vendredi 29 juin 2012

Spotify se lance dans la curation musicale avec les Artists Apps !

Souvenez-vous, le 30 novembre dernier, Spotify annonçait le lancement de ses apps, un concept inédit dans le monde du streaming musical offrant une autre expérience d'écoute aux utilisateurs. La plateforme élargit  sa gamme en donnant cette fois-ci la parole aux musiciens avec la création des Spotify Artists App en y ajoutant un zeste de curation. Visite guidée de cette nouvelle fonctionnalité...


40, c'est le nombre total d'applications gratuites désormais disponible sur Spotify aux usages des plus variés : du scrobbling de morceaux en fonction de son humeur grâce à MoodAgent, au karaoké in-app improvisé avec TuneWiki ou encore la découverte musicale offerte par We Are Hunted, le logiciel rivalise d'inventivité pour séduire les amateurs de musique.


Dernières en date, les Artists Apps ajoutées au catalogue d'applications le 27 juin par le géant du streaming permettant aux artistes de se rapprocher encore un peu plus de leurs fans par le partage de leur expertise et recommandations musicales. L'une des particularité de ce nouveau genre d'applications est qu'elles sont administrées par les artistes eux-mêmes. Ainsi, quatre Artists Apps ont déjà vues le jour représentant les principaux genres musicaux (R&B, rock/metal, punk et electro) avec Quincy Jones, Tiesto, Rancid et Disturbed.


Le principe

Avec les Artists Apps, Spotify invite les musiciens à l'aider à organiser et catégoriser une bibliothèque musicale comptant aujourd'hui plus de 18 millions de morceaux. A travers la création d'application dédiées, Spotify permet aux artistes d'avoir leur propre espace et contenus originaux. Dans le cas de Quincy Jones, 3 pages intitulées "Stories" retracent en musique les moments clés de sa carrière. 


Un bon moyen pour Spotify de remédier à son manque de contenus originaux concernant les bios d'artistes quand on compare ce qui est proposé par d'autres sites musicaux tel que Last.fm. Dans la section album de l'application de Quicy Jones, les utilisateurs peuvent retrouver une sélection de ses oeuvres en tant qu'artiste et producteur.


L'intégration réussie des contenus garantit une continuité dans la navigation de l'internaute avec notamment  la présence d'actions natives de Spotify : l'ajout de morceaux à sa playlist ou encore le partage in-app, par email ou Facebook.

Une nouvelle forme de curation ?

L'autre caractéristique phare de ces nouvelles applications réside dans la valeur ajoutée apportée par l'artiste endossant le rôle de curateur. Le dj Tiësto en est le parfait exemple avec son application baptisée Club Life.


Ce dernier fait en effet figure de prescripteur en proposant sa sélection du meilleur de l'électro à travers différentes catégories : le single de la semaine, l'abum du mois, le top 20 et le festival du mois.
Des recommandations de choix pour tous les amateurs de musique électronique.


Cette nouvelle série d'applications n'est disponible pour le moment que sur ordinateur (au sein du menu "Apps") mais les playlists créées par les artistes peuvent, elles, être enregistrées et ainsi consultables sur terminaux mobiles.
Le cercle restreint de ces curateurs "célèbres" ne devrait pas tarder à s'agrandir puisque l'on parle déjà de la participation prochaine de Steve Aoki, autre figure du monde de l'électro.

Mélanie G.

mercredi 27 juin 2012

Rédaction web : n'oubliez pas les règles typographiques !

Quand on écrit pour le web, de nombreuses contraintes s'imposent, notamment en termes d'optimisation des contenus pour le référencement. De nombreux rédacteurs se plient à ces exigences, mais omettent de porter l'attention nécessaire à des éléments pourtant essentiels mais souvent oubliés : l'orthographe et les règles typographiques. Nous nous penchons aujourd'hui sur le respect des règles typographiques, qui, bien que souvent négligées, sont pourtant un gage de professionnalisme pour tout rédacteur. Pas toujours facile de toutes les respecter, mais un petit récapitulatif des principales règles peut s'avérer utile.

Good typography is invisible - Craig Ward

La ponctuation :


Rien de plus frustrant qu'un texte au fond intéressant, bien documenté mais dont la ponctuation laisse franchement à désirer. Rappelons ainsi quelques règles de base concernant le positionnement des caractères de ponctuation par rapport aux espaces (à noter, quand on parle de typographie, " espace " est un mot féminin).

Pas d'espace avant, une espace après :
  • la virgule - ex. : il était une fois, un blog sur la rédaction ;
  • le point - ex. : il était une fois un blog sur la rédaction. ;
  • les points de suspension - ex. : il était une fois un blog sur la rédaction...
Une espace avant, une espace après :
  • le point d'exclamation - ex. : il était une fois un blog sur la rédaction ! ;
  • point d'interrogation - ex. : il était une fois un blog sur la rédaction ? ;
  • point virgule - ex. : il était une fois ; un blog sur la rédaction.
Caractères avec une espace fine avant et après :
  • deux points - ex. : il était une fois - un blog sur la rédaction ;
  • tirets - ex. : il était une fois - un blog - sur la rédaction ;
  • guillemets - ex. : il était une fois un " blog " sur la rédaction.

Sur le web, pour éviter qu'un signe de ponctuation passe à la ligne, pensez à utiliser le caractère insécable   dans votre code source.

