mercredi 30 novembre 2011

5 outils indispensables pour préparer vos prochaines vacances

Les préparatifs sont trop souvent synonymes de stress et perte de temps incommensurable. Le collectif Digitives vous propose aujourd'hui une sélection d'outils pour simplifier ces démarches tout en vous apportant de nouvelles perspectives pour vos prochaines destinations.

1. Trippy : quand vos amis deviennent votre agent de voyage

Ça commence toujours de la même façon, vous avez une destination de voyage en tête, une idée d’apparence plaisante qui tourne rapidement au cauchemar lorsqu’il s’agit de trouver l’hébergement et les endroits à ne pas rater. Cette recherche est synonyme de multiples heures passées à lire les critiques d’internautes sur divers sites ou forums, tenter de vous faire votre propre opinion relève alors souvent de l’impossible. Grâce à Trippy, vos amis vous aident à préparer votre voyage grâce à leurs recommandations !



Le principe est simple : le site glâne les informations à partir des réseaux sociaux que vous utilisez (Facebook, Twitter, Foursquare) et vous permet de faire vos réservations sans avoir besoin de quitter le site.
Une fois avoir entré votre destination de voyage dans le moteur de recherche, Trippy se charge de trouver si parmi vos amis se trouve votre potentiel guide touristique. Une page concernant votre voyage est alors créée sur laquelle vos contacts pourront laisser des recommandations afin d’agrémenter votre séjour.



Une fois les préparatifs finis, Trippy vous accompagne lors de votre voyage grâce à son application iPhone qui vous permettra de partager vos photos sur votre page, une belle façon de remercier vos amis qui vous ont  aidé !

En savoir plus sur Trippy  :



2. Globetrooper : réveillez l’aventurier qui sommeille en vous

Si par malchance les vacances de vos amis ne coïncident pas avec les vôtres, Globetrooper vous propose de trouver vos futurs compagnons de voyage. Lancée en 2010 par deux voyageurs confirmés, la plateforme permet de partir à la découverte du monde hors des sentiers battus. Allant de la simple escapade intra-muros au véritable tour du monde, le site compte des centaines de voyages avec pour dénominateur commun : le goût pour l’aventure.

“Find a trip “


Très intuitive, la navigation du site rend possible la recherche d’une destination ou d’un compagnon de voyage selon différents critères :
  • par région : une carte interactive vous permet en un clic de parcourir la liste des voyages proposés par zone géographique
  • par activité : rafting, randonnée ou tourisme culinaire, trouvez le globetrotter idéal par centre d’intêret.
  • par pays / période : plus classique, ce menu vous permettra de voir rapidement les voyages selon vos disponibilités.

“Create a trip”

Lors de la création de son voyage, hormis les informations classiques concernant le lieu, la durée et les activités prévues, Globetrooper vous invite à évaluer votre potentiel “aventurier”.


Cette grille donne une dimension plus humaine à votre voyage et aide la communauté de voyageurs à mieux cerner vos attentes :
  •  la difficulté : critère déterminant notamment pour les trekkings ou randonnées, vous pourrez par ce biais définir vos capacités physiques et mentales.
  • le choc culturel / l’éloignement : Souffrez-vous du mal du pays après seulement deux jours passés hors de vos frontières ou pourriez-vous vivre dans une tribu coupée du monde pendant plusieurs mois? Ces critères vous aideront à définir votre degré de nomadisme.
  •  le risque : un facteur non-négligeable qu’il vous faudra déterminer, qu’il s’agisse de climat extrême ou de pays à risque.

Mieux qu’un simple planificateur de voyage, Globetrooper est une communauté de voyageurs passionnés vous invitant à explorer le monde à leurs côtés. Et si vous ne vous sentez pas l’âme aventurière pour franchir le pas, vous pourrez toujours découvrir les différents voyages réalisés par ces globetrotters !



3. Planely : Faites connaissance avec les voyageurs de votre vol


Les réseaux sociaux sont omniprésents et c’est dans l’avion que Planely vous invite à sociabiliser. En indiquant son vol ou son terminal, l’utilisateur peut rencontrer les voyageurs avec qui il partagera son trajet. Outre l’aspect divertissant, le site est utile pour planifier un éventuel partage de taxi, ou autres bons plans. Nick Martin, le co-fondateur dit :
“Depuis 60 ans, l’industrie aéronautique est une expérience désociabilisante pour ses clients. Je suis un voyageur régulier de par mon travail et de fait passe beaucoup de temps seul. Bien sûr que je peux m’avancer dans le boulot, dormir et me cultiver, mais ça pourrait être autrement.”
C’est donc grâce à sa propre expérience que Nick Martin a voulu changer la donne. Planely vous permet de rencontrer des gens en ligne puis de prolonger l’expérience IRL, cela facilite clairement les échanges. La présentation vidéo du site vous permettra de découvrir les enjeux d’un tel site.



4. Travellr : Une question avant le grand départ ?

Vous cherchez un resto libanais à New York ? Un salon de coiffure qui pratique des prix imbattables près de Hyde Park ? Une auberge de jeunesse à Paris ? Sur Travellr, toute question est bonne à poser. Qu’elles soient de dernière minute ou lors de la préparation même de votre voyage, chaque question trouvera une réponse sur Travellr.com. A la manière de Yahoo Answers, cette communauté Q&A est enrichie par les expériences d’autres voyageurs ou par des locaux, qui sauront vous guider. Crée en 2009 par Ian Cumming, le site est actuellement basé à Sydney, où le webmaster s’est entouré d’une team de passionnés de voyages.



Le site se démarque des autres forums dédiés au tourisme grâce à la manière dont sont traitées les questions. En effet, votre question passe entre plusieurs mains afin de vous garantir les meilleures réponses : 
Les utilisateurs inscrits sur le site reçoivent les questions auquelles ils sont supposés pouvoir répondre. Puis, les questions sont publiées sur Twitter et Facebook. Un système de +1 permet de confirmer les réponses pour permettre aux voyageurs de faire le meilleur choix. Le site permet aussi de consulter les questions déjà posées par lieu ou par intérêt.

