comment procéder,
  • les personnes qui souhaiteraient rejoindre une ong et contribuer activement à une cause.

A travers la rencontre de ces trois profils, Jumo vise à sensibiliser de manière durable une communauté d'e-citoyens à des causes humanitaires. Avec plus de 35 000 ong représentées, l'internaute peut alors faire des dons à une oeuvre caritative qui lui tient à coeur au sein d'un réseau qui se veut garant d'une transparence sur l'utilisation de l'argent reversé. Les organisations, quant à elles, peuvent maximiser leurs chances de recruter de nouveaux bénévoles pour organiser des actions humanitaires partout dans le monde.

Dans une interview du LA Times, Hughes explique vouloir fédérer une communauté engagée sur le long-terme plutôt qu'organiser des actions coup de poing pour recolter des fonds. Une stratégie qui a porté ses fruits lors de la campagne d'Obama durant laquelle l'attention des internautes a été captée sur la durée. Le créateur du réseau social compte donc s'appuyer sur ce même principe pour passer du modèle actuel où la mobilisation n'est en général présente qu'après une catastrophe humanitaire à un modèle où les citoyens participeraient aux missions d'une ONG, permettant ainsi de financer de grands projets, sur le long-terme.



Jumo, jumeau de Facebook ?

L'étroite relation qu'entretient Jumo avec Facebook n'est pas du goût de tout le monde avec comme  pré-requis demandé à l'utilisateur lors de son inscription : l'authentification grâce à son compte Facebook.  Facebook Connect permet ainsi à l'internaute de synchroniser ses contacts et de pouvoir partager ses causes.
Jumo est d'ailleurs souvent comparé à Causes.com, une application Facebook qui compte aujourd'hui 140 millions de membres et 30 millions de dollars récoltés à destination d'oeuvres caritatives.
Reste à savoir désormais si Jumo saura fédérer une communauté aussi importante et devenir le réseau social de référence pour l'humanitaire.

Et si vous n'êtes toujours pas convaincu de l'aspect philanthropique de ce réseau social, Chris Hughes en personne répond à vos interrogations dans cette vidéo.


Mélanie G.

lundi 24 janvier 2011

Avoir recours à un blog professionnel dans sa stratégie de communication en ligne

Quand un professionnel investit dans la création d'un site internet pour mettre en avant son activité, gagner en visibilité ou pour vendre ses produits, il pense souvent que c'est suffisant pour s'assurer une présence efficace sur le net. Ce n'est malheureusement pas toujours le cas, pour un certain nombre de raisons (visibilité de la concurrence, marché très spécifique...). D'autres n'ont pas les moyens financiers et temporels d'investir dans la création d'un site internet, ou encore souhaitent fédérer une communauté autour de leur activité et partager leur expérience avec elle.

Il faut donc envisager de mettre en œuvre une campagne de communication différente, moins "corporate". Parmi les possibilités que nous offre la communication digitale, penchons-nous sur la solution du blog. Pour les professionnels qui souhaitent engager un rédacteur web, ou qui disposent d'assez de temps libre et de motivation (et, évidemment, d'une bonne plume) pour se lancer dans l'aventure, le blog professionnel présente de multiples avantages.


Les bénéfices liés à la création d'un blog professionnel sont nombreux. La mise en place d'outil de ce type est rapide et peu coûteuse. En effet, il existe de nombreuses plate-formes telles que Wordpress, Blogger, TypePad, Canalblog... qui proposent des formules de blogs prêts à l'emploi. Ils offrent cependant un niveau de personnalisation et des fonctionnalités plus ou moins limitées, et une prise en main plus ou moins aisées. Autant de critères à prendre en compte avant d'opter pour l'une ou l'autre de ces solutions.

En ce qui concerne le design, il est bien sûr préférable de faire appel à un graphiste pour créer un habillage en adéquation avec votre activité, et, le cas échéant, en accord avec la charte graphique de votre site ou de vos publications. Cependant, il est possible pour les petites bourses de se contenter de l'habillage par défaut du blog. Des outils comme Blogger offrent un large choix de mise en page et de design. Nous vous conseillons néanmoins d'opter pour des tons neutres et un design épuré, afin de laisser au contenu la place de choix qu'il mérite.