Abréviations :


Pas toujours évident de connaître par cœur toutes les conventions concernant les abréviations, voici donc un rappel des principales règles les concernant :
  • Une abréviation composée des premières lettres du mot se termine par un point - ex. : " synonyme " devient " syn. " ;
  • Une abréviation qui comprend la dernière lettre de ce mot n'a pas besoin de point - ex. : " compagnie " devient " Cie " ;
  • Enfin, une abréviation basée sur un groupe de mots n'a pas non plus besoin de point final - ex. : " Bon à tirer " devient " BAT ".

Majuscules et minuscules :


Dans la langue française, on est souvent tenté de mettre des majuscules partout. Cependant, il existe des contraintes assez strictes concernant leur usage.
  • L'une des règles typographiques les moins respectées concerne sans doute les majuscules et minuscules appliquées aux mots se référant aux populations, aux habitants ou aux langues. Dans le cas d'un nom : les Français, les Anglais, on met une majuscule. Dans le cas d'un adjectif : le peuple français, l'armée anglaise, on se contente d'une minuscule. Même chose pour les langues : " je parle espagnol " ne nécessite pas de majuscule ;
  • Il est vivement conseillé d'accentuer les capitales d'imprimerie. Cependant, et notamment sur le web, ce n'est pas toujours facile à mettre en place. Dans ce cas, un choix éditorial s'impose : accentuer toutes les majuscules, ou aucune.

Règles propres au web :


Certaines normes s'appliquent plus particulièrement à la rédaction pour le web.
  • On ne souligne pas un texte qui n'est pas un lien, ceci afin d'éviter d'induire en erreur les internautes qui sont habitués à cette convention ;
  • Éviter d'utiliser des polices à empattement, plutôt réservées au print .

 

Autres règles :

 

  • On écrit en lettres les chiffres inférieurs à 10. Au delà de 10, on peut les écrire en chiffres ;
  • Les énumérations sont séparées par des points virgules, et terminées par un point final.

Vous voici désormais armés rédiger vos articles en toute sérénité.

Stéphanie M.

lundi 25 juin 2012

Paper, l'app qui numérise vos idées dans un moleskine 100% digital

Imaginée par Fifty-three, une start-up new-yorkaise composée d’anciens employés de Microsoft, l’application Paper est le parfait compromis entre moleskine et tablette graphique. Se définissant comme point de départ de tout processus créatif, Paper permet de réaliser des esquisses numériques tout en conservant les outils (crayon, gomme, carnet) et les sensations du croquis papier. Un mariage réussi puisque l’application a dépassé les 1,5 millions de téléchargements deux semaines seulement après son lancement, début avril. Un succès qui s’explique notamment grâce à la beauté de son rendu qui a été récompensé lors des Apple Design Awards.



Le fonctionnement

Au lancement de l’application, aucune inscription n’est requise. Une vidéo de présentation en guise de tuto et l’utilisateur est paré à utiliser Paper. Son écran d’accueil, sobre, est pourvu d’une vue panoramique agrémentée de carnets numériques aux nombres de pages ajustables.

Un premier carnet de 21 pages est consultable, ce dernier permet d’explorer les nombreuses fonctionnalités de l’application, permettant ainsi de s’inspirer et de découvrir le potentiel de ses carnets.
Chacun de ces carnets dispose de 3 volets : le premier permet de supprimer la page, le second détermine les options de partage, et le troisième permet d’ajouter une page au carnet.


La version gratuite met à disposition les outils de base : un crayon, une gomme et une palette de 9 couleurs. Pour profiter pleinement de l’utilisation de Paper, les in-app purchase permettront d’ajouter de nouvelles fonctionnalités, comptez 1,59 € par outil.

L’application offre une originalité grâce à la fonction “rewind” ou “undo”. L’utilisateur peut annuler sa dernière actions en effectuant un mouvement circulaire à l’aide de ses deux doigts, laissant apparaitre un cercle “rewind” à l’écran. Une fonction bien rare sur les autres app de dessins qui n’offrent en général que l’outil gomme, difficile à manier avec précision.


Les +
  • Le design simple et épuré pour retrouver en toute facilité vos dessins et brouillons
  • La possibilité de personnaliser la couverture des carnets avec des images persos
  • La possibilité de modifier un dessin n’importe quand
  • La fonction partage est très ergonomique et peu intrusive
Les -
  • Bien que très bien pensée, la fonction rewind ne marche pas à tous les coups, le geste à effectuer avec deux doigts ne répond pas correctement, trois fois sur quatre, le geste dézoome au lieu de faire rewind.
  • Les limites de la version gratuite : un seul choix d’outil qui n’a rien à envier à d’autres app de dessins bien plus complète pour la même gratuité.
  • Le prix des outils 1,59€ l’outil seul, 5,49€ le pack essentiel (qui comprend tous les outils)
  • Pas de fonction de texte / d’écriture digitale ABC ou de police intégrée, tout est à réaliser avec les doigts ou éventuellement un stylet.


Après seulement trois mois depuis son lancement, Paper compte déjà des millions d’utilisateurs, conquis et impatients de se procurer les futurs outils qui viendront compléter leur palette. Un pari réussi pour ses développeurs qui ont misé sur l’in-app purchase afin de fidéliser le plus grand nombre.

Mélanie G.

vendredi 22 juin 2012

Des blogs aux tumblr : l'univers impitoyable de la communication !