5. Gtrot : découvrez avant de partir les dernières tendances sur place

Ce site est un véritable guide touristique alimenté par les locaux. Bien qu’en version anglaise et beta pour le moment, l’utilisation de Gtrot reste très accessible. Pour commencer, l’utilisateur renseigne sa ville de destination, il peut y ajouter des dates pour affiner la recherche en fonction des événements prévus. Le moteur de recherche affiche ensuite une page qui se divise en plusieurs catégories : 
  • Arts & Entertainment
  • Food
  • Nightlife
  • Outdoors
  • Shopping
  • Places to Stay

Il vous suffit de naviguer selon vos envies et de sélectionner vos idées de visite. En s’inscrivant sur le site, l’internaute a la possibilité de sauvegarder pour ainsi prévoir son voyage en tout sérénité. Le site web se base sur les recommandations de Foursquare, Facebook et Twitter desquels il tire aussi les images des lieux. Les commentaires sont aussi importés depuis ces sites.


Ce site s’attache aussi à vous rapprocher de vos contacts sur ses réseaux sociaux, en vous suggérant des personnes qui vivent dans la ville où vous projetez de vous rendre, ou de vous mettre en relation avec une personne (de votre liste) qui a déjà visité le lieu.

Justine P. & Mélanie G.

lundi 28 novembre 2011

De l'art sur mon smartphone, l'essort de la photographie mobile

Force est de reconnaître que l'émergence des smartphones ces dernières années a réellement changé nos habitudes de vie. Plus connectés, plus réactifs, il nous semble désormais normal d'avoir le web - et le monde - à portée de main. Nos agendas sont disponibles à tout moment, notre bibliothèque de musique est accessible d'un simple clic et nous avons des applications pour presque tout. Mais ce qui a sans doute le plus changé, c'est notre façon de prendre des photos. Prise de vue instantanée, ajout de filtres, retouche immédiate, la photographie sur smartphone, que l'on nomme aussi phonéographie, fait de plus en plus d'émules. De nombreux blogs sont consacrés à cette tendance, et les expositions qui s'organisent, notamment en Europe, contribuent à ériger la photographie mobile en art véritable.


Au départ, les capteurs photos des smartphones laissaient tellement à désirer que leur usage n'était qu'anecdotique. Mais avec les dernières évolutions technologiques, dont celles apportées à l'iphone, les téléphones mobiles sont devenus des appareils photo à part entière. Leur avantage ? Nous permettre de partager instantanément nos clichés. Des communautés se sont formées autour des applications star de la photo : Instagram, EyeEm ou encore Hipstamatic nous permettent d'appliquer des filtres aux accents très analogiques, et de les proposer à nos amis. Ces photographes 2.0 se retrouvent autour de blogs consacrés à la phonéographie, ou même à l'iphonéographie, réservée aux possesseurs d'iphone. Ils partagent, conseillent, donnent leur avis sur les diverses applications disponibles, organisent des expositions ou des concours...

Plus petits et plus discrets que les réflexes, polyvalents, silencieux et rapides, ils nous permettent de capturer le quotidien plus simplement et mettent nos modèles plus à l'aise. La photo diffusée engage le dialogue, et retrouve sa fonction de médium. Toujours à portée de main, ils ont également pris une dimension documentaire pour capter sur le vif des événements hors du commun. De nombreux clichés issus de la photographie mobile ont été utilisés par la presse pour illustrer les tremblements de terre au Japon ou encore les émeutes du Printemps arabe, même si cette immédiateté peut aussi se révéler néfaste et intrusive pour nos vies privées.


La photographie mobile gagne donc sa place dans l'actualité et dans l'art, et les professionnels de cette discipline ne s'y sont pas trompés. La foire de photographie contemporaine Révélation 5 qui s'est tenu ce mois-ci a fait la part belle à la phonéographie, le magazine spécialisé Compétence Photo y consacre une enquête très fournie, et, pour nos lecteurs parisiens, la photographe Nathalie Seroux expose ses photos prises à l'iphone jusqu'au 12 janvier 2012. Le marketing aussi commence à s'intéresser à cet art émergent. Pour exemple, Coca-Cola Belgium propose actuellement un concours de photographie mobile pour son exposition "Coca-Cola, 125 ans de design" qui se tiendra au Musée du Design de Gand.

Après la révolution du numérique, c'est donc un nouveau virage que prend la photographie avec la phonéographie, tout comme le cinéma qui propose déjà des festivals de films tournés sur des téléphones mobiles. Une tendance qui interroge l'essence même de l'art contemporain au XIXe siècle, et de son évolution vers les arts numériques.

Stéphanie M.

vendredi 25 novembre 2011

Museek #3 : Le Chipophone

Yves, notre contributeur, poursuit sa quête geeko-musicale avec le chipophone, instrument hybride aux sons très technologiques qui devrait rappeler de nombreux souvenirs à plus d'un digital native.

Cette fois-ci, plus question de tuyaux, mais nous restons dans le domaine du jeu vidéo avec cet excellent synthétiseur 8-bit, le chipophone. Inventé par Linus Akesson, une jeune ingénieur logiciel suédois, cet instrument inventé il y a un peu plus d'un an est capable de reproduire la plupart des sons 8-bit qui ont bercés notre enfance.


Son créateur est parti d’un vieil orgue électronique des années 70 et a retiré toutes les parties génératrices de son. Celles-ci, bien que basées sur des transistors, n’utilisaient pas encore le principe de circuit intégré et prenaient énormément de place. Ces parties ont été remplacées par un microcontrôleur faisant office de synthétiseur. Les différents contrôles comme le clavier, les interrupteurs du haut ainsi que les pédales ont été conservés et rebranchés sur le microcontrôleur. Mais écoutons sans plus attendre une démonstration de plusieurs thèmes de jeux vidéo interprétés sur le chipophone :



Linus Akesson explique un peu plus en détail la réalisation de son instrument sur son site pour les plus férus d’électronique mais il n’a pas encore rendu publique les schémas et les codes des parties électroniques qu’il a créé. Si vous souhaitez découvrir toutes les possibilités mélodiques de cet instrument hors norme, de nombreux autres thèmes sont interprétés au chipophone sur la chaine Youtube de son créateur.

Et, en bonus, voici l’excellente musique du célèbre jeu de plateforme Castlevania sur NES :



Yves G.

mercredi 23 novembre 2011

5 nouvelles applications Twitter à ne pas rater !

Aujourd'hui, le collectif Digitives vous propose de révolutionner votre utilisation de Twitter grâce à une sélection éclectique d'applications qui ont su séduire la communauté de twittos ces derniers mois.
Machine à remonter dans le temps, assistant vocal, jukebox, découvrez les usages les plus insolites
 de ce réseau social !

