# 1
Artiste : Chet Faker
Titre : Built On Glass
Artwork : Tin & Ed
Pour son premier album, l’australien Nicholas James Murphy, officiant sous le nom de scène Chet Faker, n’a rien laissé au hasard. Encensé par la critique, “Built on Glass” est le fruit du mariage réussi entre musique électro minimaliste et influences issues de la soul et de la folk.
Un minimalisme que l’on retrouve d’ailleurs dans la direction artistique signée Tin & Ed. Le duo a souhaité travailler sur la coexistence de la force et de la fragilité, deux thèmes centraux de l’album “Built on Glass”, matérialisée à travers une série de natures mortes comme cette main sur la pochette de l’album, portant les stigmates d’un passé douloureux. Élu meilleur artwork 2014 aux Aria Awards, cette cover restera incontestablement gravée dans les esprits.
# 2
Artiste : Afghan Whigs
Titre : do to the beast
Artwork : Amanda Demme
Après 16 ans d’absence, le groupe de rock alternatif américain revient sur le devant de la scène avec “Do to the Beast”, son 7e opus. Un retour synonyme de changement : nouveaux membres, nouveaux arrangements musicaux et une pochette d’album au visuel percutant.
Pour la réalisation de l’artwork, le chanteur d’Afghan Whigs, Greg Dulli, a souhaité mettre à l’honneur le travail d’une amie de longue date : la photographe américaine Amanda Demme en choisissant un de ses portraits en noir et blanc. L’artiste n’a jamais souhaité livrer d’explications sur son oeuvre, Greg Dulli a lui été attiré par la violence qui se dégage de cette photo laissant penser à une explosion.
# 3
Artiste : Foster The People
Titre : Supermodel
Artwork : Young & Sick
La couverture de Supermodel a été réalisée par Young & Sick, un véritable labo d'art qui donne autant dans l'illustration et le design que dans la musique et la mode. Déjà sollicité par le groupe pour leur premier album (Torches, 2011), Foster The People a cette année vu les choses en grand.
crédits : howard-f |
En effet, en lieu et place du teasing habituel, le groupe a utilisé l'artwork du disque pour créer une impressionnante fresque de plus de 30m sur les murs de Los Angeles. Le street artist californien Daniel Lahoda a accompli ce travail titanesque du 29 décembre 2013 au 9 janvier 2014.
Découvrez le time-lapse de la création de cette fresque.
# 4
Artiste : Spoon
Titre : They Want My Soul
Artwork : Todd Baxter
Titre : They Want My Soul
Artwork : Todd Baxter
Pour son 8e album, le groupe de rock américain Spoon nous fait remonter le temps avec une identité visuelle basée sur un thriller psychologique tout droit sorti des années 70.
Une idée originale que l’on doit au photographe Todd Baxter qui, loin de se cantonner à la réalisation de l'artwork, a proposé tout un univers pour “They want my soul” avec une série photographique et un clip pour le single “Inside Out” aux allures de science-fiction.
# 5
Artiste : Karen O
Titre : Crush Songs
Artwork : Karen O
L'année 2014, ou la consécration pour la chanteuse des Yeah Yeah Yeahs ? Elle co-écrit un titre avec Spike Jonze pour la BO du film Her, 'The Moon Song' qui sera même nommé aux Oscars. Puis vient son album 'Crush Songs' qui parle d'amour et du passé. Les chansons n'avaient pas pour vocation de sortir sur un album. Écrites en 2007 dans l'intimité de son appartement New-Yorkais, elles sont une invitation à remonter le temps, celui où la chanteuse pensait ne plus jamais pouvoir tomber amoureuse suite à une rupture douloureuse qui aura notamment inspiré le titre poignant : “Maps”.
A l'image de l'artwork au stylo bic, le disque est livré avec des anciennes notes, témoins d'un passé que la chanteuse semble enfin assumer.