Le monde de la communication et de la publicité, on le sait, aime beaucoup (faire) parler de lui. Un penchant narcissique qui a largement été encouragé par le web. L'arrivée des sites, blogs et autres tumblr leur a fourni une tribune toute trouvée pour laisser libre cours à leur envie de raconter leur quotidien. Il faut dire que celui-ci ne manque souvent pas de piment, que l'on travaille en agence ou en freelance. Entre les collègues d'open space monomaniaques / incompétents, les managers hystériques / nymphomanes et les clients capricieux / tyranniques, il est vrai que les anecdotes croustillantes ne manquent pas. Même si l'on ne saisit pas toujours tout le jargon qui les accompagnent, l'essence humoristique est bien présente. Petit tour d'horizon donc, de ce que le web nous offre de meilleur sur la vie des communicants :

Clients from Hell et Web Agency Fail :

Ces deux sites proposent de courtes citations, en anglais pour le premier, en français pour le second, pour la plupart issus de dialogues entre professionnels et clients. Il en résulte des situations souvent kafkaïenne entre deux mondes qui s'entrechoquent :



Entre les dialogues de sourds, les incompréhensions diverses, les remarques déplacées ou désobligeantes et les considérations faussement professionnelles, il y en a pour des heures entières de lecture (de quoi s'occuper pendant un brief client qui traîne en longueur par exemple).

Dans un autre registre, on retrouve les très (trop) nombreux clients pour lesquels tous les prétextes sont bon afin d'éviter de payer la prestation commandée. Voici l'une des meilleures du genre :

(en substance : Client : Je dois réellement vous payer ? Je pensais que c'était une blague ! Moi : Qu'est-ce qui a bien pu vous laisser penser ça ? Client : Vous êtes freelance ! Moi : Et... Client : Et bien vous travailler gratuitement ! Si l'on devait vous payer, on appellerait ça de la paidlance ou quelque chose du genre !).


A noter, Web Agency Fail est aussi présent sur twitter : @webagencyFAIL


Les blogs BD sur la vie en agence :

Les agences web / de com' / de pub possèdent intrinsèquement un très fort potentiel comique et graphique. Certains illustrateurs l'ont bien compris, et ont lancé des blogs décrivant leur quotidien rocambolesque. Très rapidement, leurs statistiques de visites ont explosé, et les éditeurs se sont intéressés au phénomène. Plusieurs blogs BDs consacrés au monde du travail se sont donc vus publiés, comme celui de la très talentueuse Kat Karsen, dont les récits au vitriol sont passé des pages de son blog Deconstructing Torino à celles d'un album intitulé "Bienvenue à l'Agence" :




Les tumblr

La plateforme de micro-blogging Tumblr connaît un succès croissant depuis sa création en 2007, en parallèle du retour en grâce du gif animé. C'est donc tout naturellement que les communiquants ont eux aussi adopté ces deux systèmes pour partager leurs anecdotes. Il y en a pour presque toutes les professions, du développeur au graphiste en passant par le référenceur :


Ce tumblr, animé par le blogueur Quentin Caillot, raconte ses expériences de la vie en agence par le biais de gif animés le plus souvent tirés de show télés ou de films. Des situations qu'on a certainement tous l'impression d'avoir déjà vécu :

Ce que je réponds à mon collègue quand il me demande si j’ai 5 minutes à lui accorder alors que j’ai 24 mails à traiter, 6 messages sur mon répondeur et 48 notifications Skype.


Plus orienté technique, les joies du code, créé par le Nicolas Lecointre, rédacteur chez Presse Citron, regorge tout de même de potentiel comique qu'on l'on peut comprendre même quand on n'est pas développeur :

quand un projet crashe 30 minutes avant sa présentation

Il s'agit d'un tumblr contributif, n'hésitez donc pas à proposer vos propres posts !


Très largement inspiré du tumblr précédent, Les joies du SEO applique le même principe, mais pour les référenceurs cette fois :

<title>Tous les matins, quand tu analyses tes positions</title>


Et pour finir, la version orientée graphisme / graphimse :

Quand on te demande ce qui a motivé tes choix graphiques.

Bonne lecture !

Stéphanie M.

mercredi 20 juin 2012

Neen, l'application mobile qui va révolutionner votre manière de communiquer

Aujourd'hui le collectif Digitives a choisi de vous présenter un projet en passe de révolutionner nos échanges numériques. Zoom sur Neen, une application mobile qui revisite les interactions sociales de manière ludique et poétique.


Designer graphique de profession, Geoffrey Dorne l'est aussi par passion à travers le partage et la création d'outils numériques innovants et accessibles par le plus grand nombre. Une expertise dont il fait part quotidiennement sur son blog Graphism mais également sur le célèbre site d'informations Owni, avec son billet du vendredi, échantillon de ses meilleures trouvailles de la semaine. 


Quand il ne blogue pas, Geoffrey Dorne imagine des sites alliant l'utile à l'agréable tels que Sublyn, un plan du métro parisien interactif relié à Twitter ou encore J'affiche.fr, un décryptage de l'actualité sous forme d'affiches. 

Des expérimentations sur les différents usages du web qu'il mène également à l'EnsadLab Paris, en tant que chercheur avec pour projet phare Neen. Derrière ses quatre lettres se cache  "Non-Verbal Emotional Expérience Of Notification", un concept d'application mobile repensant en profondeur la présence numérique à travers la communication non-verbale.


De quelle manière communiquons-nous nos émotions ? Quelle type de notification choisissons-nous pour transmettre un sentiment particulier ? Autant de questions sur lesquelles s'est penché Geoffrey Dorne afin d'optimiser l'interface homme-machine à travers le prisme de la communication phatique.
Cette réflexion, le designer l'a initiée en 2009 sous la tutelle de Rémy Bourganel et Etienne Mineur ainsi que Stefana Broadbent, docteur en sciences cognitives. Car loin de proposer une énième application sociale au design léché, Geoffrey Dorne a souhaité axer ses recherches sur le plan anthropologique afin de placer l'être humain ainsi que son milieu culturel au centre du projet. Neen a donc pour objectif de proposer une nouvelle façon d'interagir sur les différents supports numériques.