Étudions donc à présent les avantages liés à la création d'un blog professionnel.


Améliorer le référencement et augmenter le trafic

En adoptant une fréquence de publication régulière, et en définissant un certain nombre de mots-clés récurrents, comme nous l'avons vu dans les articles précédents, il est tout à fait possible d'augmenter rapidement et de façon importante son référencement et son trafic. En effet, en multipliant les articles, vous multiplierez facilement et de manière tout à fait naturelle les mots-clés, et, de ce fait, les points d'entrée vers votre blog. Il vous faudra ensuite rediriger vos lecteurs vers votre site internet corporate, ou bien vers votre page de contact afin de transformer ces visites et faire de votre blog un outil de prospection efficace.


Améliorer l'image de sa société et fédérer une communauté

En parlant de votre métier, de votre société ou de votre activité de façon professionnelle et originale, vous donnerez une image différente de votre domaine d'activité. Le ton adopté peut même devenir plus familier et le contenu être de l'ordre de la vulgarisation, en fonction du lectorat que vous chercher à toucher. La parution régulière et fréquente d'articles incitera les internautes à revenir sur votre blog. En fidélisant ce lectorat, vous pourrez petit à petit fédérer une communauté autour de votre activité.

Voici donc un certain nombre de raisons qui justifient la mise en place d'un blog professionnel. Mais une fois  crée, encore faut-il l'alimenter de manière pertinente et efficace. Nous nous pencherons donc dans un prochain article sur la question du contenu.

Stéphanie M.

vendredi 21 janvier 2011

Connaître sa cible, l'une des clés pour une rédaction efficace

Avant d'entamer la rédaction d'un article, il est fondamental pour le rédacteur web de se poser quelques questions préliminaires qui lui permettront de fixer les bases de sa réflexion.
 


Qui est le lecteur ?

  • Quelles sont ses caractéristiques socio-professionnelles ? En effet, le ton, le contenu, le type d’informations seront différents si le rédacteur s’adresse à un public d’adolescents sur un site d’orientation professionnelle ou bien à des artisans qui recherchent une formation dans le bâtiment basse consommation.
  • Quel est son langage ? Ce critère conditionne son comportement sur les moteurs de recherche, et, par la même occasion, les mots-clés que le rédacteur web devra employer.
  • Quels sont ses besoins et ses attentes ? Vient-il chercher une information ? Un conseil ?
  • Quel est le message que le client souhaite faire passer à sa cible ? Un message institutionnel est différent d’un message commercial. L’écriture dans ces deux cas ne sera donc pas la même.

Que cherche-t-il ?

Ces indications aident le rédacteur web à construire son message efficacemment. L’internaute s’intéresse :

  • à ce qui est proche dans le temps : ce qui va venir, l’information la plus fraîche, le conseil le plus récent, ce qui l’intéresse au moment précis où il fait sa recherche.
  • à ce qui est proche dans l’espace : l’objet qui lui coûtera le moins en frais de port, le spectacle le plus proche de chez lui.
  • à ce qui est proche de lui socialement : le ton le plus proche de sa façon de s’exprimer, le sujet qui lui parle et lui rappelle ses préoccupations quotidiennes.
  • à ce qui l’affecte personnellement : les sujets qui ont un intérêt personnel, qui se rapportent à ses loisirs, qui le touchent émotionnellement.

Rappelons enfin qu'un contenu efficace doit en premier lieu présenter l’information la plus importante pour le lecteur. L’élément neuf et essentiel qui intéresse le lecteur est présenté en premier, les éléments annexes et les points de détails sont développés dans la suite du texte. Les premières lignes résument l’information. Le rédacteur peut s’appuyer sur la règle des 5 W et des 2 H pour ne pas perdre de vue l’objectif de son article : qui ? (who ? ), quand ? (when ?), où ? (where ?), quoi ? (what ?), pourquoi ? (why ?), comment ? (how ?), combien ? (how much ?). Ces deux règles permettent de hiérarchiser facilement l’information et de produire un contenu efficient, profitable et de qualité.

