vendredi 29 avril 2011

Les demandes en mariages des digital natives

Après vous avoir offert notre sélection des gadgets les plus geek, découvrez cette semaine les demandes en mariages les plus audacieuses faites par des digital natives. Des idées qui inspireront sûrement certains d'entre vous !


La demande en mariage la plus nerd



Vous avez déjà sûrement vu la vidéo d'un mordu du jeu "super mario" qui a eu l'idée d'ajouter, grâce à un programme, une séquence pour annoncer sa demande en mariage ; et bien nous avons trouvé encore mieux !
Un couple de futurs mariés a conçu son propre jeu vidéo faisant office de carton d'invitation très geek, inutile de préciser qu'il existe deux versions du jeu selon qu'il s'agit de la marié ou du marié.


La plus "cinématographique"



Lors d'une rétrospective de la saga "retour vers le futur", un prétendant a pris la place de Michael J. Fox pour demander la main de sa bien-aimée. Pour réaliser cette prouesse : louez la salle de cinéma de votre ville, invitez quelques voisins à la projection pour faire diversion, éditez un des passages clés du film avec votre déclaration en incrustation et le tour est joué !


La plus high-tech


demande en mariage high-tech, parc national Redwood Forest (CA)


Qui a dit que les gadgets technologiques étaient sans âme ? Un digital native a prouvé le contraire en faisant graver son ipad avec la phrase magique pour demander la main de sa fiancée. Et pour comble de romantisme,
la demande a été faite par le prétendant, à genoux, au pied du plus grand arbre des Etats-Unis.

La plus chronophage



Il aura fallu 3 mois et beaucoup d'inventivité à Matt Gilgenbach pour coder ce jeu dans lequel il fait directement sa demande !

La plus artistique











Guy Shield fait définitivement partie des illustrateurs les plus romantiques avec cette demande en mariage débordante de créativité. Ci-dessus, un aperçu d'une série dessins qui, une fois mis bout à bout, révèlent la proposition. Voir les autres illustrations

En ce jour de royal mariage, impossible de faire l'impasse sur cette antique institution dépoussiérée par une poignée de digital natives inspirés. Qui a dit que le romantisme était mort ?

Stéphanie M. & Mélanie G.

jeudi 28 avril 2011

Digitives en interview !

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le collectif Digitives sans jamais oser le demander, c'est dans notre interview sur le site web-interviews.com !

Merci Alexi !

mercredi 27 avril 2011

Veille et curation, deux fondamentaux pour votre blog professionnel

Pour une grande partie des bloggeurs, la veille et/ou la curation sont des étapes indispensables en amont de la rédaction web. En effet, quelque soit le sujet abordé, - mode, web, culture, dernières tendances culinaires -, tout rédacteur consciencieux se doit d'être au courant des dernières actualités concernant son sujet de prédilection. A moins d'être vous-même une référence mondiale sur le sujet traité, c'est non seulement un gage de professionnalisme, mais aussi un moyen simple et efficace de fournir une information récente et de qualité à ses lecteurs.



Alors plutôt que de procéder à des recherches au coup par coup, il est plus utile de mettre en place une stratégie de veille autour des sujets que vous abordez le plus fréquemment. Cependant, devant la quantité presque infinie d'informations disponibles en ligne, cette agrégation de données a tout intérêt à être automatisée. Cela vous permettra de gagner un temps précieux, et d'avoir à portée de main toutes les informations nécessaires à la rédaction de votre article. En effet, même si la mise en place de cette stratégie de filtrage peut s'avérer chronophage, elle s'avèrera être un gain de temps, mais surtout de qualité assez net au moment de la rédaction. Car si vos recherches en amont (et votre filtrage a posteriori) ont été suffisamment poussées et efficaces, les sources d'informations sélectionnées correspondront à vos exigences de qualité. Plus de risque de récupérer une étude équivoque sur un blog aux sources plus que douteuses au hasard d'une recherche !


Veille et curation, quelles différences ?

La définition du terme "curation" étant plus que discutable (et n'étant pas des spécialistes de ce domaine), nous vous laisserons vous faire votre propre opinion sur le sujet grâce à cette vidéo très instructive sur le site Techtoc. Si l'on devait donner une explication la plus simple possible de ces deux termes, on pourrait dire que la curation sera plus précise, car plus active que la veille. En effet, même si elle est fortement automatisée, la curation reste manuelle dans sa phase finale, ce qui permet d'affiner sa démarche d'agrégation du flux d'information. Les données mutualisées par le curateur seront également plus facilement partagées avec d'autres internautes.

Quels outils utiliser dans sa stratégie de veille ou de curation ?

Il existe un nombre très important d'outils pour vous soutenir dans votre travail de veille ou de curation. Nous ne nous pencherons donc aujourd'hui que sur celles que nous connaissons bien pour les avoir utilisées dans notre propre travail de collecte de données. Il n'existe pas d'outil parfait, l'important est donc de tester et de choisir celui ou ceux qui vous correspondent. N'hésitez pas à suggérer les vôtres dans les commentaires !


Google Reader

De plus en plus boudé par les veilleurs et les curateurs, Google Reader reste pourtant un outil simple et efficace pour tous ceux qui souhaitent se tenir informé des dernières actualités autour d'un sujet, sans pour autant mettre en place une stratégie de filtrage à grande échelle. Comme nous l'avons vu dans un précédent article, il vous suffit de vous abonner aux flus rss des sites et blogs que vous souhaitez suivre, et Reader fera tout le travail de collecte pour vous. Cependant, l'un des points négatifs de Reader est qu'il est difficile de trier les informations provenant d'un abonnement. Par exemple, si vous êtes abonné à un site d'actualité web, mais que seuls les articles traitant des évolutions des écrans tactiles vous intéressent, vous n'aurez pas la possibilité de vous abonner à ces seuls articles. Vous recevrez les flux rss de l'intégralité du site.