La métaphore de la porte

Avant de concevoir tout prototype, Geoffrey Dorne s'est intéressé à la nature des échanges, plus particulièrement à la communication non-verbale. Pour parfaire ce travail de recherche, le designer a eu l'idée de distribuer à son entourage des carnets au sein desquels les personnes étaient amenées à répondre à une série de questions basiques comme pointues. Très vite, il s'est aperçu que beaucoup d'entre elles avaient recours à des dessins ou métaphores pour décrire leurs expériences. 

Diaries, point de départ du projet Neen

C'est donc à partir de ce constat que Geoffrey Dorne a choisi pour métaphore centrale : la porte. Symbole de séparation entre les individus : fermée lorsque la personne est absente, ouverte comme invitation au dialogue et à la rencontre, une représentation universelle pour illustrer au mieux la communication non-verbale.

Doors, la communication tactile et rythmique

Outre cette représentation graphique, la porte permet également d'interagir avec un de ses contacts en toquant comme on le ferait dans la vie réelle. De l'autre côté de l'écran, le destinataire verra lui, la photo de la personne clignoter comme signe de présence. En toquant plus ou moins rapidement, la personne peut moduler l'intensité de la présence qu'elle souhaite laisser.

Un nouvel usage du message

A cette porte, l'utilisateur pourra également y glisser des lettres dans son entrebaillement. Un moyen ingénieux de laisser un message à une personne absente, de façon non-intrusive, en la glissant intuitivement par le biais de l'écran tactile. Le message peut être complété ou récupéré selon l'appréciation de son expéditeur. Une notion de temporalité est aussi prévue permettant à l'utilisateur de déterminer un temps donné pour un type d'attention précise.

Messages, interactivité et temporalité
Neen offre donc un visage plus humain à la communication non-verbale jusqu'ici absente ou peu représentée sur les supports numériques. S'il n'est pas encore commercialisé, le projet fait déjà beaucoup parler de lui et a pu être présenté début juin lors du TedxParisUniversité par son créateur. Une vidéo qui vaut le détour si vous avez été conquis par ce prototype !

Mélanie G.

lundi 18 juin 2012

Télétravail, management à distance et travail nomade, les modes de travail de demain ?

Travailler chez soi quelques heures par semaine ou en permanence, se regrouper dans des centres de télétravail aménagés, les possibilités sont aujourd'hui multiples, et adaptées aux envies et aux besoins de ceux qui souhaitent tenter l'aventure du télétravail. Beaucoup de métiers, notamment dans l'informatique et les télécoms, ne nécessitent plus désormais qu'une connexion internet et un terminal, et la génération des Digital Natives, qui arrive sur le marché du travail, ne devrait que renforcer cette tendance. Gain de temps, avantages écologiques et sécuritaires grâce à la réduction des trajets en voiture, salariés moins stressés et plus efficaces, le télétravail offre de nombreux avantages mais nécessite une organisation dans l'entreprise différente et plus rationalisée.

Télétravail vu par Laurence Bentz pour Digitives (Tous droits réservés)

Grâce à un accès facilité à Internet, aux ordinateurs portables et aux smartphones, travailler à distance devient bien plus facile, et séduit de plus en plus de salariés et d'entreprises. Si le télétravail est une pratique assez répandue dans plusieurs pays, et notamment en Scandinavie et aux États-Unis, c'est une idée qui commence à peine à faire son chemin en France. Petit à petit, certaines entreprises et organismes s'engagent en faveur de ce mode de travail atypique. Le télétravail a d'ailleurs fait son entrée dans le code du Travail il y a quelques semaines. Un moyen d'encadrer cette pratique et d'éviter les abus : il est notamment impossible de "forcer" un salarié à travailler à distance s'il ne le souhaite pas, et dès lors que ce dernier souhaite interrompre le télétravail, il est prioritaire pour retrouver un poste. Cette loi précise également que tous les coûts liés à la pratique du télétravail sont à la charge de l'employeur. Enfin, tout comme dans le cadre d'un travail "classique", les plages horaires où le salarié peut être contacté sont fixés en concertation avec celui-ci.

En ce qui concerne le statut du télétravailleur, le choix est large. Celui-ci peut en effet être salarié de son entreprise, mais aussi auto-entrepreneur, en entreprise individuelle ou en portage salarial. Tout dépend de sa façon de travailler et de ses envies.

Objectif : améliorer les conditions de travail des salariés


Dans de nombreuses régions, et notamment aux abords de la capitale, se rendre sur son lieu de travail peut très vite virer au cauchemar : longs trajets, embouteillages, grèves, les salariés passent un temps non négligeable dans les transports, une source de fatigue et de stress qui nuit grandement à leur vie sociale et familiale. L'union départementale des associations familiales de l'Oise a bien compris cette problématique, et a récemment présenté un projet de centres familiaux de télétravail. L'idée : fournir un cadre de travail proche du lieu de vie, mais en conservant des conditions de travail identiques à celles dont bénéficie le salarié dans son entreprise. On parle dans ce cas de travail dans un tiers-lieu. Ces espaces de coworking, regroupant une vingtaine de salariés provenant d'entreprises différentes, disposent ainsi d'un environnement de travail professionnel, et évitent l'isolement souvent inhérent au télétravail. Enfin, pour éviter la dégradation du lien entre l'employé et son entreprise, il est prévu que ce dernier y retourne au moins un jour par semaine.