Stéphanie M.

mercredi 19 janvier 2011

Réseautage et musique: les usages ont-ils évolués ?

Le leader du réseau social musical menacé d’extinction

Myspace, en pleine crise de confiance, cherche désormais un acquéreur. Après un licenciement de plus de la moitié des employés de Myspace, Rupert Murdoch, propriétaire du groupe, a annoncé la semaine dernière vouloir se séparer du site.
7 années d’existence durant lesquelles la plateforme aura tenté de cohabiter avec les autres formes de réseaux sociaux au risque de dénaturer son identité propre. Le succès écrasant de Facebook a en effet contraint Myspace a opérer de profonds changements, dès 2008, tant sur ses fonctionnalités que sur son essence. Les profils utilisateurs se sont rapidement métamorphosés en une pâle copie de comptes Twitter ou Facebook par l’ajout de statuts, billets d’humeur ou encore d’une messagerie instantanée.
Or en fusionnant les usages, Myspace a fini par dérouter l’internaute qui avait pourtant commencé à expérimenter le web social à travers cette plateforme.


Décembre 2010, Myspace tente le tout pour le tout en redéfinissant sa charte graphique avec notamment un nouveau logo qui accentue une fois de plus la tendance vers le côté “social” de la plateforme, une stratégie qui, sur le long-terme, pourrait s’avérer irréversible.



Lastfm et Bandcamp, deux outsiders de taille

Alors que Myspace s’éloigne progressivement de son objectif premier : la découverte et promotion d’artistes musicaux, Bandcamp semble tirer son épingle du jeu en se concentrant sur l’industrie de la musique en ligne.
Crée en 2007, cette plateforme permet aux artistes de promouvoir et vendre leur musique en ligne. Lorsque que l’on interroge les créateurs de Bandcamp sur l’apparente similitude avec Myspace, ces derniers affirment apporter plus de services et d’autonomie aux artistes qu’un simple partage de musique inévitablement lié à la marque et l’identité du géant Myspace :
"MySpace or any of its dozens of imitators, but all of those services offer bands what is essentially a sharecropping arrangement. They host your tunes, and in exchange it's their logo, their ads, their URL, their traffic, their identity."[...]
Car Bandcamp rend possible la création par l’artiste d’un site pour promouvoir et vendre ses morceaux tout en conservant sa propre identité visuelle et ses moyens d’expressions.

Exemple de site réalisé sur Bandcamp par le groupe Jaime Rojo 

Le réseautage n’est pas omis pour autant avec la présence de boutons de partage (twitter, facebook et même... Myspace). Le site a fait beaucoup parlé de lui en Juillet 2010 avec la décision prise par la chanteuse Amanda Palmer qui a préféré Bandcamp a son label pour vendre son dernier album.

Autre réseau social musical, davantage centré sur l’utilisateur et ses goûts musicaux : Last.fm.
A la fois web radio et site internet, la plateforme créee en 2002, propose un système de statistiques des morceaux écoutés par l’utilisateur, rendu possible grâce au scrobbling.

La page dédiée au groupe Jon Drake & the Shakes régulièrement mise à jour par la communauté

Outre la consitution d’une bibliothèque musicale en ligne, les utilisateurs peuvent recommander des morceaux et consacrer des pages dédiées à leur artistes en y ajoutant diverses informations (bio, photos, dates de tournées etc.). Avec plus de 43 milliards de scrobbles et une communauté forte de 25 millions d’utilisateurs, Lastfm participe incontestablement à promotion des artistes musicaux.

A travers ces sites, trois manières d'aborder le réseautage dans le domaine musical avec en point d'interrogation l'avenir du leader historique Myspace, qui semble toujours chercher la bonne équation pour assurer sa pérennité.

Mélanie G.

lundi 17 janvier 2011

Réseaux sociaux, ce que 2011 nous réserve

2011 sera synonyme de grandes mutations pour les réseaux sociaux en mettant l’accent sur la qualité. Cacophonie et overdose informationnelle étaient jusqu’alors les symptômes décrits par tout utilisateur de ces médias principalement représentés par les géants Facebook et Twitter.
Le leitmotiv de ces deux sites consistant à partager sans limite et avec tout le monde semble avoir atteint ses limites. Le social networking voit désormais ses règles évoluer, à vos bookmarks donc pour bien démarrer cette nouvelle année !