Twitter

Même si son utilisation première est loin de se limiter à la veille, Twitter peut s'avérer des plus utiles dans la mise en place de votre filtrage d'information. En effet, il peut vous aider à suivre les mises à jour de vos blogs et sites préférés, ou encore vous permettre de faire des recherches par mots-clés (les fameux hashtags). Inconvénient : les résultats obtenus ne seront pas toujours pertinents et qualitatifs, et un tri a posteriori sera donc nécessaire.


Scoop.it

Pratique, efficace et simple d'utilisation, Scoop.it est l'outil de curation du moment. Si vous souhaitez en savoir plus, nous vous conseillons de consulter notre article sur Scoop.it.


Pearltrees

Cet outil de curation, moins connu que Scoop.it mais tout aussi efficace repose sur le principe d'organisation et de mise en relation thématique et sémantique des informations par les utilisateurs. Chaque "donnée" (article, page web...) est symbolisé par une perle, reliée aux autres perles afin de former un "arbre" de contenus relatifs à un même sujet.

Que vous soyez plutôt veilleur ou curateur (ou encore les deux) vous voilà à présent armés pour mettre en place une stratégie de collecte de données efficace, afin de produire du contenu web de qualité pour vos lecteurs !

Stéphanie M.

lundi 25 avril 2011

Shuffler.fm : le web est votre lecteur, les bloggeurs vos djs

Deezer, Spotify ou encore Pandora, ces sites ont révolutionné vitesse grand V le monde de la musique, ces dernières années. Or, quelle que soit la plateforme choisie, l'usage reste le même : l'internaute interroge une base de données avec des mots clés correspondant au nom d'un groupe ou d'une chanson et si la recherche aboutit, il profite alors, sans télécharger, d'une écoute "in the cloud". Shuffler.fm, dernier-né des plateformes musicales semble avoir trouvé une nouvelle façon d'appréhender la musique en ligne.

Shuffler, le streaming 2.0

Fondé en Août 2010 par l'agence néerlandaise Tone.fm, Shuffler.fm est une plateforme sur laquelle sont agrégés des milliers de blogs comportant des pistes audio. L'objectif de ce site : offrir gratuitement un streaming audio en continu par le biais de blogs musicaux. Chaque morceau est associé à un genre musical, une donnée générée par lastfm, un réseau social sur lequel des tags sont utilisés par les membres pour répertorier la musique.

Le principe

Shuffler.fm est sûrement un des services en ligne les plus simples d'utilisation. Nul besoin de créer un compte pour pouvoir expérimenter cette nouvelle forme de streaming, il vous suffit seulement de faire votre choix parmi une liste de 120 genres musicaux proposés en page d'accueil et le tour est joué !
Une fois la sélection faite, un lecteur apparaît en haut de page avec le titre écouté. A chaque morceau, son contenu, l'occasion pour vous de faire le plein de découvertes musicales mais également de repérer de nouveaux blogs.


le mini lecteur présent en haut de page quelque soit le blog consulté
La barre de navigation comporte les fonctionnalités classiques d'un lecteur audio : play, pause, piste précédente, piste suivante etc.  La liste des genres musicaux est également consultable sur la même page et vous permet ainsi de changer d'ambiance en un seul clic.

le catalogue des genres musicaux en page d'accueil 


La valeur ajoutée de Shuffler.fm

Mieux qu'une plateforme classique de streaming, Shuffler.fm vous permet d'élargir votre culture musicale en découvrant  de nouveaux artistes selon vos genres musicaux favoris. Le catalogue des morceaux proposés est également un des points forts du site car les contenus sont mis en ligne par les internautes eux-mêmes. L'occasion pour vous de dénicher des perles rares comme le remix officieux d'un morceau de votre groupe préféré. 
Côté blogueur, Shuffler.fm permet d'augmenter sa visibilité sur le web. Grâce au lien "add your music blog" situé en page d'accueil, il est possible de soumettre son blog musical et partager ainsi ses découvertes avec des milliers d'internautes. Autre atout notable, le streaming par genre musical éveillant la curiosité de l'internaute.

Elue start-up la plus innovante au Midemnet Lab 2010 dans la catégorie B2C (services pour les consommateurs), Shuffler.fm est bien parti pour s'imposer parmi les leaders du streaming audio avec l'annonce de nouvelles fonctionnalités, il y a quinze jours. Parmi les nouveautés que propose la plateforme : 

- la création de comptes utilisateurs : il sera alors possible pour l'internaute de personnaliser sa navigation en suivant ses blogs favoris, uploadant son propre avatar ou encore créer sa propre bibliothèque musicale.
-  le scrobbling sur lastfm : fonctionnalité phare du réseau social que pourra retrouver l'utilisateur sur Shuffler.fm pour pouvoir garder une trace des morceaux qu'il aura écouté.

De profonds changements à venir pour cette webradio qui s'oriente de plus en plus vers un modèle centré sur l'utilisateur semblable au fonctionnement des réseaux sociaux.

Trêve de paroles, il est désormais temps pour vous d'expérimenter le streaming en continu et de vous laissez porter par une playlist 100% 2.0 !

Mélanie G.

vendredi 22 avril 2011

Unfair to facts, l'esthétique des boucles

Mickaël Labbé forme avec Roméo Poirier (Roméo & Sarah) et Paul-Henri Rougier (Roméo & Sarah, Original Folks) le groupe Unfair to facts. Ce projet, initié il a environ un an, propose une musique calme et répétitive, basée sur des éléments de boucles et des effets de matière. 