Plusieurs grandes entreprises françaises ont elles aussi fait le choix de favoriser le développement du télétravail pour ses salariés qui le souhaitent. Renault fait d'ailleurs figure de pionnier en la matière puisque l'entreprise a signé un accord de télétravail en 2007. Aujourd'hui plus de 1000 salariés de l'entreprise travaillent à domicile, et presque tous les métiers de l'entreprise sont désormais susceptibles d'être réalisés en télétravail.

Miser sur les outils collaboratifs


Intranets et extranets, réseaux sociaux d'entreprise, logiciels de suivi de projet ou encore e-learning, de très nombreux outils permettent aujourd'hui de s'organiser et de maintenir le lien entre le télétravailleur et l'entreprise.

On pense bien sûr à Skype, ce logiciel de téléphonie IP est très utile pour maintenir la communication entre l'entreprise et les télétravailleurs. Ses fonctionnalités de conférences téléphoniques et de tchat permettent de lever la barrière de la distance.

Si les échanges par mail sont incontournables, pour éviter de surcharger les boîtes mail, les outils collaboratifs hébergés tels que ceux que proposent Google (Documents, Agenda) sont idéals pour travailler à plusieurs sur un même projet. Le partage de listes de tâches par le biais d'outils comme Evernote peut aussi s'avérer très pratique. Les ressources proposées par le cloud computing (Dropbox ou Google Drive) sont aussi extrêmement utiles pour l'échange de données. Pensez enfin aux versions "portables" de certains logiciels, exécutables sur n'importe quel ordinateur depuis une simple clé USB.

Gérer son entreprise à distance


Le télétravail n'est bien sûr pas réservé aux employés. Cadres, managers et même patrons peuvent eux aussi faire le choix du travail à domicile. C'est le choix qu'a fait Jean-Baptiste Descroix-Vernier, PDG et fondateur de Rentabiliweb. Dans un entretien accordé à L'Express, ce dernier explique que sa disponibilité auprès de ses équipes est bien plus importante de cette façon. Il réunit ses salariés pour une réunion sur Skype une fois par mois, offrant ainsi une proximité bénéfique à la communication interne de l'entreprise. Hyperconnecté et organisé, ce dirigeant est un adepte fervent des nouvelles technologies, des applications mobiles et du cloud computing. L'idéal pour ce travailleur nomade qui doit pouvoir accès à ses dossiers quel que soit l'endroit où il se trouve.

Le travail à distance serait donc en train de trouver sa place dans le paysage du travail français, incité en cela par la génération Y qui serait même prête à être moins payée en contrepartie d'un emploi en télétravail.

Infographie Wrike sur le travail à distance

Grâce aux outils de communication actuels, il permet même le travail collaboratif et des échanges constants entre les différents partis. Malheureusement, le télétravail a encore mauvaise presse auprès de certaines entreprises et de leurs managers, et les inconvénients (isolement, abus) persistent. Il est donc important de veiller à certains points :
  • Accompagner le salarié dans la préparation et la concrétisation de son projet de télétravail pour que la transition se passe le mieux possible. 
  • Favoriser la communication et ne pas rompre le lien entre le télétravailleur et son entreprise
  • Valoriser le travail à distance en temps de mode de travail à part entière.
  • Organiser le temps de travail de manière efficace.

Et pour en savoir plus sur le télétravail, n'hésitez pas à consulter le Guide du Télétravail proposé par Ze Village.

Stéphanie M.

vendredi 15 juin 2012

Museek #11 : La revanche du concombre masqué

Aujourd’hui dans Museek nous alors aborder un sujet quasiment tabou pour les geeks ! Bien loin des pizzas, burgers, Chocapic, pots de Nutella ou toute autre forme de nourriture geek, nous allons voir qu’il est possible de faire de la musique à l’aide de LEGUMES divers et variés.


Mais comment donc produire un son avec un légume ? Alors bien sur l’idée d’utiliser des courges ou autres légumes avec une grand partie creuse à l’intérieur comme sorte de batterie va peut-être vous venir à l’esprit. Mais comme nous le montre Koyama Junji, un japonais passionné de musique végétale, il est possible de réaliser un grand nombre d’autres instruments, avec des techniques différentes et des sons les plus variés les uns que les autres :



C’est donc à l’aide de courgettes, poivrons, carottes ou encore radis que ce musicien en herbe en légume nous propose de nombreux morceaux de musique sur sa chaine Youtube. L’instrument qui revient le plus souvent est sans nul doute l’ocarina. Et quoi de mieux que Zelda quand il s’agit d’ocarina ! Voici donc le chant du temps :



Mais il n’est pas le seul musicien à faire de la musique avec des légumes. On retrouve ainsi cet autre Youtubeur dont le seul défaut semble être d’avoir au minimum retouché le son ou au pire avoir complètement truqué la vidéo. Mais la performance est là :



Depuis 1998 sévit aussi un orchestre complet, le Vienna's Vegetable Orchestra. Composé d’une dizaine de musiciens, ils jouent de la musique contemporaine, rythmique et aux influences jazzy. Avant chaque concert, ils refabriquent à nouveau leurs instruments à partir d’un peu plus de 30 Kg de légumes. La vidéo suivante n’est pas de très bonne qualité mais donne un bon aperçu du travail qu’un tel type de musique implique :



Depuis, un autre orchestre, le London Vegetable Orchestra a également vu le jour.