Vers une nouvelle forme de hiérarchie des contenus : la curation ?

Dans un précédent article, nous vous présentions Scoop.it, une plateforme sur laquelle les contenus, organisés par thématique, sont régulièrement alimentés par la communauté. Grâce à cette nouvelle forme d’éditorialisation, les requêtes des internautes gagnent en pertinence et en efficacité en concentrant sur un seul et même site les informations nécessaires.

Un procédé similaire à celui de Quora, qui exploite davantage le côté social de la curation en proposant un système de faq informationnelle rendu possible par une entraide entre les membres de cette communauté.


converser, reblogguer, aimer, s'abonner, les maîtres mots de Tumblr

On retrouve également la curation dans le microblogging avec Tumblr, réputé pour son système d’agrégation de contenus organisés par thèmes ou mots-clés. Fondé en 2007 par David Karp et Marco Arment, Tumblr est une plateforme qui se situe à mi-chemin entre Twitter et Blogger. La simplicité de création d'un mini-blog sur ce site est déconcertante autant que la facilité de soumission de contenus. Le "reblog", fonctionnalité phare de Tumblr permet de republier tout contenu proposé par un autre membre de la communauté en une fraction de seconde. Sur le même principe que Twitter, l'internaute peut s'abonner à d'autres blogs et ainsi se créer sa propre communauté.

A travers ces différents sites, l’utilisateur peut ainsi profiter d’un meilleur filtrage de contenus et d'une audience plus ciblée.


Vers une géolocalisation généralisée ?


De plus en plus de médias sociaux invitent leurs utilisateurs à préciser leur localisation lors de la publication d’un contenu.
On peut alors se questionner sur l’intérêt de cette fonctionnalité pour l’internaute lambda, outre son caractère phatique. Avec des applications comme Instagr.am, en précisant le lieu où la personne a pris la photo, le contenu se voit optimisé, comportant une donnée supplémentaire si ce dernier est partagé avec la communauté.

En une poignée de secondes, l'utilisateur immortalise, géolocalise et partage.

La géolocalisation peut être également vue comme un catalyseur de rencontres dans le monde réel entre membres d’un même réseau.


Vers des réseaux sociaux plus personnalisables ?

Après Diaspora, Path semble avoir confirmé la tendance du réseau social plus éthique où l’internaute détient le contrôle total sur ses données et leur partage.
Lancé fin 2010, Path se positionne comme le premier réseau social “personnel” où les utilisateurs peuvent échanger avec un nombre maximum de 50 contacts.
Loin d’être aléatoire ce seuil maximal se base sur une étude de Robin Dunbar, Professeur en Psychologie Evolutionniste à l’université d’Oxford qui a établit le nombre de relations à 150 que le cerveau est capable de retenir. Son étude a également montré que  notre cercle d’amis, qu’il s’agisse de connaissances ou de personnes proches, n’excédait pas la cinquantaine.

"Path is the place where you can be yourself"

Path permet donc de partager des photos et vidéos avec pour seuls destinataires les membres de son entourage proche.

Entre nouveaux outils 2.0 et révolution des usages, 2011 sera social ou ne sera pas.

Mélanie G

vendredi 14 janvier 2011

Google ebooks, la lecture digitale sur fond de polémique

Début décembre, Google a lancé sa librairie numérique aux États-Unis. Cette plateforme, qui vend et met à disposition gratuitement des ouvrages au format numérique, s'est constituée progressivement un fond de plus de 3 millions de livres. On apprend à présent, d'après le site TechCrunch, que la firme californienne vient de racheter la société eBook Technologies, spécialisée dans la conception de terminaux mobiles de lecture et la distribution d'ebooks. Cette acquisition, d'un montant inconnu, confirme Google dans sa position de futur leader potentiel sur le marché du livre électronique.