Le nom du groupe vient d'un essai du philosophe anglais John Langshaw Austin, Unfair to facts, pouvez-vous nous expliquer ce choix ?

Le choix du nom est moins basé sur le contenu de l'essai que sur la qualité intrinsèque de l'expression. Il vient de deux références : cet essai d'Austin et les entretiens du peintre Francis Bacon avec David Sylvester, où j'ai pu trouver la même expression : "unfair to facts", injuste envers les faits. Les qualités sonores m'ont plu, et cela rejoignait assez bien le contenu de ma musique, ainsi que des paroles : quelque chose qui n'est pas de l'ordre de la confession ou de la réalité factuelle, mais plutôt quelque chose qui se joue avec des associations, des incohérences. Une sorte d'exploration d'une substance mentale, même si elle n'est pas en cohérence avec les faits.

Presque une association surréaliste ?

Exactement. C'est, je pense, une des grandes références dans la musique que je fais, notamment pour les paroles. Ce qui m'intéresse, c'est d'obtenir des textes personnels, dans le sens où il s'agit du recoupement d'images qui pourraient paraître contradictoires ou de phrases qui sont pas forcément issues du même contexte. Mais, du fait du rapprochement, quelque chose d'intéressant peut se passer, une sorte d'étincelle. La cohérence du texte sera la totalité plutôt qu'un récit. Cela vient simplement du fait que j'aime beaucoup les cadavres exquis et les images surréalistes.

Cela se rapproche donc aussi de l'écriture automatique.

Oui, les textes sont toujours écrits extrêmement vite. Je note des phrases dans des carnets et elles viennent s'associer et former une petite totalité, pas du tout préméditée par un thème ou une envie précise. Souvent tout part d'une phrase et se développe autour, avec des mots glanés par-ci par-là. Et ce qui est bizarre c'est qu'au final ça devient des textes personnels.

Vous vous intéressez également beaucoup à l'esthétique et à l'architecture, est-ce quelque chose qui se retrouve dans vos compositions ?

Oui, mais l'influence n'est pas directe. Comme je travaille sur les thèmes de l'esthétique et de l'architecture, cela influence la manière dont je pense la musique, c'est à dire en termes de volumes. Il y a beaucoup de gens qui utilisent des métaphores pour parler de ce qu'ils font, notamment en musique. Roméo, par exemple, parle toujours de l'eau. Pour moi, la musique c'est agencer des volumes, c'est du temps, c'est comme une promenade dans un bâtiment : voir un volume apparaître, un autre disparaître. Un volume a toujours des qualités singulières : telle couleur, telle matière. Je vois un peu les sons comme ça. Jouer avec les effets, ça donne des grains et des textures différentes. L'influence n'est donc pas directe, mais en y réfléchissant, il y a aussi un lien entre des éléments abstraits et des sensations directes. Un bloc de béton est assez abstrait, mais il est aussi matériel, il peut nous émouvoir par le grain, la couleur...


Comment construisez-vous ces volumes musicaux ?

Je travaille surtout avec des pédales d'effets : des pédales sampler et des boucles. Quand je joue j'ai une dizaine de pédales devant moi et j'essaie de trafiquer les sons. Il y a un côté artisanal, et en même temps on utilise la technique pour faire naître de nouvelles sonorités ou de nouvelles émotions.

Cet aspect expérimental, on le retrouve aussi pendant les concerts ?

Comme c'est une musique basée sur des répétitions, il y a toujours une trame de fond. Le caractère expérimental vient du fait qu'on ne sait jamais exactement ce qu'on va jouer par dessus. Les morceaux sont structurés, mais il y a toujours une place laissée au travail de chacun. Des fois ça peut prendre, d'autres fois non, c'est intéressant de se laisser la chance d'avoir des moments plus libres.

Quels sont les artistes qui vous inspirent ?

Je pense déjà à mon environnement immédiat, à la chance que j'ai d'appartenir au label Herzfeld et de côtoyer des gens extrêmement talentueux. On partage nos goûts et nos découvertes. J'ai récemment été marqué par toute une vague de groupes : Deerhunter, Atlas Sound, Valley, White Rainbow, Nudge... Sinon il y a des références un peu plus anciennes de musique psyché, shoegaze : Spacemen 3, Galaxie 500, Slowdive. Une musique psychédélique assez ambiante avec beaucoup d'effets. Ce que j'écoute beaucoup en ce moment, c'est de l'électro minimale. Je pense que ça passe aussi un peu dans ce que je fais, même si ce n'est pas directement de la musique électronique.

Un attrait pour la sobriété ?

Beaucoup oui. La maxime du shoegaze c'était "minimal is maximal", l'architecture moderne c'est "less is more", il y a des points communs.

Unfair to facts est un groupe assez récent, cependant vous étiez déjà membre de plusieurs groupes du label Herzfeld. Qu'est-ce qui vous a donné envie de fonder votre propre groupe ?

Je faisais de la musique pour moi depuis assez longtemps, sans jamais avoir abouti un projet à présenter. Le fait d'être entouré d'autant de gens talentueux provoque une émulation, une envie de faire, de se mesurer aux autres. La découverte de certaines influences m'a vraiment donné envie de m'y mettre, ainsi que la découverte de la guitare, puisque je jouais avant tout de la basse. J'ai acheté toutes ces pédales d'effets, ces samplers, et je crois que c'est à ce moment-là que j'ai trouvé une voie dans laquelle je pouvais m'engouffrer, ou je pouvais mettre en forme des envies que j'avais auparavant, mais de manière personnelle.



Un album en préparation ?