Et pour conclure avec un petit clin d’œil au Festival Strasbourg Chicago qui s’est achevé il y a peu, voici une vidéo qui nous montre qu’on peut aussi faire de la musique avec des fruits !



Yves G.

mercredi 13 juin 2012

6 bonnes pratiques pour passer maître dans l'art de commenter

Améliorer sa visibilité et son linking par le biais des commentaires est une technique de référencement qui peut s'avérer efficace si elle est utilisée à bon escient ! Découvrez les bonnes pratiques et pièges à éviter pour maîtriser l'art de commenter.



1. Identifier les prescripteurs

Avant de vous lancer tête baissée dans cette entreprise, il vous faut impérativement déterminer quels sont les médias influents de votre domaine. Tirez également profit des sites faisant partie de votre veille quotidienne pour y faire entendre votre voix. Ne faites pas impasse sur les blogs à faible audience, votre participation sera accueillie d'autant plus chaleureusement par des administrateurs moins habitués à être sollicités. Et même si votre commentaire ne sera pas autant mis en valeur en terme de visibilité que sur un blog qui n'a plus sa réputation à faire,  ce dernier aura plus de chance d'être lu, partagé et apprécié. 


 2. Soigner sa carte de visite

Quoi de plus désagréable pour une personne que de ne pas savoir qui se cache derrière un commentaire ?Aussi, pour éviter d'être apparenté à un robot spammeur et voir votre commentaire effacé, prenez soin de vous présenter ou tout du moins de vous créer un profil avec photo avant de laisser toute réaction sur un article. Veillez à la résolution et au bon cadrage de votre avatar afin qu'il puisse s'adapter à tout type de plateforme.


3. Rester constant

Autre point à ne pas négliger pour augmenter les chances de voir votre commentaire publié : l'uniformisation de votre image sur la toile. Si vous êtes déjà actif sur d'autres réseaux telles que Twitter ou encore Linkedin, et que votre communauté est habituée à vous voir sous un pseudo et un avatar précis, conservez cette signature lorsque vous commenterez ! Intervenir avec un visage déjà familier vous permettra d'établir plus rapidement une relation de confiance avec l'auteur de l'article. La première impression est cruciale dans l'accueil de votre commentaire, mettez alors toutes les chances de votre côté !

4. Commenter de manière constructive

Une pratique souvent délaissée pour des commentaires n'ayant comme simple objectif que le spam ou de la publicité déguisée. Si vous souhaitez promouvoir votre activité, gardez à l'esprit que l'auteur de l'article n'est pas un client mais un prescripteur ! Faites donc preuve de tact en proposant un commentaire instructif plutôt que commercial.
A éviter également, sauf cas exceptionnel, les réactions "bateau" du type "super article !" qui n'apporteront rien à la discussion et seront dans certains cas pris pour de la fausse complaisance. Ne passez donc pas vos journées à inonder vos blogs favoris de ce genre de commentaires, ils agaceront à la fois l'auteur de l'article que ses lecteurs venus chercher des réactions intéressantes au sein de cet espace d'expression. Préférez un commentaire mettant en valeur votre expertise et vous serez alors peut-être sollicité pour du guest-blogging !


5. Oser la contradiction

Vous êtes en désaccord avec les propos tenus par l'auteur ? Vous souhaitez nuancer un passage précis ? Faites le savoir ! S'il est fondé, votre commentaire aura plus de chance d'être remarqué tant par l'administrateur du blog que par les lecteurs. Veillez néanmoins à partager votre point de vue de manière ouverte et respectueuse afin d'éviter de froisser la susceptibilité de vos interlocuteurs.


6. Partager son expérience

La majeure partie des commentaires est motivée par l'envie de se faire connaître et de parler de son travail. Aussi, si vous souhaitez partager l'url d'un de vos articles, il est conseillé d'introduire un minimum votre démarche. En agissant en totale transparence et en proposant un commentaire riche d'informations, vous vous optimiserez votre visibilité ainsi que votre stratégie de linking avec succès.

Mélanie G.

lundi 11 juin 2012

Paper Camera, tournez vos propres dessins animés avec votre smartphone !

Focus aujourd'hui sur une application photo particulièrement intéressante. En lieu et place des filtres photo-réalistes que l'on nous propose généralement d'appliquer a posteriori sur nos clichés, Paper Camera nous offre la possibilité de transformer nos photos en aquarelles, en comic books, en mangas, en dessins crayonnés, et bien plus !





 Premier avantage de cette application, le filtre sélectionné s'applique instantanément dans l'aperçu de l'appareil photo, ce qui vous permet de visualiser immédiatement l'image que vous souhaitez prendre. Libre à vous ensuite de tester l'un des 12 filtres proposés avant de prendre votre cliché. De la même façon qu'une app photo classique, Paper Camera vous permet également d'appliquer des filtres à des photos issues de votre galerie.

Application du filtre Bleaching

L'application est particulièrement fluide, et ne requiert aucun délai de chargement, ce qui rend son utilisation particulièrement agréable. L'aspect "papier" de son interface utilisateur apporte un côté très ludique à l'application, caractéristique renforcée par sa simplicité de prise en main. En effet, le changement de filtre, ainsi que les différents réglages proposés (contraste, luminosité, nombre de points, lignes, etc.) se font très simplement. Un gros bouton symbolisant un appareil photo fait office de déclencheur. Quant au rendu des filtres, il est particulièrement impressionnant, notamment en ce qui concerne Comic Boom, Sketch Up, Bleaching, Gotham Noir, Granny's Paper et Pastel Perfect.