Titre : Crush Songs
Artwork : Karen O
L'année 2014, ou la consécration pour la chanteuse des Yeah Yeah Yeahs ? Elle co-écrit un titre avec Spike Jonze pour la BO du film Her, 'The Moon Song' qui sera même nommé aux Oscars. Puis vient son album 'Crush Songs' qui parle d'amour et du passé. Les chansons n'avaient pas pour vocation de sortir sur un album. Écrites en 2007 dans l'intimité de son appartement New-Yorkais, elles sont une invitation à remonter le temps, celui où la chanteuse pensait ne plus jamais pouvoir tomber amoureuse suite à une rupture douloureuse qui aura notamment inspiré le titre poignant : “Maps”.
A l'image de l'artwork au stylo bic, le disque est livré avec des anciennes notes, témoins d'un passé que la chanteuse semble enfin assumer.
# 6
Artiste : Eagulls
Titre : Eagulls
Artwork : Andy Jones
Le photographe Andy Jones a réussi le pari de faire vivre l'artwork du groupe anglais Eagulls (déjà sollicité pour les singles de l'album éponyme). La recette miracle serait d'appartenir au même courant : le brit punk.
En feuilletant le portfolio du photographe, on y découvre des clichés captant les délires de notre décennie, sans instagram mais dans une ambiance plus punk-polaroïd.
Une voiture brûlée au milieu d'une cité déserte, comme un appel à l'aide, un cri de révolte au pays de la couronne : le punk n'est pas mort.
# 7
Artiste : The Twilight Sad
Titre : Nobody wants to be here and nobody wants to leave
Artwork : DLT Design
# 8
Artiste : Interpol
Titre : El Pintor
Artwork : David Calderley - Graphic Therapy
Au-delà de l’idée astucieuse de l’anagramme comme titre d’album, le groupe de rock qu’on ne présente plus, a souhaité mettre en valeur la sonorité et l'harmonie de ces deux mots ainsi que leur complémentarité avec l’image de fond. C’est à partir d’études de mains datant des années 30 que le designer graphique David Calderley a créé l’artwork d’’El Pintor” en ajoutant au passage une couleur supplémentaire à la signature visuelle du groupe symbolisée par l’alliance du rouge et du noir.
Autre temps fort pour “El Pintor”, la réalisation d’une fresque pour le single “Everything Is Wrong” par le street artist Shepard Fairey reprenant les éléments clés de l’artwork principal avec la présence des mains et d'anagrammes.
Titre : Eagulls
Artwork : Andy Jones
Le photographe Andy Jones a réussi le pari de faire vivre l'artwork du groupe anglais Eagulls (déjà sollicité pour les singles de l'album éponyme). La recette miracle serait d'appartenir au même courant : le brit punk.
En feuilletant le portfolio du photographe, on y découvre des clichés captant les délires de notre décennie, sans instagram mais dans une ambiance plus punk-polaroïd.
Une voiture brûlée au milieu d'une cité déserte, comme un appel à l'aide, un cri de révolte au pays de la couronne : le punk n'est pas mort.
# 7
Artiste : The Twilight Sad
Titre : Nobody wants to be here and nobody wants to leave
Artwork : DLT Design
Pour son nouvel album, le groupe de rock écossais “The Twilight Sad” poursuit sa collaboration avec DLT Design, illustrateur attitré du label Fat Cat Record. Le groupe semble avoir trouvé l’interlocuteur priviliégié, capable de traduire au mieux ses chansons en images.
Contrairement à “Fourteen Autumn & Fifteen Winters”, leur précedent opus, l’identité du nouvel album de the Twilight Sad se veut beaucoup plus lugubre et mélancolique, en accord avec ses chansons telles que “Sometimes I Wished I Could Fall Asleep” ou encore “Never Was The Same”.