Chez Herzfeld il va d'abord y avoir un single au deuxième semestre. J'ai aussi un vinyle en préparation sur le label américain Discosoma Records. C'est un label assez drôle, puisqu'il est tenu par deux musiciens qui sont aussi étudiants ou doctorants en biologie. Tout l'argent récolté à partir des vinyles fait-main qu'ils pressent à édition limitée est investi dans la sauvegarde du récif corallien en Floride. Ils arrivent à obtenir la participation de gens extrêmement intéressants pour des projets ponctuels comme Millionyoung, qui commence vraiment à monter.

Qu'est-ce qui vous a donné envie de participer au festival Strasbourg-Chicago cette année ?

Mis à part les organisatrices formidables, l'expérience que j'ai eu l'année dernière avec Marxer. C'était un concert très spécial pour nous, et une très belle soirée. On voyait que les artistes américains étaient vraiment là pour partager. On voit qu'il s'est passé quelque chose, et on a l'impression que l'événement est évident maintenant.

Une interview du collectif Digitives avec Audrey Canalès

Retrouvez le podcast de cette interview sur le site du festival Strasbourg-Chicago. Pour plus d'information sur le groupe Unfair to facts, consultez leur page facebook ou encore leur profil myspace !

mercredi 20 avril 2011

[Rédaction] Panne d'inspiration ? Votre compte Google peut vous sauver !

Aujourd'hui le collectif Digitives vous propose de vous intéresser de plus près aux services inclus dans votre compte Google, des outils gratuits que vous utilisez pour la plupart quotidiennement et qui peuvent s'avérer très utiles au-délà de leur usage premier.
Si l'on prend le cas de la rédaction de contenus pour le web, nombreux sont ceux qui ont connu le syndrôme de la page blanche et ont alors eu besoin de trouver des idées de thèmes pour alimenter leur blog ou encore agréger de nouveaux contenus via leurs différents réseaux.



En plaçant une alerte sur un mot-clé précis, vous serez notifié par mail des nouveaux articles publiés à ce sujet et bénéficierez ainsi de ressources régulières pour pouvoir produire de nouveaux contenus. Les applications de Google Alertes sont multiples, l'outil peut servir à la curation en recommandant les dernières actualités sur un sujet donné, il peut également vous être utile en tant que veille sur un domaine et vous permettre de consolider votre expertise. Ce service, loin d'être un spam pour votre boite mail, une fois bien configuré, peut s'avérer être un véritable atout dans le processus de rédaction web.


Basé sur le même principe que Google Alertes, Reader permet d'obtenir les dernières actualités sur un thème précis en s'abonnant cette fois-ci à des flux RSS. Grâce à Reader, vous serez avertis quotidiennement des nouveaux articles publiés sur vos blogs et site web favoris ce qui garantira pertinence et fraîcheur à vos nouveaux contenus.



Tout référenceur aura le réflexe d'utiliser cet outil pour s'informer sur les sujets les plus prisés du moment. Nul besoin de posséder un compte Adwords pour voir ce service qui vous permettra d'obtenir les mots-clés les plus recherchés par les internautes sur un thème donné.
Cette stratégie de rédaction est très utilisée par les internautes souhaitant générer un maximum de trafic sur leur site ou blog professionnel, il ne faut néanmoins pas perdre le plaisir d'écrire et de partager avec autrui !



Utilisé principalement pour suivre les performances de votre site web ou blog, Analytics peut également vous informer sur les sujets favoris de vos lecteurs. En configurant l'option de "recherche sur le site" vous pouvez alors savoir quelles requêtes ont été saisies par vos visiteurs et obtenir ainsi un indicateur des sujets les plus plébisicités. Un bon moyen pour vous de mieux connaître votre audience !

Alertes, Reader, Adwords, Analytics autant d'outils qui nous paraissent familiers, mais combien d'entre nous les avaient déjà envisagé comme aide à la rédaction web ?

Mélanie G.

lundi 18 avril 2011

[Auto-entrepreneur] My Facture, le service en ligne qui vous facilite la comptabilité !

Pour beaucoup d'auto-entrepreneurs, la comptabilité est un véritable cauchemar. Heureusement, de nombreux services en ligne sont là pour vous accompagner dans votre activité. Cette semaine nous vous présentons le site My Facture, un service en ligne très malin qui vous aidera à gérer sereinement vos factures.



Les fondateurs de My Facture sont eux-même créateurs d'entreprises. Après avoir constaté à quel point la gestion commerciale peut être chronophage et peu enthousiasmante, ils décident de créer un logiciel permettant aux auto-entrepreneurs, PME, artisans ou encore indépendants de gérer rapidement et facilement leurs factures. C'est ainsi que le site est lancé en janvier 2010.

Les modèles fournis par My Facture vous permettront de réaliser des factures personnalisées, très professionnelles mais surtout en totale conformité avec la législation, ce qui n'est pas toujours facile quand on débute son activité. Les nombreuses fonctionnalités proposées vous permettront également de transformer simplement vos devis en factures, de calculer des frais de ports, ou encore de relancer vos clients et de suivre votre chiffre d'affaires sans vous perdre dans les chiffres ! Tous ces documents peuvent être envoyés à vos clients par e-mail ou par courrier, puisque My Facture se charge de les faire parvenir à la poste (moyennant supplément). L'outil vous permettra prochainement d'importer votre listing client, afin d'avoir une vision globale de votre activité par compte, ou encore de leur attribuer des préférences (moyen de règlements...) de manière automatique. Vous pouvez également gérer très simplement votre catalogue de produits ou de services, et choisir votre mode de facturation (à l'unité, à l'heure...). Toutes les données liées à vos factures, devis et comptes clients sont stockées en ligne (et sécurisées), ce qui vous permettra d'y accéder quelque soit l'endroit où vous vous trouvez.