Interface de Paper Camera

Mais ce qui fait toute l'originalité de cette application est bel et bien l'utilisation de ces même filtres sur la fonction caméra de votre appareil photo. Avec le même caractère intuitif et la même réactivité, vous pouvez donc transformer vos vidéos en véritables dessins animés. Attention cependant à utiliser un smartphone suffisamment puissant, car ce mode d'utilisation de la caméra est assez gourmand. Cet usage devrait  néanmoins enchanter tous les réalisateurs en herbes avides de modes de tournage originaux ! Plus besoin de savoir dessiner ou de passer des heures au-dessus de sa table à dessins pour filmer vos propres films façon graphic novel.

Enfin, un bouton de partage permet de diffuser immédiatement votre production artistique par mail, sur Facebook, Twitter et même Youtube dans le cas d'une vidéo. Disponible sur Itunes et sur Google Play à un tarif plus qu'intéressant pour un produit de ce type, Paper Camera est une application photo incontournable !

Stéphanie M.

vendredi 8 juin 2012

Top 10 des stations d'accueil les plus originales

Après vous avoir présenté les imprimantes de demain, le collectif Digitives vous propose un tour d’horizon de ce qu’il se fait de plus original en matière de dock - station d’accueil pour votre iDevice.



iAcoustic, le revival du gramophone

Un ampli retro qui rappelle le design des anciens gramophones, ou comment allier vintage et new age. Côté son, comptez 60 décibels pour cet objet qui utilise ni plus ni moins les lois de la physique acoustique. Cette station a été réalisée par le studio coréen aBITE Design. Le studio est actuellement dans l’attente d’un brevet pour sa création.





Le Dock en matière noble signé Bensimon

Les téléphones ont depuis peu remplacés les réveils sur nos tables de nuit, ce phénomène a inspiré Jonas Daron dans la création de cette station conçue entièrement en bois. Une application gratuite est à télécharger pour profiter un maximum de cette station d’accueil. Ce produit est disponible sur le site Bensimon.






iRetroPhone, donnez un coup de vieux à votre iPhone

Ce dock iPhone donne une chance à tous les Digital Natives de revivre les années 70 et les téléphones à cadran. Cet accessoire se couple à une application gratuite qui remplacera votre clavier numérique par un cadran rotatif old school. Ce gadget est disponible chez USB Fever.




Berlin Bloombox, du carton et un ampli intégré

Ce dock est un objet de décoration imitant parfaitement les sound blasters des années 80, seul détail et atout, il est en carton ce qui facilite son transport dans la jungle urbaine. Le créateur Axel Pfaender vient tout juste de réunir les fonds nécessaire à la réalisation de cet objet. Affaire à suivre sur Kickstarter...



                                                      
                                                       Toast! dock revisite le grille-pain

Ultime bond en arrière avec cet accessoire insolite qui imite parfaitement les grille-pain des années 60. L’appareil, à la manière d’un toaster, éjecte votre iPod ou iPhone pour vous garantir des réveils en musique. Le produit est en pré-commande sur le site du constructeur Gavio.




Possession Book, le dock passe partout

Avis aux accros de lecture, ce deck sera votre nouveau livre “high-tech” de chevet ! Possession Book permet de recharger votre iPod ou iPad et existe dans plus d’une soixantaine de modèles. Il vous reste donc à choisir votre oeuvre préférée et le nombre d’ouvrages que vous souhaitez sous ce dock hors du commun !



                                                      
Le dock éco-responsable

Avec ce design ultra-moderne, ce dock fait office de véritable objet de décoration. Et pour couronner le tout, il fonctionne à l’énergie solaire ! Un bon moyen d’économiser de l’argent tout en restant écolo.






Le dock taillé dans l’arbre 

Comme son nom l’indique, iTree est un tronc d’arbre muni d’un dock pour connecter votre terminal mobile.  Ce véritable objet de déco est sans conteste le dock le plus grand et plus noble sur le marché. Cet objet est travaillé sur-mesure à la demande, il commence à 2 mètres et peut atteindre jusqu’à 4 mètres ! Reste plus qu’à bouger les meubles pour faire de la place ! Découvrez iTree sur le site du studio KMKG



                                                       Audio Sofa et son dock intégré

Installez-vous confortablement et laissez-vous porter par la musique grâce à ce canapé audio. Muni d’enceintes, ce dernier comporte également un dock pour votre iPhone, iPod ou lecteur mp3.








Un dock pour les nostalgeeks

Cet accessoire retro-geek allie les nouvelles technologies et les indémodables Légo. La prise jack fournie permettra de connecter n’importe quel baladeur mp3. Les briques blanches contrôlent la mise en marche, l’arrêt et le son. Un must have pour tous les natifs digitaux de la planète . Ce dock est disponible chez Cadeau Maestro.



Justine P.

mercredi 6 juin 2012

Easel.ly : l'outil incontournable pour créer facilement vos infographies

Créer sa propre infographie était jusqu'alors un exercice réservé aux initiés. Difficile, en effet, d'obtenir un visuel autant esthétique qu'informatif sans être doué en graphisme et muni des bons outils. Easel.ly vient mettre un terme à cette injustice en permettant à n'importe quel internaute de transformer ses données factuelles en un véritable contenu viral.

aperçu de la page d'accueil d'Easel.ly

L'idée de démocratiser davantage l'usage de l'infographies est apparue comme une nécessité pour Neil Harris et Patrick Alcoke. Les deux entrepreneurs californiens, alors habitués à tout faire en ligne, ont décidé de créer leur propre outil après avoir constaté l'absence de services en ligne proposant la création simple et rapide d'infographies. Dans les pas de Visual.ly, pionnier du genre, Easel.ly tente de se démarquer en proposant un service plus intuitif et permissif.