1. Tweetbot

Exit l'application Twitter officielle, les Twittos confirmés seront séduits par les fonctionnalités du client Tweetbot. Outre une interface au design chiadé, l'application offre de nombreuses optimisations :


  • création de listes personnalisées (amis, famille, collègues de travail)
  • fonction recherche par nom, mot-clé, trending topic
  • refresh automatique de la timeline
  • navigation intuitive : balayage vers la droite pour afficher une conversation, vers la gauche pour les tweets associés
  • menu et boutons personnalisables

Même si l'application est payante, elle saura convaincre incontestablement les utilisateurs soucieux d'optimiser leur utilisation de Twitter.

2. Tweet Speaker

Alors que l'on ne parle que de Siri, l'assistant vocal du nouvel iPhone, une application s'est inspirée elle aussi  de la technologie text to speech pour Twitter. Twitter Speaker offre un nouvel angle d'utilisation aux twittos surmenés. Plus besoin d'avoir les yeux rivés sur votre timeline, l'application se charge de lire vos derniers tweets en déchiffrant sans encombre le jargon propre au réseau social. A vous le multitasking, vous pourrez désormais conduire, faire du sport ou encore cuisiner sans perdre un seul tweet de vos abonnés préférés. Seul bémol, l'absence du speech to text empêchant de twitter sans les mains et de rivaliser par conséquent avec la fonction futuriste d'Apple.


3. !blether


Engager une conversation sur Twitter avec plusieurs followers par mentions interposées finit trop souvent en  flood massif pour les timelines de vos autres abonnés. Afin d'éviter une pluie d'unfollow, !blether vous permet en quelques clics de créer un salon privé pour continuer à discuter avec les personnes concernées.


Le principe de ce service en ligne est simple : l'utilisateur commence son tweet avec la mention !b suivie des noms des followers qu'il souhaite inviter (@digitives) et le sujet de la discussion. Les followers mentionnés recevront alors un tweet avec un lien les invitant à rejoindre le salon privé ("blether").

4. Twimemachine


Qui n'a jamais rêvé de remonter le temps en une fraction de seconde ? A défaut de le faire pour votre vie réelle, Twimemachine vous permet de revenir dans le passé en redécouvrant vos tweets d'antan. Un bon moyen de vérifier si vous radotez tant que ça ou de revivre vos moments forts immortalisés en 140 caractères. Et si après utilisation, ce service en ligne a su vous subjuguer, sachez que son inventeur Simon de la Rouvière chercherait en ce moment à revendre sa machine à remonter le temps tweet.



5. Recollect


Mettez de la musique dans vos tweets grâce à Recollect, une application qui vous permet de recommander vos morceaux préférés à vos abonnés et de parfaire votre culture musicale par le biais de Twitter. Disponible sur iPad, iPhone et iPod Touch, Recollect séduit avec une présentation incitant à l'exploration musicale. L'application vous invite à parcourir ses musiques comme on passerait en revue une série de vinyles chez le disquaire du coin.


Le but de Recollect n'est pas de devenir votre webradio ou lecteur de musique mais un trait d'union entre votre librairie musicale et Twitter. L'occasion pour vous de partager un extrait de vos coups de cœurs et de collecter également des recommandations.


Habilement regroupés dans des bacs, les vinyls virtuels n'attendent qu'une chose, être écoutés et partagés avec vos followers.

Mélanie G.

lundi 21 novembre 2011

Recrutement 2.0 : quand les RH investissent les réseaux sociaux

La recherche d'un emploi fait partie des préoccupations principales de la génération Y. Avec la crise que connaît le marché du travail, certains choisissent de mettre toutes les chances de leur côté en faisant preuve de beaucoup d'originalité pour se démarquer des autres concurrents. Lors de précédents articles, nous vous avons parlé de ces réseaux sociaux pour jeunes diplômés et nous vous avions fourni quelques clés pour optimiser votre recherche d'emploi sur internet. Nous nous intéressons aujourd'hui à l'envers du décor : ces recruteurs d'un nouveau genre qui animent le réseau de l'emploi sur internet.



Une communauté solide de recruteurs spécialisés dans les médias sociaux tente aujourd'hui de promouvoir ce type de stratégie active auprès des responsables des ressources humaines. Ce domaine tend actuellement à se moderniser pour aller chercher les candidats correspondant le mieux à la culture de leur entreprise là où ils ont désormais le plus de chance de les trouver : sur les réseaux sociaux. Car les avantages liés à la recherche d'emploi sur internet pour les candidats - interactivité, connexion, réactivité - sont autant d'atouts pour les RH, qui peuvent ainsi explorer en temps réel tout le potentiel de leur cible. Autre intérêt, celui de mettre en avant son entreprise et de communiquer autrement, notamment grâce au blog. Mais ces changements impliquent une vision globale de ces nouveaux outils, des bénéfices qui en découlent, mais aussi des contraintes qu'ils impliquent.

De nombreux blogs de qualité traitent de cette thématique, et les initiatives consacrée à la rencontre et au partage d'expérience fleurissent. La dernière en date est la RMS Conférence, la première conférence organisée en France sur le sujet. Destinée aux professionnels des ressources humaines, elle aura lieu le 24 novembre prochain à Paris et réunira des acteurs aux profils variés, venant de grandes comme de petites entreprises (Société Générale, Orange, Alcatel...), mais aussi du secteur public (Armée de Terre) et du monde de l'enseignement, avec Thomas Arbib, community manager de l'Ecole de Management de Strasbourg, qui reviendra sur son expérience autour de l'accompagnement des étudiants sur les médias sociaux. Organisée par des spécialistes de ce secteur, Jean-Christophe Anna et Laurent Brouat (Link Humans) ainsi que par l'agence de communication Kalaapa, cette conférence s'attachera à dépeindre le recrutement via les médias sociaux par le biais d'études de cas.



La #RMSconf présentée par Jean-Christophe Anna et Laurent Brouat par nextformation

Un concept innovant basé sur des retours d'expérience pratiques et orienté vers l'interactivité et le partage, voilà qui devrait aider à faire le lien entre les entreprises et les natifs digitaux qui entrent sur le marché du travail. Deux mondes qui semblent encore avoir quelques difficultés à s'appréhender mais qui se retrouveront peut-être grâce aux réseaux sociaux.

Stéphanie M.

vendredi 18 novembre 2011

Supakitch & Koralie, le couple parfait du street art

Dans ce quatrième volet consacré au street art, le collectif Digitives vous invite à découvrir Supakitch et Koralie, deux artistes français à la renommée mondiale. Portraits croisés de ce duo talentueux faisant toile et vie commune.