# 8
Artiste : Interpol
Titre : El Pintor
Artwork : David Calderley - Graphic Therapy
Au-delà de l’idée astucieuse de l’anagramme comme titre d’album, le groupe de rock qu’on ne présente plus, a souhaité mettre en valeur la sonorité et l'harmonie de ces deux mots ainsi que leur complémentarité avec l’image de fond. C’est à partir d’études de mains datant des années 30 que le designer graphique David Calderley a créé l’artwork d’’El Pintor” en ajoutant au passage une couleur supplémentaire à la signature visuelle du groupe symbolisée par l’alliance du rouge et du noir.
Shepard Fairey, "Eveything is wrong" (Brooklyn, 2014) |
Autre temps fort pour “El Pintor”, la réalisation d’une fresque pour le single “Everything Is Wrong” par le street artist Shepard Fairey reprenant les éléments clés de l’artwork principal avec la présence des mains et d'anagrammes.
# 9
Artiste : The Drums
Titre : Encyclopedia
Artwork : Dom Smith
Avec “Encyclopedia”, The Drums annonce la couleur dès la pochette de l’album avec une composition réduite au tandem Jonathan Pierce et Jacob Graham. Ces anciens membres, que le duo considèrent désormais comme des fantômes du passé, sont représentés par des places inoccupées sur un canapé. Loin d’être un détail, cette réduction d’effectif immortalisée par Dom Smith, a permis aux deux comparses de retrouver leur liberté artistique d’antan. Une série de symboles vient apporter une touche de légèreté à cette ambiance pesante, chacun représentant une chanson de l’album, le microscope, par exemple, pour la chanson “Let Me See Who You Are”.
Titre : Encyclopedia
Artwork : Dom Smith
Avec “Encyclopedia”, The Drums annonce la couleur dès la pochette de l’album avec une composition réduite au tandem Jonathan Pierce et Jacob Graham. Ces anciens membres, que le duo considèrent désormais comme des fantômes du passé, sont représentés par des places inoccupées sur un canapé. Loin d’être un détail, cette réduction d’effectif immortalisée par Dom Smith, a permis aux deux comparses de retrouver leur liberté artistique d’antan. Une série de symboles vient apporter une touche de légèreté à cette ambiance pesante, chacun représentant une chanson de l’album, le microscope, par exemple, pour la chanson “Let Me See Who You Are”.
# 10
Artiste : Temples
Titre : Sun Structures
Artwork : Abbie Stephens, Zoë Maxwell (photo) / Thomas Caslin (design)
Originaire de Kettering dans le Northamptonshire, les membres du groupe Temples sont des adeptes assumés du homemade côté production, ils prouvent une fois de plus leur attachement à leur bourgade en posant "local" pour la pochette du disque. Ce cliché présente un bâtiment "The Triangular Lodge" qualifié de délire architectural, datant du XVIe siècle, à Kettering. Cette bâtisse regorge de références au chiffre 3, pour la Sainte Trinité que l'on retrouve à maintes reprises tout autour du monument.
Fondée par Sir Thomas Tresham entre 1593 et 1597, le Triangular Lodge fait figure d'OVNI dans le paysage architectural anglais, à l'image de Temples dans celui de la musique.
Et vous, quel est votre artwork préféré ?
Titre : Sun Structures
Artwork : Abbie Stephens, Zoë Maxwell (photo) / Thomas Caslin (design)
Originaire de Kettering dans le Northamptonshire, les membres du groupe Temples sont des adeptes assumés du homemade côté production, ils prouvent une fois de plus leur attachement à leur bourgade en posant "local" pour la pochette du disque. Ce cliché présente un bâtiment "The Triangular Lodge" qualifié de délire architectural, datant du XVIe siècle, à Kettering. Cette bâtisse regorge de références au chiffre 3, pour la Sainte Trinité que l'on retrouve à maintes reprises tout autour du monument.
crédits : Skyscan Aerial Photolibrary |
Fondée par Sir Thomas Tresham entre 1593 et 1597, le Triangular Lodge fait figure d'OVNI dans le paysage architectural anglais, à l'image de Temples dans celui de la musique.
Et vous, quel est votre artwork préféré ?
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