Mode d'emploi

Une inscription au préalable est requise avant de pouvoir tester l'outil de création en ligne. Une fois cette formalité accomplie, la première étape consiste à choisir le thème de l'infographie. 6 modèles appelés "vhemes" peuvent être utilisés comme base de votre infographie.


Outre la bibliothèque d'objets mise à votre disposition, un large choix d'icônes ainsi que d'options de mise en forme de texte vous permettront d'habiller au mieux vos données. Des éléments externes peuvent être ajoutés à votre visuel grâce à la fonction d'upload. L'ensemble des étapes de création de votre infographie est facilitée grâce au drag and drop et l'aperçu en temps réel, rendant l'utilisation de l'outil très intuitive.


Après avoir sauvegardé votre visuel, il ne vous reste plus qu'à le partager ! La plateforme vous propose alors soit de le télécharger, de récupérer son lien ou le code embed pour l'intégrer au sein de votre site.
Vos infographies peuvent être visibles publiquement ou en accès privé, selon votre appréciation. Easel.ly est également une plateforme communautaire puisqu'elle invite ses utilisateurs à partager leurs infographies avec la possibilité de les "liker".

Les +

  • la facilité de prise en main de l'outil par tout type d'utilisateur
  • la création d'une infographie de A à Z sans quitter la fenêtre de son navigateur
  • les options d'export des visuels (jpg, png, svg ou pdf)
Les - 
  • le choix limité au sein de la palette de couleur
  • l'absence d'accentuation dans les polices 
  • le nombre réduit de thèmes mis à disposition

Des points faibles à nuancer pour une plateforme en pleine version béta qui compte néanmoins déjà plus de 10 000 infographies créées.

Et pour conclure le test de cette plateforme, le collectif Digitives vous a concocté sa propre infographie avec pour objet d'étude : les lecteurs du blog !

Infographie de l'audience du blog depuis sa création

Mélanie G.

lundi 4 juin 2012

Playlist Digitives #19

Atlas Sound - Shelia
Best Coast - Last Year
Camille - Mars is no fun
Daniel Rossen - Golden Mile
Electric Guest - Awake
Frànçois and the Atlas Mountains - Otages
Hot Chip - Flutes
Jack White - Freedom at 21
Little Scream - The Heron and the fox
Richard Hawley - She brings the Sunlight
Santigold - Disparate Youth
Sigur Rós - Gobbledigook
Sleigh Bells - Demons
The Proper Ornaments - You Still


Playlist #19 by Digitives on Grooveshark

Digitives

samedi 2 juin 2012

Festival Strasbourg Chicago 2012, le live report #4

Dernier concert de cette édition 2012 du festival, avec Manuel Etienne et le Strasbourg Chicago Big Band. C'est un public électrisé qui a investi la Laiterie pour cette soirée de clôture.

Manuel Etienne - Crédit : Yves Gendrault

Manuel Etienne et ses musiciens ont enchanté l'audience avec leurs mélodies variété pop, avant d'être rejoints sur scène par Musikanto, Ami Saraiya, Chapel Hill et Aircrafbusters pour un set endiablé. Les musiciens ont enchaînés reprises de classiques américains et compositions personnelles de chacun des groupes.

Manuel Etienne - Crédit : Yves Gendrault

Fabien Pilard (Manuel Etienne) - Crédit : Yves Gendrault

Nathan Symes et Fabien Pilard (Manuel Etienne) - Crédit : Yves Gendrault

Nathan Symes et Fabien Pilard (Manuel Etienne) - Crédit : Yves Gendrault


Manuel Etienne et Nathan Symes - Crédit : Yves Gendrault

Ami Saraiya et Shirley Rogers (Strasbourg Chicago Big Band) - Crédit : Stéphanie Munier

Musikanto, Aurélien Troesch et Manu Boch (Strasbourg Chicago Big Band - Crédit : Stéphanie Munier

Ami Saraiya (Strasbourg Chicago Big Band) - Crédit : Stéphanie Munier

Aurélien Troesch (Strasbourg Chicago Big Band) - Crédit : Stéphanie Munier

Ami Saraiya et Shirley Rogers (Strasbourg Chicago Big Band) - Crédit : Stéphanie Munier

Shirley Rogers (Strasbourg Chicago Big Band) - Crédit : Stéphanie Munier

Shirley Rogers (Strasbourg Chicago Big Band) - Crédit : Stéphanie Munier

Shirley Rogers (Strasbourg Chicago Big Band) - Crédit : Stéphanie Munier

Ami Saraiya (Strasbourg Chicago Big Band) - Crédit : Stéphanie Munier

Musikanto (Strasbourg Chicago Big Band) - Crédit : Stéphanie Munier

Musikanto (Strasbourg Chicago Big Band) - Crédit : Stéphanie Munier

Nathan Symes (Strasbourg Chicago Big Band) - Crédit : Stéphanie Munier

Musikanto (Strasbourg Chicago Big Band) - Crédit : Stéphanie Munier

Nathan Symes (Strasbourg Chicago Big Band) - Crédit : Stéphanie Munier


En attendant de les retrouver l'année prochaine, nos lecteurs parisiens peuvent aller écouter Musikanto à l'Entrepôt le lundi 4 juin, et pour tous les autres, écoutez tous les artistes du festival sur notre webradio. A bientôt !

Digitives