Supakitch & Koralie

Supakitch

Graphiste-compositeur, un terme qui pourrait résonner comme un néologisme mais qui prend immédiatement tout son sens lorsque l’on découvre les oeuvres de Supakitch. Les émotions et humeurs qu’engendre la musique, l’artiste mélomane les couche sur papier à travers des combinaisons de formes et de couleurs aux tonalités diverses. Pour déchiffrer les mélodies visuelles comme on le ferait pour une portée en plein cours de solfège, un saut dans le passé s’impose.



Né en 1978 à Paris, Supakitch puise ses influences aussi bien dans les dessins animés et mangas de son enfance que la culture hip hop qui l’accompagnera durant l’adolescence, période charnière durant laquelle l’artiste découvrira le graffiti. Il commencera alors à diffuser ses premiers blases en les arborant sur ses vêtements ou en métamorphosant l’espace urbain. Mais Supakitch se lassera très rapidement de cette forme d’expression qu’il jugera trop minimale pour refléter au mieux son univers artistique. Les lettres taguées laissent alors place aux formes japonisantes ainsi qu’à des créatures antropomorphiques sorties tout droit de son imagination. L’artiste ne renie pas pour autant la culture hip-hop qui restera présente dans son processus créatif notamment à travers la musique, véritable couleur primaire de sa palette.



Conscient qu’il ne pourrait pas vivre de ses oeuvres, Supakitch devient directeur artistique à l’âge de 21 ans pour plusieurs agences de publicité. Il passe alors ses journées à dessiner des logos et à illustrer des campagnes pour des clients et s’échappe à la nuit tombée pour retrouver la rue, son lieu de prédilection pour donner libre court à son inspiration.
C’est lors d’une de ses premières expositions que l’artiste trouvera son nom d’artiste suite à une réaction d’un visiteur devant ses toiles colorées qu’il aurait jugé “kitsch”. Il accole alors “supa” (“super”) un clin d'oeil à l’image du superhéros, employé modèle le jour et graffeur la nuit. La rencontre de sa compagne actuelle Koralie, qui le convainc de passer de la rue à la toile, marquera un véritable tournant dans sa carrière.


Koralie

Devenue l’une des figures phares du street-art, Koralie a su apporter une touche féminine à cette forme d’expression urbaine en créant des icônes graphiques hautes en couleurs. Les oeuvres de l’artiste se caractérisent par leur multiculturalisme, un melting pot qui ne tourne jamais au “salad bowl”. Koralie habille la rue comme elle habille ses personnages grâce à la superposition de collages aux teintes acidulées.
Cet univers hybride fait écho à celui de Supakitch et mérite un rapide flashback pour mieux le décoder.



Née en 1977, Koralie puise elle aussi son inspiration dans la culture japonaise qu’elle affectionne depuis son plus jeune âge. Après des études d’architecture, elle travaille elle aussi en agence pour officier ensuite en tant que décoratrice dans l’univers de la publicité audiovisuelle. Très rapidement, elle décide de se consacrer pleinement à son travail artistique et parfait son processus créatif grâce au graphisme assisté par ordinateur. Chacune de ses oeuvres a pour base un personnage au design très minimaliste qui, une fois habillé, révèle son originalité . Les personnages de Koralie résultent d’un mélange multiculturel : coiffe à la Marie-Antoinette, tenue de geisha aux allures de poupée russe, ses costumes sont plus inventifs que tous les défilés de mode réunis.



Elle choisi la rue comme lieu d’exposition à qui elle laisse décider de la durée d’existence de ses oeuvres. L’harmonie reste la principale priorité de cette artiste qui s’applique à trouver le cadre urbain idéal pour son oeuvre. L’environnement urbain lui permet de retrouver un contact direct avec l’architecture qu’elle utilise pour contextualiser ses créations.

Supakitch x Koralie

Leur collaboration va naître à travers la réalisation de fresques murales au succès mondial. Leurs oeuvres impressionnantes de complémentarité ne laissent aucun des deux univers prendre le pas sur l'autre.


Supakitch compose sa mélodie visuelle en traçant un nombre infini de lignes plus colorées les unes que les autres venant rythmer ses personnages et textures faites de plumes et de noeuds. Pendant ce temps, Koralie vient apposer ses formes fraîchement découpées pour donner un visage multi-éthnique à cet univers psychédélique. Pochoirs, collages, peinture, tout cordonne sans aucune fausse note laissant le spectateur sans voix face à la complexité de chacune de leurs symphonies.

En bonus, un très beau documentaire sur le processus créatif des deux artistes :


Mélanie G.

mercredi 16 novembre 2011

Diaspora, Unthink, Chime.in : Quelle alternative viable à Facebook ?


Alors que tous les regards sont rivés sur le bras de fer “social” redoutable opposant les deux titans Facebook et Google, de nouvelles plateformes émergent en rivalisant d’originalité pour tenter de séduire le plus grand nombre. Octobre aura vu fleurir deux nouveaux réseaux aux concepts distincts avec en toile de fond Diaspora, premier pourfendeur d’une nouvelle ère sociale.

Diaspora

Une année s’est écoulée depuis notre premier article consacré à ce réseau social très ambitieux nommé Diaspora, première alternative sérieuse à l’impérialisme de Facebook. Pour la première fois, 4 étudiants ont osé mettre en lumière les failles du premier réseau social mondial et rêver à un modèle plus éthique. Cette utopie a su convaincre et a permis rapidement de lever les fonds nécessaires à sa création grâce à Kickstarter et beaucoup de culot. Une version Alpha a alors rapidement été mise en ligne sur invitation. Peu d'internautes ont alors eu la chance de tester cette nouvelle plateforme.


L’été 2011 a donc été très studieux pour l’équipe Diaspora qui, attendue plus que jamais au tournant par ses investisseurs et premiers utilisateurs, a oeuvré au développement d'une version ouverte au grand public.  Pendant ce hiatus, le réseau social a connu deux coups durs risquant de compromettre son avenir : le lancement de Google + et la tragique disparition d'un des membres fondateurs de Diaspora Ilya Zhitornirskiy à l'âge de 22 ans. Le mois dernier, l'équipe a tenté de rassurer la communauté de membres en leur demandant un ultime geste financier pour concrétiser le projet. 
“We’re not in this for the money. But today we’re asking for your help — some money — to keep building Diaspora*. Can you contribute $25.-, or any other amount you feel comfortable with?” - extrait de l'email envoyé aux utilisateurs de Diaspora
Véritable bouteille jetée à la mer, ce message restera peut-être lettre morte quand on sait que 178 000 dollars ont déjà été investi laissant aujourd'hui un réseau social à l'état de prématuré.