Ce service en ligne devrait être disponible en Europe dans le courant de l'année, mais il est tout de même possible de télécharger les ouvrages gratuits - en anglais - que propose Google ebooks. En ce qui concerne l'offre en langue française, Google a passé un accord avec Hachette Livre, lui permettant de numériser et de vendre les œuvres épuisées qui représentent environ 70% du catalogue de l'éditeur. Cependant, l'entreprise de numérisation à grande échelle de Google n'est toujours pas bien vue dans le paysage éditorial français. La firme est poursuivie depuis juin 2006 par les Editions La Martinière, le Syndicat National de l’Edition française et par la Société des Gens de Lettres pour contrefaçon. Condamné en première instance, Google a fait appel de cette décision.

Principe de fonctionnement de Google ebooks

La plateforme offre à ses utilisateurs la possibilité d'avoir un aperçu, d'acheter ou de télécharger des livres numériques au sein d'une librairie qui comprend 3 millions d'œuvres gratuites (des ouvrages tombés dans le domaine public et libres de droit) et plusieurs milliers de titres payants. Il est également possible d'acheter des ebooks auprès de libraires indépendants mais partenaires de Google. Une fois téléchargés, ces fichiers sont stockés dans la bibliothèque en ligne du lecteur - le digital cloud, aux possibilités de stockage illimitées - et consultables sur ordinateurs, tablettes, iPod, smartphones... Contrairement aux librairies numériques d'Amazon ou d'Apple, l'accent a donc été mis dès le départ sur l'interopérabilité (même si Amazon a tout de suite contre-attaqué en proposant Kindle for the web, un service permettant d'utiliser n'importe quel navigateur). Et comme nous l'explique Google dans la vidéo qui suit, il est possible de reprendre la lecture à tout moment et sur n'importe quel support, à l'endroit exact où vous vous étiez arrêté.



Stéphanie M.

mercredi 12 janvier 2011

Scoop.it, le partage digital d'information réinventé ?

La "curation", on commence à le savoir, est LA tendance web de ces derniers mois. Après le temps des webmasters puis celui des blogueurs, Guillaume Decugis, directeur général de Goojet (la société qui a lancé Scoop.it), nous l'annonce, internet appartient à présent aux curateurs.


Pour ceux qui l'ignorent, la curation consiste à rassembler, organiser et partager du contenu disponible en ligne, sur un thème donné. Les outils de curation tels que Pearltrees, Curated.by, Storify fleurissent désormais sur la toile. Scoop.it, le dernier né, est donc une plateforme destinée à la curation, lancée il y a un peu plus d'un mois, et disponible pour le moment en beta privée et sur invitation. Elle permet à l'utilisateur de créer un média en quelques clics, sans avoir à produire lui-même le contenu. A partir d'un thème et de mots-clés définis, Scoop.it va rechercher l'information sur des plateformes définies (Youtube, Twitter, Digg...)  et proposer des contenus (mis à jour très régulièrement) dans l'interface de curation. L'utilisateur peut alors faire son choix parmi les suggestions de Scoop.it, et publier ces liens, accompagnés d'un visuel et d'un bref résumé, sur sa page. La présentation, épurée, léchée et personnalisable, laisse en effet la part belle au contenu et aux images. Bien que développée par une entreprise française, l'interface de Scoop.it n'est pour l'instant disponible qu'en anglais, l'ambition de Goojet étant de s'implanter sur le marché américain.


Nous avons tenu à tester Scoop.it, en choisissant pour thèmes les Digital Natives bien sûr. Le site est effectivement très simple d'utilisation. Le compte est créé en quelques clics, et la détermination du topic se fait très simplement.


Le plus important est bien sûr le choix des mots-clés qui vont conditionner la recherche d'information de Scoop.it. Il est préférable de choisir des termes relativement précis qui vont permettre de cibler la requête en évitant au maximum le "bruit". Pour notre thème "Digital Natives", nous avons choisi les mots-clés suivants : "digital natives", "digital age", "born digital", "generation y" et "digital generation". Il ne reste plus ensuite qu'à choisir ses sources parmi celles que Scoop.it suggère, puis d'ajouter des contenus sur la page du topic. Les suggestions sont globalement efficaces et pertinentes (mis à part les suggestions Youtube qui, pour notre thème, sont le plus souvent complètement à côté de la plaque). L'outil propose aussi d'installer un bouton bookmarklet à votre navigateur. Ce bouton permet à l'utilisateur d'ajouter des pages à son topic au fur et à mesure de sa navigation.