Cette offre payante (à partir de 7,50€ HT pour les auto-entrepreneurs) semblent être une solution efficace pour se décharger d'une bonne partie des contraintes liées aux charges administratives de votre petite entreprise !

Stéphanie M.

vendredi 15 avril 2011

La wishlist 100% digital native

Ce vendredi, le collectif Digitives vous propose une sélection d’objets très insolites qui compléteront votre parfaite panoplie de digital native.


Les accros de la géolocalisation feront sensation lors de soirées avec ces dessous de verre reprenant le célèbre logo de googlemap. Désormais, plus aucun risque de perdre la trace de sa boisson !





Un tapis de sol pour le moins insolite qui saura plaire aux inconditionnels de l'iphone. Il ne reste plus qu'à espérer pouvoir un jour ouvrir sa porte d'entrée en s'essuyant les pieds...

F1 F2 Lamp Shade
L'intérieur de tout digital native se doit d'être personnalisé, notamment avec cette lampe reprenant le célèbre raccourci clavier pour le réglage de la luminosité. F1, F2  et la lumière fut !


Sushi Memo Block
Non vous ne rêvez pas, il s'agit bien de post-it en forme de sushi ! Un accessoire haut en couleur qui risque de faire pâlir d'envie vos collègues de bureau !

Les fans de Facebook succomberont face à ce tampon encreur reprenant le célèbre bouton "j'aime" du réseau social et le second offrant la possibilité cette fois-ci de montrer son désaccord ! A quand des copies corrigées à l'aide de ce tampon ?

Avez-vous craqué sur l'un de ces gadgets ? N'hésitez pas à nous faire part d'autres trouvailles encore plus insolites par commentaire !

Stéphanie M. & Mélanie G.

mercredi 13 avril 2011

[SEO] 5 raisons d'effectuer une veille avant de créer son site web

Tout projet de création de site web se doit d'être balisé en différentes étapes au sein desquelles intervient la phase d'audit. Le collectif Digitives vous présente 5 raisons pour vous convaincre d'intégrer cette phase à votre projet pour lui assurer succès et pérennité.


1. Bien choisir les mots-clés

Lorsque vous initiez votre projet création de site web, il est important de faire l'inventaire des contenus dont vous disposez. Allez-vous rédiger vos textes ex-nihilo ou comptez-vous les récupérer de votre ancien site ? Dans les deux cas, il vous sera nécessaire d'analyser la sémantique utilisée par vos concurrents ainsi que les tendances actuelles concernant votre niche. Le générateur de mots-clés Google Adwords et Google Insights sont deux outils gratuits pour optimiser vos contenus avec efficacité.

2. Optimiser les url

L'analyse des mots-clés vous sera également utile dans l'élaboration d'url explicites, augmentant considérablement la qualité d'un site web. Prendre en compte cette étape lors de la veille permet d'éviter la tâche fastidieuse de modification des urls alors que votre site est déjà créé.

3. Soigner la structure du site

La réflexion en amont autour de l'organisation des contenus au sein de votre futur site web est loin d'être une étape superflue. Car en hiérarchisant vos rubriques et sujets de manière intelligible, vous améliorez à la fois l'ergonomie de votre site mais également son référencement.

4. Anticiper le maillage interne

Une fois l'organisation de vos contenus terminée, le travail sur les liens internes participe également à la visibilité de votre site sur la toile. Liez vos articles entre eux grâce aux mots-clés de manière pertinente et ne négligez pas l'importance des tags.

5. Segmenter grâce aux réseaux sociaux

Avant de foncer tête baissée dans une communication massive sur les réseaux sociaux, il est primordial d'analyser le comportement de vos concurrents. Sur quel type de réseau social sont-ils présents ? De quelle manière communiquent-ils ? Quel type de contenu est véhiculé sur ces canaux ? Autant de questions qui méritent d'être posées en amont pour s'assurer un bon positionnement.

Même si cette liste de règles peut sembler fastidieuse au premier abord, elle vous permettra d'anticiper toute modifications ultérieures, très souvent plus complexes à entreprendre alors que votre site web est déjà en ligne.

Mélanie G.

lundi 11 avril 2011

[FOCUS] English Riviera, la promenade à l'anglaise

English Riviera (2011)
S’il fallait retenir un seul événement en avril, ce serait incontestablement la sortie aujourd'hui du nouvel album du groupe Metronomy : English Riviera, un troisième opus aux sonorités electropop.
Vous qui suivez religieusement le blog des Digitives, avez pu découvrir dans la playlist du mois de mars le premier single “She wants”. Ce morceau a remporté un franc succès notamment grâce à un clip débordant de créativité réalisé par Jul & Mat, un duo que nous vous avions présenté lors d’un précédent article.


 Jusqu’alors méconnu du grand public, Metronomy s’impose comme la révélation de l'année avec un album qui rythmera votre été.

L’Electropop made in Uk

L’histoire débute en 1999, à Devon (comté du sud de l’Angleterre) quand Joseph Mount, alors batteur pour différents petits groupes locaux, se lance dans la composition de musiques aux tonalités électro à l'aide d'un vieux pc hérité de son père. Le musicien se fait rapidement un nom en remixant une multitude d’artistes qu’il admire tels que U2, Franz Ferdinand ou encore Goldfrapp.