Unthink

Estampillé “réseau rebelle”, Unthink a pour projet de créer une plateforme sociale qui émancipe ses utilisateurs.
Son crédo: donner à ses membres un contrôle total sur leurs données et regagner leur confiance vis à vis des annonceurs.





Dans les pas de son prédécesseur Diaspora, Unthink propose depuis fin octobre sa propre version du réseau social “éthique” :

  • chaque profil crée est par défaut en accès restreint laissant le choix à l’utilisateur sur ce qu'il souhaite partager avec autrui
  • Unthink rend possible la création de plusieurs profils, l’internaute pouvant alors gérer plus facilement son image publique et privée.



Très critique à l’égard du business model de Facebook, Unthink défend une nouvelle idée de partenariat entre publicitaires et utilisateurs en donnant à l’internaute le pouvoir décisionnel.
L’internaute choisit ainsi quel annonceur sera autorisé à diffuser de la publicité sur son profil. Les plus réfractaires pourront s'acquitter d’une cotisation annuelle (2 dollar) pour éviter toute présence de pub.
Une semaine après son lancement, la plateforme enregistrait déjà 100 000 nouveaux membres, effet de curiosité ou non, les prochains mois seront décisifs pour Unthink.

Chime.in

Dernier né des réseaux sociaux, Chime.in crée la surprise en proposant de partager ses revenus publicitaires avec les utilisateurs. Lancé en octobre dernier, ce concept osé prend à contrepied Facebook dont les bénéfices devraient atteindre les 3, 8 milliards de dollars pour l’année 2011. Face au géant peu partageur, Chime.in promet, dès janvier 2012, de reverser 50% des recettes aux utilisateurs possédant des encarts publicitaires sur leur profil. L’objectif sera donc d’alimenter sa page de posts suffisamment attractifs en vue d'attirer les annonceurs. Outre son business model audacieux, le principe du réseau social repose sur la mise en relation d’individus selon leurs centres d’intérêts. Bill Gross, son fondateur, se refuse d’ailleurs à utiliser le terme “social network” en parlant plutôt “d’interest network”. Chime.in ne sert pas uniquement à rester en contact avec ses proches mais aussi à créer du lien social en partageant ce que l’on aime.



Sur la forme, nombreux voient en Chime in un véritable clone de Twitter. Les tweets sont rebaptisés "Chimes", la timeline devient “chimeline” et les personnes abonnées sont appellées “followers”. Chaque utilisateur peut choisir jusqu’à 5 intérêts et inviter les autres membres à suivre ses publications. Comme pour Twitter, il est possible de suivre un thème précis grâce aux tags présents dans les articles. Chime.in offre néanmoins un contrôle sur ce qui est partagé et l’utilisateur peut décider de rendre public ou privé ses chimes. L’abonné lui, n’est pas contraint de recevoir toutes les publications de la personne qu’il suit. Très pratique si vous êtes mordu de technologie et que les autres intêrets du compte suivi concernent la peinture sur tissu...
A sa première semaine lancement, Chime.in comptait déjà 4000 communautés créées et 15 millions de Chimes publiées. Une nouvelle forme de réseau social serait-elle amorcée ?

Mélanie G.

lundi 14 novembre 2011

Top 5 des meilleures applications musicales sur iPad

Toujours à la pointe des dernières tendances digitales, Justine vous propose aujourd'hui de transformer votre iPad en véritable boombox avec une sélection d'applications toutes plus high-tech les unes que les autres. 




Cette semaine chez Digitives, nous vous proposons une sélection d’applications basées sur le principe du flipboard (ou “touch and scroll”), Le concept prend tout son sens depuis l’arrivée des tablettes tactiles et il nous est apparu incontournable de présenter ce qu’il se fait de mieux sur iPad, et en musique !


Shuffler - Audio Magazine made by Music Blogs

Si vous avez suivi notre rubrique musicale au cours des derniers mois, vous vous souvenez sans doute du site web shuffler.fm, véritable bible musicale pour tout audiophile en quête de nouveautés. Toujours à la pointe de la technologie, l’équipe de Shuffler.fm a développé et sorti en octobre une application pour iPad qui parfait l’usage de ce site. Une mosaïque de genres musicaux apparait au démarrage, Rock, Indie, Folk pour commencer soft, puis au fur et à mesure du scroll, la bibliothèque vous invite à découvrir de gauche à droite des genres inédits. Qui ne serait pas tenté par un morceau de Witch House, de Sludge ou encore de Downtempo ? Non, vraiment si vous voulez parfaire votre culture musicale, Shuffler vous guidera tout en douceur.

Disponible sur l’appstore

Wall of sound

Le titre de l’application parle de lui-même. Au lancement de l’application, vous arrivez littéralement sur un mur de son sur lequel sont épinglées des centaines de pochettes d’albums, allant de Metronomy à Rihanna ou de Jean-Jacques Goldman à Cœur de Pirate. Le scroll est multidirectionnel, de ce fait, votre visite peut se faire de haut en bas, de droite à gauche et même en diagonale ! Une option discrète se cache au pied du mur permettant la recherche par genres.
Le catalogue est varié mais malheureusement, vous ne pourrez écouter que des extraits de chansons. Un bon moyen tout de même de découvrir de la musique par le visuel.


Disponible sur l’appstore 


Hunter

Petit bijou d’echonest, cette application est intéressante de par sa configuration. Le module de recherche est original : deux barres latérales vous permettent de rechercher un type de musique, mais également de choisir le niveau de tempo : vous êtes plutôt “Nice and Quiet” ou “Fast Tempo” ? Vous pouvez rester classique et choisir d’écouter votre artiste favori. Un peu à la manière de Wall of Sound, cette application affiche une mosaïque haute en couleur. Ses petits + : la possibilité de créer une liste de favoris et partager ses coups de cœur sur vos réseaux sociaux. Une biographie de l’artiste écouté et un lien vers iTunes vous permettront de prolonger l’expérience, puisqu’Hunter ne propose que des extraits.


Disponible sur l’appstore 


Music Mine

La célèbre radio made in LA, KCRW a débarqué sur l’iPad app store et délivre une application vous permettant d’écouter les émissions de la radio en live ou en différé, mais aussi d’écouter des morceaux entiers d’artistes ayant été mis à l’honneur. L’application porte bien son titre puisqu’elle regorge d’outils dont le design vous fera tomber sous le charme. High five pour l’option “more by the artist” et la bio/photo vous donnant l’impression de feuilleter un vrai magazine. Si vous avez peur de vous perdre dans le patchwork qu’offre Music Mine, n’ayez crainte, un micro plan vous indique où vous vous localisez dans l’application !