Cependant, même s'il est possible de faire remonter un sujet en haut de page, l'utilisateur ne peut pas organiser les contenus sur sa page comme il l'entend. Il serait donc pertinent de lui permettre de faire des glisser-déposer afin de re-organiser le contenu verticalement.

L'utilisateur peut enfin partager sa page thématique sur Facebook ou Twitter. L'ambition de Scoop.it à court terme est de créer un mode lecteur qui permettra de suivre et de découvrir des sujets et éventuellement d'évoluer vers une offre particulière pour les entreprises qui souhaiterait se positionner sur leur domaine d'expertise. Au final, rien de vraiment révolutionnaire, mais un outil pratique et maniable qui permet à un utilisateur de se poser en spécialiste ou tout au moins en "veilleur" sur un topic de son choix. Un outil qui évoluera sans doute rapidement vers un aspect plus professionnel et plus publicitaire. En attendant nous vous invitons à découvrir notre page consacrée aux digital natives

[Edit : Comme nous le précisait Marc Rougier, président de Scoop.it, dans les commentaires, la plateforme évolue très rapidement. Depuis que nous avons publié cet article, de nombreuses fonctionnalités nouvelles ont été ajoutées, et notamment la possibilité de déplacer le contenu dans la page.]

Mélanie G.

lundi 10 janvier 2011

Quora, la communauté d'experts dont vous faites partie

Lancé en 2009 par Adam Angelo et Charlie Cheever (deux anciens de Facebook), Quora est un espace d'entraide entre utilisateurs sous forme de questions/réponses.
Or, ce qui distingue ce site du populaire Yahoo! Answers ou des forums traditionnels est la qualité de sa communauté.
Investisseurs, entrepreneurs ou encore bloggeurs spécialisés interviennent sur des sujets propres à leur domaine d'expertise faisant de leurs réponses des contenus de référence.
Sur ce véritable moteur de recherche social, les membres de Quora peuvent rencontrer des personnes ayant les mêmes centres d'intêrets qu'eux et partager leurs expériences et compétences. Cette plateforme peut alors permettre aux utilisateurs d'asseoir leur réputation en renseignant leur bio ainsi que leur domaine d'expertise et se positionner ainsi commme référence dans leur milieu.

Un exemple de question que pourrait alors se poser un utilisateur français fraichement inscrit sur Quora serait de savoir quelle langue adopter pour soumettre une question, l'anglais ou le français ?

La réponse a été apportée par le fondateur de Quora en personne.

Grâce à Quora, l'utilisateur s'abonne à des thèmes pour consulter les questions et réponses soumises par les autres membres, rencontre des experts issus de tous domaines et partage ses connaissances avec la communauté. Avec plus de 500 000 utilisateurs actifs, la plateforme concentre les fonctionnalités phares de sites tels Facebook, Twitter, Yahoo! Answers et est déjà pressentie pour marquer la nouvelle ère du blogging.
Reste à savoir désormais si Quora saura concilier popularité et qualité de contenu.

Mélanie G.

vendredi 7 janvier 2011

KLM Surprise ou la personnalisation du community management

Alors qu’on pensait avoir déjà exploité toutes les utilisations possibles des réseaux sociaux, l’agence de communication néerlandaise Boondoggle a mis en place, en novembre dernier,  une opération des plus surprenantes pour promouvoir la compagnie aérienne Royal Dutch Airline KLM.
Le principe de cette campagne, intitulée “KLM Surprise” : identifier les voyageurs  à travers des réseaux sociaux tels Twitter, Foursquare, Facebook ou encore Linkedin en vue de leur offrir un cadeau personnalisé.



Rien de mieux qu’un cadeau personnalisé pour tromper l’ennui et la monotonie propres aux halls d’aéroports. Grâce à un tweet mentionnant le voyage prévu ou à un check-in sur Foursquare, certains passagers se sont vus offrir une surprise de la part de la compagnie qui s’était empressée de réunir des informations sur la personne choisie. Ainsi, une passagère passionnée de sport s’est vue recevoir un accessoire Nike pour la course à pied, avant de s’envoler pour Rome. D’autres exemples de cadeaux sont à découvrir dans la vidéo.