Oscar Cash, Gabriel Stebbing, Joseph Mount

Mount ne souhaite néanmoins pas rester au rang de DJ et décide de se produire en live accompagné de deux amis d’enfance Gabriel Stebbing (basse,claviers) et Oscar Cash (claviers, saxophone). 
Le groupe Metronomy prend alors tout son sens en 2006 avec Pip Paine (Pay the £5000 You Owe), un premier album que Mount décrit comme le son produit par une personne, qui, lassée d’entendre toujours les même sonorités, aurait voulu créer quelque chose de plus atypique.

Nights Out (2008)

Avec leur second album Nights Out sorti en 2008, le trio nous invite cette fois-ci dans une escapade nocturne avec des morceaux oscillant entre electropop et Intelligent Dance Music.
La touche Metronomy se caractérise alors par une dualité mêlant mélodies joyeuses et paroles empreintes de mélancolie. 

Heartbreaker, 4e single de l'album Nights Out, dépeint la tristesse d'un homme qui, après une rupture douloureuse, tente d'oublier la fille qu'il aime avec l'aide de ses deux amis l’emmenant dans un road trip sur la côte anglaise.

Nights out remporte un vif succès auprès du public comme des critiques en figurant dans le classement NME des 10 meilleurs albums de l’année 2008. Le groupe entame alors une tournée mondiale avec des performances live déjantées. Sur scène, le trio effectue des chorégraphies agrémentées de lumières "métronomiques" fixées sur leurs tee-shirts. Un détail qui ajoute un aspect artisanal et décalé au spectacle.
Alors au sommet de leur popularité, Gabriel Stebbing décide de quitter l’aventure Metronomy en mai 2009 pour se consacrer à d’autres projets musicaux. Les membres restent toutefois en bons termes, Mount ayant contribué à la réalisation de l’album du groupe Your Twenties (à découvrir dans la playlist d'avril) dans lequel officie désormais Stebbing.

Metronomy 2.0 ou le come-back inespéré

Oscar Cash, Anna Prior, Gbenga Adelekan, Joseph Mount
Suite au départ de Gabriel Stebbing, Anna Prior (batteuse) et Gbenga Adelekan (chanteur et bassiste) anciens du groupe Lightspeed Champion rejoignent le duo. 

Mount parle alors de version 2.0 de Metronomy laissant la plupart des fans sceptiques quant à l'avenir du groupe. Car le minimalisme était la marque de fabrique de Metronomy, capable de reproduire divers instruments à l'aide de sons électroniques. Cependant, avec la sortie d'English Riviera, Joseph Mount semble mettre tout le monde d'accord avec un album impressionnant de maturité.



"The Look", second single de l'album English Riviera 

Loin de la ferveur des tubes de Nights Out, English Riviera se démarque par des mélodies aux influences  jazz et funk. Les deux albums, loin de s'opposer, surprennent par leur complémentarité. Avec English Riviera, Mount nous offre un opus plus abouti dans sa production et prend le temps de planter le décor. Dès l'intro, le groupe nous invite sur leur promenade anglaise avec pour fond sonore le ballet incessant des vagues et le cri des mouettes. English Riviera nous transporte sans détours à travers des ballades rythmées par l'insouciance. L'amour reste le thème phare de Metronomy mais abordé sous un autre angle avec des chansons comme "The Look", "Love Underlined" ou encore "Corinne" où la passion semble avoir pris le pas sur la frustration. Mention spéciale à "Everything goes my way" qui surprend par la présence d'une voix féminine s'accordant parfaitement aux vocalises de Mount.
Avec cet album, Metronomy a enfin trouvé la recette du succès en affichant une pleine sérénité.

Il ne vous reste plus qu'à savourer English Riviera lors d'une journée d'été passée au bord de la plage et vous défouler jusqu'au bout de la nuit sur les tubes endiablés de l'album Nights Out.

English Riviera track by track, by Joseph Mount

Mélanie G.

vendredi 8 avril 2011

Secretive, la musique entre alchimie et mélancolie

Antoine Villard, auteur, compositeur et chanteur de Secretive, un duo folk devenu sextet éclectique, évoque avec nous une année 2010 riche en événements, et une année 2011 qui s'annonce exceptionnelle. 



Le Superbowl de Sélestat, le festival des Artefacts, Décibulles, la Foire au vins de Colmar, 2010 a été une année chargée pour Secretive ?

Oui, et ça a aussi été une surprise pour nous. Le tremplin Décibulles qu’on a remporté nous a amené beaucoup de concerts dans la région. On a acquis une bonne expérience de la scène et une grosse envie de faire cet album qu’on est en train de préparer.

Parlez-nous justement de cet album.

On commence tout juste, les morceaux sont prêts. L’enregistrement des batteries commence demain et ça va s’étaler jusqu’au mois d’avril. On espère avoir des choses à faire écouter au mois de juin ou en septembre. D’abord en sortie numérique, et après on va essayer de faire une sortie physique sur support CD dans les meilleures conditions possibles.

Il y a eu un certain nombre de changements au sein du groupe : le départ de Constance, l'arrivée d'une nouvelle chanteuse, Chloé, et d'une 3e voix dans le groupe. Le groupe prend peu à peu forme ?

Je n’oserais pas parler de forme définitive, parce qu’il a tellement évolué depuis le tout début du projet fin 2006 ! Mais le groupe prend une forme qui me plaît beaucoup, notamment avec William, notre batteur, qui s’investit au chant. On travaille avec des professeurs de chant pour les harmonies, et même les harmoniques des voix, c’est-à-dire la manière dont nous devons les poser ensemble pour qu’elles sonnent bien. C’est un travail vraiment passionnant qui prend une très grande place dans Secretive maintenant. On souhaite arriver à faire une version acoustique mettant vraiment en avant les voix.

Vous revendiquez donc le titre de folk-pop langoureuse que les DNA vous ont attribué ?