Disponible sur l’appstore


Aweditorium - Aural Happiness

Plus qu’une application, une invitation à la découverte musicale totalement inédite et artistique. Souvenez-vous, nous vous avions présenté le génie du site web TheSixtyOne, et bien c’est cette même équipe qui a bossé sur Aweditorium. On ne peut qu’être séduit par son design photographique et ses délicates pop-up anecdotiques rendant l’aspect biographique beaucoup plus agréable à la lecture. La navigation en flipboard se fait tout en délicatesse, d’artiste en artiste, une immersion totale dans leur univers musical.



Disponible sur l’appstore 

Ces cinq applications développées pour iPad permettent une expérience nouvelle dans l’approche musicale grâce à un algorithme imparable : l’alliance du toucher, de l’ouïe et de la vue.

Justine P.

vendredi 11 novembre 2011

Museek #2 : le PVC pipe instrument

Après le thérémine, Yves vous fait découvrir dans ce deuxième article de la rubrique Museek un instrument à base de tube de plastiques, le « PVC pipe instrument ». 

Cet instrument, comme son nom l’indique, est constitué de plusieurs tubes de plastique (PVC). Un véritable clin d’œil à la profession de notre ami Mario  Plus ou moins longs afin couvrir toutes les notes, les tubes produisent des sons quand ils sont frappés avec des sortes de tapettes à mouche ou spatules pour retourner les steaks (on hésite encore...).



Cet instrument a été médiatisé par le Blue Man Group, une troupe de trois musiciens proposant des spectacles novateurs alliant musique, comédie et théâtre. Il a été utilisé dans plusieurs de leurs morceaux comme celui que l’on peut voir dans la vidéo suivante :



Cet instrument se prête également extrêmement bien au Do It Yourself (DIY) de par son faible coût de fabrication et par la valeur ajoutée du fait-main, en s'aidant de son imagination pour agencer les différents tubes. Plusieurs personnes se sont prêtées au jeu mais un "youtubeur" du nom de Snubby J se démarque en reprenant des classiques geeks comme le thème de Mario Brother, Harder, Better, Faster, Stronger des Daft Punk ou encore The Final Countdown de Europe avec son « RimbaTubes ».



Et si vous avez peur de vous ennuyer ce week-end, nous vous conseillons la partie 2 de la vidéo des Blue Man Group où l’on peut voir une version portative de cet instrument, ainsi que les autres vidéos de Snubby J.

Yves G.

mercredi 9 novembre 2011

Devenez un cuisinier 2.0 grâce au web culinaire !

Avec la victoire la semaine dernière de la strasbourgeoise Élisabeth au grand concours de cuisine Masterchef, il eut été difficile pour nous de ne pas vous parler un peu de cuisine ! En effet, depuis l’essor des émissions culinaires, des cours et des blogs consacrés à la gastronomie, nous avons vu éclore une multitude de services, applications, réseaux sociaux et start-up gourmandes. Après notre découverte du réseau social Live my food, qui met en relation touristes gourmets et cuisiniers locaux, le collectif Digitives remet sa toque et part à l'exploration pour vous.



Les applications qui feront de vous un cuisinier hors-pair :

  • Larousse cuisine : cette application iphone regroupe 500 recettes issues de la grande collection d'ouvrages gastronomiques édités par Larousse, des vidéos explicatives et un glossaire de termes culinaires. Avec quelques petits bonus comme le minuteur pour surveiller ses cuissons ou la liste de course et la possibilité d'annoter les recettes tout comme on le ferait dans un vrai livre de cuisine, l'application Larousse cuisine s'impose comme une référence ! Son petit plus : l'application s'installe entièrement sur votre smartphone et ne nécessite pas de connexion internet.
  • iPasta de Barilla : Il ne vous reste pas grand chose dans votre frigo ? Avant de mettre autre chose que du gruyère râpé dans vos pâtes ? Barilla vous propose de devenir un vrai maître dans l'art d'accommoder les pâtes grâce à son application pour iphone et android : une recette pour chaque moment de la journée ou par chaque temps de préparation, la possibilité de choisir selon la couleur de vos avis, un minuteur avec les temps de cuisson pour chaque type de pâte et une liste de course.. Son petit plus : le doseur à spaghetti !
  • Marmiton : On ne présente plus le site de Marmiton, véritable Mecque digitale de tout apprenti cuisinier. L'application pour iphone et android réunit les plus de 50 000 recettes du site, vous permet de conserver vos classiques dans un carnet de recettes, et de les commenter. Son petit plus : grâce à la communauté, l'application propose toujours plus de nouvelles recettes.
  • Easy Choc : Pour nos lecteurs les plus gourmands, voici l'application easy choc pour iphone, entièrement consacrée aux recettes chocolatées. Avec des gâteaux simples ou plus compliqués et des photos qui vont font saliver d'avance. Son petit plus : le chocolat ?

Les réseaux sociaux pour chefs 2.0 :


Food Reporter : Maintenant que la cuisine n'a plus de secret pour vous grâce à notre sélection d'applications, pourquoi ne pas partager vos plus jolis plats avec une communauté d'internautes gastronomes ? Né de l'idée que les photos de plats étaient toujours les plus commentées, les fondateurs de Food Reporter ont lancé une application iphone permettant de partager les clichés de vos plats maison ou au restaurant. Lancé en février 2011, le site accueille déjà plus de 30 000 utilisateurs. Grâce à la géolocalisation, ce guide culinaire d'un nouveau genre permet à ces adeptes de découvrir les avis de leurs amis sur de nombreux restaurants. Les Food reporters peuvent d'ailleurs tisser des liens en dehors du site, en se rencontrant aux cours de dîners organisés chaque mois.


Super Marmite : c'est la bonne idée de la semaine. Si les applications que nous vous avons proposé n'ont pas suffit pour faire de vous un cuisinier accompli ou, au contraire, si vous vous sentez l'âme d'un grand chef et que vous souhaitez partager vos créations, Super Marmite est fait pour vous.

Le principe : des cuisiniers amateurs près de chez vous se proposent de vendre une ou plusieurs parts d'un repas qu'ils ont préparé. Les utilisateurs qui n'ont pas le temps, les capacités ou l'envie de cuisiner peuvent acheter pour un prix réduit un plat fait maison, et en profiter pour faire de nouvelles rencontres. Ca change des fast-foods ou des plats de supermarché ! Le concept existe depuis octobre 2010, et a déjà séduit de nombreux adeptes, tant du côté des chefs en herbe que des consommateurs.