L'effet de surprise est au rendez-vous pour le passager, l'entreprise, quant à elle, permet de consolider son image en mettant en avant son souci de proximité et de qualité de service envers sa clientèle.
La campagne “KLM Surprise” propose donc une nouvelle forme d’utilisation des réseaux sociaux en concrétisant le passage du virtuel au réel avec efficacité et simplicité.

Mélanie G.

mercredi 5 janvier 2011

PROJECT, le magazine du futur

Imaginez un magazine entièrement digital avec une couverture interactive, une mosaïque d’images en guise de sommaire et des articles évoluant au gré des mises à jour. Le réel semble bien avoir dépassé l'imaginaire avec Project lancé par Virgin en décembre dernier.

Disponible exclusivement en anglais et sur ipad, la revue futuriste donne le ton dès son premier numéro avec une une consacrée à Jeff Bridges, acteur principal du blockbuster Tron.

Loin de l’édition numérique classique où l’on se contente de transposer des contenus dans une application sans réelle recherche d’adaptation au support et au média, Virgin fait figure de précurseur en proposant un magazine en perpétuelle évolution.
Vendu au prix de 2,38 euros sur l’appstore, la valeur ajoutée de Project réside dans la mise à jour des contenus même après achat. Project se démarque également à travers la multiplicité des contenus proposés, les articles ne se comptent plus en pages mais sont dotés de scrolls quasiment infinis offrant un espace d’expression plus conséquent. On peut alors retrouver différents types de contenus (vidéo, diaporama, musique, texte) sur des thématiques telles que la technologie, le design, le business et le tourisme.


Richard Brandson, pdg de Virgin, décrit Project comme “le premier magazine pour les gens créatifs qui parlent de créateurs”. Une créativité en parfaite adéquation avec les nouvelles technologies qui pourrait s’avérer être une alternative efficace pour une presse en pleine période de crise.

Mélanie G.

lundi 3 janvier 2011

Instagr.am, le partage de photo réinventé

Dans ce deuxième volet de notre dossier consacré à la créativité sur le web, nous allons aborder les possibilités offertes par une application consacrée au partage de photos. Depuis octobre, l’outil appareil photo présent sur ipod Touch et iphone a été détrôné par une application révolutionnaire nommée Instagr.am. Téléchargeable gratuitement sur l'AppStore (et très prochainement sur Android Market), elle vous permet de prendre des photos et de les personnaliser grâce à des filtres en quelques secondes.


Après avoir retouché votre photo, l’application vous propose de la partager à vos amis à travers différents réseaux sociaux (Twitter, Flickr, Tumblr, Posterous, Facebook et même Foursquare).
Nombreux sont ceux qui utilisent dorénavant cette application comme appareil photo par défaut et prennent plaisir à capturer l’instant en y ajoutant leur touche personnelle. Pour preuve, instagr.am a atteint fin décembre le million de téléchargements. L’application a également une dimension communautaire avec la possibilité de suivre les ajouts photos d’autres utilisateurs en s’abonnant à leur compte.

Instagr.am comprend 11 filtres différents pour vous permettre de laisser libre court à votre imagination en matière de photographie et de partager votre créativité avec vos amis.

Mélanie G.

samedi 1 janvier 2011

Playlist #2

Rien de mieux qu'une playlist concoctée par nos soins pour débuter la nouvelle année comme il se doit.
Le collectif Digitives vous souhaite une bonne et heureuse année 2011.




Best Coast - Boyfriend
The Bewitched Hands - Happy with you
Born Ruffians - Plinky plonky
David Bowie - Velvet Goldmine
Caribou - Odessa
Florence & the Machine - Dogs days are over
Herzfeld Orchestra - Supermarket song
Metronomy - What do I do now?
M.I.A. - Paper planes
N.E.R.D ft. Nelly Furtado - Hot-n-fun
Sia - Bring night
Wavves - King of the beach
The White Stripes - We're going to be friends

Découvrez la playlist Playlist de janvier avec The White Stripes