Folk-pop c’était très vrai à une époque. Langoureuse, oui pour certains morceaux, mais de moins en moins. Je n’aime pas trop les étiquettes. On essaye de naviguer entre pop, folk, et électro, notre musique se nourrit de ce qu’on a écouté : les chanteurs folks que j’aime beaucoup, Radiohead, l’électro de Rémy et William, voire le hip-hop de William. C’est ce qui fait notre son actuel.

Secretive a noué une collaboration artistique avec l'artiste Ayline Olukman, et vos chansons sont accompagnées de vidéos de William Lamy. La présence d'un univers visuel autour de vos compositions est un aspect fondamental de votre musique ?

La rencontre avec Ayline Olukman s’est faite à travers notre collectif, le collectif Kim. J’ai toujours été fasciné par son univers dès le départ. Elle avait déjà fait une pochette pour une de leurs compilations et c’est tout naturellement qu’on lui a demandé de travailler avec nous, car son univers visuel correspondait beaucoup à celui de Secretive. On est clairement un groupe urbain, il n’y a pas d'ambiguïté. On préfère le béton et le verre à la campagne, même si certains visuels d’Ayline sont plus champêtres, on retrouve le plus souvent des univers urbains très chauds et c’est ce qui nous correspond. Avec son accord, on a pioché dans son catalogue numérique pour que William puisse faire les vidéos. Elle va également faire un tableau pour la pochette de l'album.

Quelles sont vos inspirations en matière de littérature ?

Paul Auster par exemple, Haruki Murakami que j’ai découvert avec bonheur et qui, je pense, va beaucoup m’inspirer pour mes prochaines chansons, ou encore Jay McInerney, un auteur américain que j’aime beaucoup. Parmis les auteurs français j’ai beaucoup aimé Maurice G. Dantec - même si ce qu’il fait actuellement est plus bizarre - et Maupassant.

Et dans la vie de tous les jours ?

C’est côté coeur que ça va se passer, je me nourris de tout ce que j’ai pu vivre avant, maintenant, tous mes espoirs, ce que je ressens, ce que je vois chez les autres couples. La nouvelle façon d’envisager la famille aussi, puisque ça me concerne directement étant donné que je fais partie d’une famille recomposée qui fonctionne bien. Plus que des revendications politiques - que j’ai aussi - mais qui ne vont pas forcément s’exprimer dans mes chansons. Mes inspirations sont plutôt de l’ordre de mon ressenti, ou du rêve et des passions amoureuses.

Qu'est-ce qui vous a donné envie de participer au festival Strasbourg-Chicago cette année ?

Surtout le fait de jouer avec Jon Drake, c’est vraiment mon souvenir de concert le plus incroyable de l’année dernière. C’est vraiment un plaisir et un honneur de jouer avec eux cette année.

Le nom du groupe, Secretive, vient de "Secretive Show", une chanson du groupe Calc. Pourquoi ce choix ?

Secretive Show est un morceau que j’aime beaucoup, tout comme le groupe Calc. On les a fait jouer au Molodoï, ce qui m'a permis de les rencontrer et de voir qu'ils ont un esprit assez proche du notre, c'est-à-dire de ne pas forcement chercher à vendre ce qu’on fait, mais de faire ce qu’on a envie de faire sans contrainte. Puis on a rétréci le nom à Secretive, tout simplement parce que "The Secretive Show", pour un public français, c’est compliqué à prononcer. Et puis le mot Secretive est un mot qui me fascine, ça veut dire cachottier, et c’est un peu l’histoire du groupe. Au départ on avait d’autres projets comme Lips ou Ventre, et The Secretive Show c’était nos petites chansons en parallèle. On ne les utilisait pas dans nos autres projets, mais on avait envie de les mettre en avant. C’est vraiment de là que vient le nom.

Si vous deviez comparer Secretive à une réaction chimique, laquelle serait-ce ?

Ce serait mon expérience fétiche : la pluie d'or de Berzélius. C’est une réaction pendant laquelle on fait refroidir très lentement une solution aqueuse. Des paillettes d’or se forment et tombent lentement au fond. C’est très poétique.

Une interview du collectif Digitives avec Audrey Canalès

Retrouvez le podcast de cette interview sur le site du festival Strasbourg-Chicago. Pour plus d'information sur le groupe Secretive, consultez leur page facebook, leur site internet ou encore leur profil myspace !

mercredi 6 avril 2011

[Analytics] 3 astuces pour booster l'audience de votre blog


Nombreux sont les blogueurs qui ont recours à Google Analytics pour mesurer le trafic généré sur leur blog. En effet, nul besoin d'être expert en matière de référencement pour pouvoir s'approprier cet outil. Or, on remarque que l'utilisation qui en est faite est bien souvent très superficielle. Le blogueur se contente, dans la plupart des cas, d'un rapide coup d'oeil au nombre de visites réalisées dans le mois sans même chercher à analyser ces données. Les trois astuces que le collectif Digitives vous propose aujourd'hui vous permettront d'optimiser votre utilisation de l'outil Analytics et de vous démarquer au sein de la blogosphère en améliorant vos scores d'audience.


1. Effacez vos traces !

Souvent omis, le filtrage d’IP est loin d’être un détail dans la mesure des statistiques et peut alors fausser considérablement vos résultats si vous le négligez.
Ne pas exclure son IP, c’est enregistrer quotidiennement des visites venant de votre part et gonfler une audience qui ne sera donc pas représentative du trafic généré sur votre blog. N’hésitez pas à ajouter toutes  les adresses IP de personnes collaborant de près comme de loin à l’administration de votre blog et qui ne seront donc pas considérées comme visiteurs uniques.