L'autre avantage de Super Marmite, c'est sa volonté d'animer sa communauté en organisant des événements autour de la cuisine, en négociant des bons plans pour ses utilisateurs (cours de cuisine, ustensiles...) et en mettant en avant chaque semaine l'un des meilleurs cuisiniers du site.


Alors, qu'est-ce qu'on mange ce soir ?

Stéphanie M.

lundi 7 novembre 2011

Scoop.it 2.0 : Freemium ou Business, quelle offre choisir ?

Fondé à la même période que le blog We Are Digital Natives, Scoop.it s’apprête à fêter sa première année d’existence avec un bilan plus que positif. Le site a en effet su se faire une place de choix dans le domaine de la curation et s’apprête à passer à la vitesse supérieure en lançant son offre Premium.



Le collectif Digitives qui voue un attachement tout particulier à Scoop.it avait dédié l’un de ses tous premiers articles à cet outil de curation et n’a cessé depuis de suivre avec attention son évolution en l’utilisant quotidiennement.
Situé à mi-chemin entre le blog et le microblogging, Scoop.it est un outil d’agrégation de contenu permettant à l’internaute d’organiser et de partager des articles sur un thème donné. Loin du caractère rigide et fastidieux d’une veille traditionnelle, Scoop.it rend expert tout curateur  passionné par un sujet et cela en quelques clics. 



Aujourd’hui, on recense des dizaines de millers de topics sur Scoop.it allant de la musique digitale traitant des meilleurs tendances en matière de streaming musical légal à la méditation culinaire pour un esprit sain dans un corps sain . 60% des sujets touchent néanmoins des corps de métiers dont la plupart sont orientés web.

Après plus de 6 mois passé en beta test, Scoop.it, fort de ses 2 millions de visites enregistrées le mois dernier, a enfin ouvert ses portes au grand public et tenté le pari de l’offre Premium avec sa version Business.

Scoop.it, nouveau slogan pour une nouvelle formule

Be the curator of your favorite topic”, c’est avec cette formule que Scoop.it se définissait jusqu’alors pour vous inviter à expérimenter cette dernière tendance qu’est la curation. Un terme jugé sans doute trop technique et ésotérique pour les non-initiés puisque la plateforme a changé son slogan optant pour une vision plus large avec “Easily publish gorgeous magazines”, la publication de magazines personnalisés. Outre ce changement de terminologie, Scoop.it a pour objectif de créer un média plus “topic-centric” en mettant l’accent sur une nouvelle utilisation à travers la fonction recherche. 


En s’ouvrant au grand public, la plateforme aspire à être une source d’informations de référence pour les internautes à la recherche d’informations sur un sujet donné. On retrouve alors cette notion de magazine dont le curateur serait le rédacteur en chef fédérant une audience soucieuse de trouver des contenus récents et pertinents. Aux antipodes de sa version privée, Scoop.it permet désormais de suivre n'importe quel topic sans avoir besoin d'être inscrit.

Scoop.it Business, vers une utilisation plus professionnelle
Avec le lancement de son offre Premium, Scoop.it s'adresse aux entreprises et professionnels désireux de gérer leur propre plateforme "éditoriale" associée à leur marque.

l'offre Business de Scoop.it (79$/mois)

Ce que comporte l'offre Business :

  • la personnalisation de votre topic en utilisant votre propre nom de domaine, logo et charte graphique
  • un outil de statistiques intégré pour chacun de vos topics pouvant être couplé avec votre compte google analytics
  • la fonction "schedule" rendant possible la planification de vos publications
  • la présence d'un éditeur de texte lors de la publication d'un contenu
  • un meilleur contrôle des contenus suggérés avec la possibilité d'ajouter manuellement les sources (compte twitter, flux rss etc) 
  • la possibilité d'éditer un topic à plusieurs grâce à la team curation (jusqu'à 4 curateurs)

Ce qui a changé pour l'offre standard :

Les +

  • l'optimisation des options de partage avec l'ajout de Facebook Page, Wordpress, Tumblr, Linkedin, RSS. 
  • la conservation des tags lors d'un "re-scoop"
  • la modération des commentaires d'utilisateurs non-inscrits

les - 

  • la restriction concernant la création de topics désormais fixée à 5 (10 pour la version business)
  • l'absence de Blogger dans les options de partage

Loin de se reposer sur ses lauriers, Scoop.it tente le pari de l'offre Premium sans délaisser pour autant le grand public. Deux questions demeurent néanmoins :
Les internautes non-curateurs auront-ils le réflexe de se tourner vers Scoop.it comme ils en ont l'habitude avec Wikipedia pour obtenir des informations précises ?
L'offre Premium pour un outil de curation est-elle viable ?

Réponse dans les mois à venir ...


Mélanie G.

vendredi 4 novembre 2011

Museek, ou quand les geeks s’essaient à la musique #1

Une nouvelle rubrique rejoint le blog Digitives - We are Digital Natives, chapeautée par Yves, notre contributeur technophile. Intitulé Museek, ce nouveau rendez-vous du vendredi vous permettra de découvrir des instruments de musique hors du commun, véritables ovnis de la scène musicale.


Dans cette nouvelle rubrique, nous allons vous présenter des instruments de musique réalisés par des geeks, pour des geeks ou avec des sonorités geeks. Museek sera l’occasion pour vous de découvrir ou redécouvrir ces instruments bizarres aux sons inimitables. Et pour introduire cette rubrique, nous commençons bien sûr par l’instrument de référence auquel il fallait faire obligatoirement mention : le Thérémine !




Cet instrument produit des sons assez proches d’une scie musicale mais est entièrement électronique. Inventé en 1919 par le russe Léon Theremine, de son vrai nom Lev Sergeïevitch Termen, c'est l'un des premiers instruments de musique électronique.



Le thérémine est composé de deux antennes, l’une pour fixer la note et l’autre pour régler le volume de cette note. Il se joue donc à deux mains mais le joueur ne touche jamais l’instrument. En effet, son fonctionnement repose sur le même principe que celui utilisé dans les écrans capacitifs, à savoir le stockage naturel par l’être humain de charges électriques agissant comme une capacité.



Utilisé pour créer de nombreux effets dans des films de science-fiction avant l’invention de l’informatique, il inspira aussi beaucoup de rockeurs comme Goldfrapp avec Yes Sir, Muse avec The Gallery, ou encore The Pixies avec Velouria. On le retrouve aussi dans certain génériques TV comme celui de l’inspecteur Barnaby.