HOWTO: Une fois connecté à votre compte Analytics, sur la page récapitulative “profils de site Web”, cliquez sur l’option “Gestionnaire de filtres”. Cliquez ensuite sur “ajouter un filtre” et sélectionnez dans les menus déroulants “exclure” et “trafic provenant des adresses IP” puis entrez l’adresse concernée dans les champs situés juste en-dessous. Pensez à donner un titre explicite à chaque filtre configuré.

configuration de l'ajout d'un filtre

Une fois le filtre crée avec votre IP, vos visites ne seront plus prises en compte par l'outil Analytics.
NB : Pensez à enregistrer toutes les variations de votre IP

2. Analysez les recherches effectuées sur votre blog

Très utile, la fonction “recherche sur site” de Google Analytics permet d’analyser le comportement et les centres d'intérêt de vos visiteurs. On peut prendre pour exemple, la cas d’un blog possédant une boutique en ligne, en spécifiant la variable de recherche ainsi que celle concernant la catégorie, vous obtiendrez alors un rapport de mots-clés spécifique. Ces données peuvent vous aider à observer la manière dont les internautes naviguent au sein de votre site (s’ils doivent affiner leur requête pour trouver la page escomptée) mais également vous informer sur le taux de conversion.

HOWTO:  Toujours au sein de votre compte Analytics, allez dans les "paramètres de profil", dans l'encart intitulé "informations relatives au site web principal" cliquez sur "modifier" et activez l'option de suivi de la recherche du site.

configuration de la recherche sur site

Il vous reste alors à renseigner les termes concernant la recherche et la catégorie (selon la configuration de votre site).

3. Examiner les sources de trafic

Toujours dans le souci d'effectuer une analyse moins superficielle qu'un simple relevé du total des visites, l'examen des sources de trafic peut s'avérer très utile si vous souhaitez voir l'audience de votre blog évoluer à la hausse.

- les sites référents : avec cet indicateur, vous pourrez rapidement connaître la provenance des visiteurs de votre blog et ainsi adapter votre manière de bloguer. Vos lecteurs sont-ils présents davantage sur les réseaux sociaux ou vous suivent-ils plutôt par flux RSS ? Etes-vous trop dépendant des moteurs de recherche ? Des réponses que vous trouverez sans nul doute dans cette section et qui vous aideront à optimiser vos différents canaux de diffusion.

- les mots-clés : autre source d'information non-négligeable, les requêtes saisies par les visiteurs qui leur ont permis d'arriver sur votre blog.  Ce rapport vous permet de vérifier la pertinence de vos contenus en fonction du mot-clé et de repérer les tendances de recherche de vos visiteurs. En relevant les 10 ou 20 mots-clés les plus utilisés par vos visiteurs vous pourrez également évaluer votre positionnement sur les moteurs de recherche et optimiser vos contenus si nécessaire.


Une fois ces automatismes acquis, vous ne regarderez plus jamais vos statistiques de la même manière !

Mélanie G.

lundi 4 avril 2011

Wizbii, le réseau social innovant pour les jeunes diplômés

Sur un marché du travail toujours plus en crise, il est aujourd'hui de plus en plus dur pour les jeunes diplômés de trouver du travail à la fin de leurs études. C'est pourquoi ils sont nombreux à se tourner vers l'entreprenariat afin de se fournir eux-même du travail, que ce soit de manière temporaire ou durable. Nombreux sont également les étudiants qui cherchent à étendre leur réseau ou à obtenir une première expérience professionnelle enrichissante avant la fin de leurs études, et qui se tournent eux aussi vers cette solution. Plus pro que facebook, moins strict et plus attractif pour les jeunes que des réseaux professionnels comme Viadeo ou LinkedIn, Wizbii trouvera certainement sa place dans la grande famille des plate-formes sociales.



L'histoire de la création de Wizbii est elle-même inspirante puisque ses fondateurs, trois jeunes diplômés de l'école de management de Grenoble, ont travaillé pendant plusieurs mois en collaboration avec une équipe d'étudiants provenant de divers types de formations (marketing, management, design...). Les finalités de ce hub sont nombreuses. Les membres de Wizbii pourront y "recruter" de futurs collaborateurs pour des projets ponctuels ou à long terme, monter des start-ups, ou encore découvrir des projets inspirants auxquels ils auront envie de participer. Ils peuvent aussi tout simplement discuter et échanger avec les autres membres. De leur côté, les recruteurs pourront consulter les profils des nombreux étudiants et jeunes diplômés à la recherche d'un emploi ou d'un stage. Son objectif : fédérer les compétences souvent méconnues de tous ces jeunes. Son motto : « Entreprendre, c’est prendre du plaisir ».


Le site est pour le moment disponible en bêta, et de nombreuses fonctionnalités nouvelles sont en cours de développement. En tant que jeunes diplômées se lançant dans l'entreprenariat, nous ne pouvons que saluer ce nouveau réseau social destiné à favoriser la mise en relation, le partage et les échanges entre porteurs de projets et jeunes entrepreneurs. Et si le principe vous intéresse, faites également un tour sur le site Louer un étudiant !

Stéphanie M.

vendredi 1 avril 2011

Playlist #5

Best Coast - Crazy for you
The Count & Sinden - Hardcore Girls (ft Rye Rye)
Die Antwoord - Rich Bitch
La Roux - Tigerlily
Mark Ronson - Stop Me
Peaches - Boys wanna be her
Peter Bjorn & John - Second Chance
Ra Ra Riot - Oh, la
RJD2 - Ghostwriter
Royksopp - What else is there?
Tame Impala - I don’t really mind
VV Brown - Shark in the water
Your Twenties - Caught wheel



Digitives