Si l’envie vous prend de vous initier à cet instrument il vous faudra débourser entre 150€ et 500€ pour en acquérir un. Et pour prendre des leçons d’un tel instrument - pas fréquemment enseigné dans les écoles de musique - vous pourrez suivre les cours du théréministe Thomas Grillo sur Youtube :



Yves G.

mercredi 2 novembre 2011

Quelle plateforme de crowdfunding pour financer votre projet ?

Le crowdfunding nous vous en parlions déjà au printemps dernier à travers la présentation de Kickstarter l'un des sites précurseurs d'un nouveau modèle économique qui a le vent en poupe. Depuis lors, de nombreuses plateformes ont vu le jour si bien que l'internaute se trouve souvent submergé par la diversité des concepts proposés. Pour vous aider à bien choisir la plateforme adéquate selon la nature de votre projet, voici une sélection de quatre sites ayant pour dénominateur commun : la créativité financée par la communauté.

Le crowdfunding vu par Laurence Bentz
  
Le crowdfunding, ce nouveau business model tendance pour le financement de projets ne cesse de faire des émules. Artistes ou porteurs de projet, ce n’est plus votre banquier qu’il faut convaincre, mais les internautes, avec pour principaux arguments la créativité et des contreparties inédites et originales pour vos "business angels". Un principe de fonctionnement qui a donc tout pour plaire à l'heure où la production classique se montre bien souvent frileuse pour cause de crise. Si des plateformes telles que My Major Company ou Kickstarter peuvent aujourd'hui faire figure d'institutions dans le domaine du financement participatif, de nouvelles propositions innovantes se profilent régulièrement sur la toile. Preuve en est, le crowdfunding ne séduit aujourd'hui plus seulement les jeunes artistes en quête de visibilité, puisque des interprètes confirmés comme Allan Théo chez My Major Company (si si vous connaissez), Mademoiselle K chez Buzz my Band ou encore Oldelaf chez Kiss Kiss Bank Bank on aussi fait le choix du financement participatif. Passage en revue des incubateurs de projets les plus prometteurs.


1. Kickstarter



Pionnier en matière de crowdfunding, Kickstarter reste aujourd’hui la plateforme de référence avec plus de 7000 projets financés en seulement deux années d’existence.
Ce site américain a initié un nouveau modèle économique permettant à n’importe quel créateur de voir son projet se réaliser grâce au financement par la communauté. Tout investisseur bénéficie lui de lots exclusifs en fonction de la somme versée.

Chaque concepteur a un temps imparti pour la collecte des fonds nécessaires à sa création. Cette contrainte vise à protéger les deux parties :

  • les créateurs ne sont pas tenus de réaliser leur projet si l’objectif n’est pas rempli,
  • les contributeurs, eux, ne perdent pas d’argent si la somme finale n’est pas atteinte.
La contrainte de temps pousse le créateur à rivaliser de créativité pour pouvoir convaincre le plus grand nombre de l’importance de son projet. Pour ce faire, l’internaute peut uploader une vidéo de présentation et proposer des récompenses inédites variant selon la générosité du donateur.
Avec plus de 85% de projets financés avec succès via Kickstarter, de plus en plus de créateurs tentent le pari du crowdfundng.

Découvrir ou redécouvrir notre premier article consacré à Kickstarter

2. Kiss Kiss Bank Bank



Cette plateforme généraliste permet de récolter des fonds pour n'importe quel type de projet, qu'il soit artistique, sportif, journalistique, éducatif ou encore social. Véritable pépinière de bonnes idées, la particularité de Kiss Kiss Bank Bank réside dans la possibilité qui est donnée au contributeur de découvrir les "coulisses" du projet. Récemment, un "Club des mentors" a  même été créé. Institutions banquaires, médias ou encore réseaux sociaux, ces organisations mettent en avant des concepts qui leur tiennent particulièrement à coeur. Parmis les propositions les plus intéressantes financées sur Kiss Kiss Bank Bank, on retrouve le web-documentaire Paroles de conflits de Raphaël Beaugrand, le long-métrage L'Appartement d'Icham de Camille Clavel, un hors-série du magazine Trois Couleurs dédié au groupe The Doors... Avec plusieurs dizaines de projets réussis, l'avenir de Kiss Kiss Bank Bank dans le crowdfunding semble bel et bien établi.

3. Ulule


Preuve que Kickstarter ne cesse de faire des émules, une autre plateforme de financement participatif a vu le jour en juillet 2010 et permet à tout internaute de concrétiser ses projets les plus fous. Avec un fonctionnement très proche de son “grand-frère” américain, Ulule invite le créateur à décrire son concept en l’agrémentant de vidéos et de photos afin de convaincre au mieux les internautes de l’aider à réaliser son rêve. Le projet a alors un délai de 90 jours pour récolter les fonds escomptés. La double garantie s’applique aussi sur Ulule : les contributeurs ne sont pas débités si l’objectif n’est pas atteint et le porteur de projet n’est contraint à aucune obligation de résultat en cas d’échec.
La plateforme tient toutefois à privilégier la rétribution en cadeaux exclusifs pour les investisseurs plutôt qu’en argent. On compte aujourd’hui plus de 300 projets financés avec succès grâce à Ulule allant du road- trip documentaire en auto-stop du sud de la France au nord de l’Angleterre à l’appel desespéré d’un internaute barbu à la recherche d’une tondeuse...
Ulule prouve donc qu’avec un zeste d’optimisme et beaucoup de créativité, tout devient possible !

Découvrir ou redécouvrir notre premier article sur Ulule

4. Carnetdemode


Dernier-né des sites de financement participatif, Carnetdemode est à la mode ce que My Major Company est à la musique. Lancée officiellement en janvier 2011, cette plateforme française permet aux jeunes créateurs de mode de trouver un financement pour produire et commercialiser leur collection de prêt-à-porter grâce au crowdfunding. Les internautes peuvent alors soutenir leur créateur préféré et recevoir en contrepartie des pièces de la collection ainsi que des royalties sur les bénéfices engrangés.
Le site se positionne essentiellement sur la mode féminine de luxe. En choisissant le financement participatif, l’internaute peut alors avoir accès à des collections haut de gamme à un prix défiant toute concurrence.

Le site se divise en deux parties principales : les pre-collections, un espace mettant chaque semaine à l’honneur un créateur de mode avec des pièces exclusives à -40% en pré-commande et l'e-boutique où les internautes peuvent se procurer les réalisations des créateurs.
Carnetdemode revisite ainsi les codes de la mode en la rendant plus accessible et participative.

Stéphanie M. & Mélanie G.