lundi 28 février 2011

Qwiki, le moteur de recherche du futur

La recherche sur Internet n’en finit pas d’évoluer, cette fois-ci avec le lancement de Qwiki depuis fin janvier, un outil de visualisation de données à l’allure futuriste.

Dans un précèdent article, nous vous parlions déjà d’une nouvelle approche du web grâce à  Google Goggles introduisant la photographie comme moyen de recherche.
Qwiki privilégie également le visuel sur le textuel mais d’une toute autre manière.



“Storytelling instead of search”

Fondé par Doug Imbruce (actuel CEO) et Louis Monier (créateur du moteur de recherche Altavista et ancien de Google), Qwiki a été présenté à la presse en octobre en version alpha et lancé au grand public fin janvier 2011.

Située à mi-chemin entre le moteur de recherche multimédia et l'encyclopédie en ligne wikipedia, la plateforme présente les résultats d’une recherche de manière très visuelle à travers un diaporama d’images auquel vient s’ajouter une voix-off dévoilant les informations clés. Véritable visite guidée, Qwiki permet à l’internaute de s’immerger totalement au cœur d’un sujet en lui permettant d’approfondir sa recherche grâce à des liens connexes. Car une fois  la requête saisie, d’autres informations complémentaires apparaissent en dessous sous forme de vignettes.

aperçu de la recherche pour Strasbourg

Avec, par exemple, une requête portant sur la ville de Strasbourg, Qwiki synthétise les données à l'aide d'animations (cartes, graphiques) rendant la recherche très ludique et captivante aux yeux de l'internaute. Pour ceux pour qui l'utilisation d'une voix de synthèse reste rédhibitoire, le site permet également de consulter les résultats de recherche sous forme textuelle comme sur tout autre site.

un moteur de recherche 2.0

Ce qui différencie Qwiki des autres moteurs de recherche traditionnels est l'angle collaboratif adopté avec le recours à la curation  et la possibilité pour les internautes de donner leur avis sur la qualité du commentaire audio.

Les futures applications de Qwiki

La force de Qwiki réside dans la fusion entre moteur de recherche, données, son et images rendant alors possible la création d'une multitude d'applications. Les fondateurs ont pour projet d'accentuer le côté social du moteur en permettant aux utilisateurs de façonner leur propre page de résultats en la liant à leur profils facebook ou linkedin, une fonctionnalité qui pourrait révolutionner l'usage du CV. Ils envisagent également d'adapter la plateforme à différents supports comme le mobile. Qwiki pourra par exemple faire office de réveil donnant l'heure, la météo en sons et images (voir vidéo ci-dessous).

Découvrez en images la présentation de Qwiki par les fondateurs qui leur a permis de remporter le concours organisé par TechCrunch :




Malgré des contenus relativement peu exhaustifs et uniquement disponibles en anglais pour le moment, Qwiki semble avoir marqué un tournant dans l'ère du web. Reste à savoir si ce moteur sera capable d'inquiéter le géant Google.

Mélanie G.

vendredi 25 février 2011

Strasbourg-Chicago, musique et partage transatlantiques

La première édition du festival pop-folk Strasbourg-Chicago, initiée par Audrey Canalès et Stéphane Kalk, s'est conclue en mai dernier sur un très beau succès. Spectateurs comme musiciens gardent encore un souvenir ému (si si, promis) de cette collection de rencontres entre les groupes américains et ceux du collectif Kim et du label Herzfeld. Pour organiser cette édition 2011, le duo strasbourgeois a lancé l'association Projet K qui regroupe musiciens, artistes, professionnels du web, rédacteurs, scientifiques... tous animés d'une même passion pour la création artistique et le partage.

Le collectif Digitives prend part à l'organisation de Strasbourg-Chicago, en réalisant notamment une série d'interviews des artistes chicagoans et strasbourgeois. Le site du festival, réalisé par Inua Multimedia, sortira début mars. Vous y retrouverez toutes les infos nécessaires sur le festival, les groupes, une boutique de produits dérivés ainsi que la possibilité d'acheter en pré-vente les tickets des concerts. En attendant le site, vous pouvez découvrir les deux premiers podcasts vidéos montés par Audrey Canalès : l'interview du frontman de Jaime Rojo, Jim Drake : 



Au programme pour 2011, le retour du rock band Jaime Rojo au grand complet, Away from Luka, Roméo & Sarah, Original Folks, Unfair to facts, John Drake et Secretive. Le festival aura lieu du 19 au 29 mai. Vous pourrez bien sûr suivre toute l'actualité du festival sur notre blog, et, pour vous faire patienter jusqu'en mai, nous vous proposons déjà d'écouter la chanson Bitches de Jaime Rojo, extraite de leur premier EP.

mercredi 23 février 2011

AtypicStore, le réseau social plébiscité par la Génération Y

Impossible pour le collectif Digitives de faire l'impasse sur la dernière plateforme sociale en date "AtypicStore" destinée principalement aux entrepreneurs issus de la génération Y. Lancée en Novembre 2010, ce réseau social unique et gratuit a pour but de fournir un ensemble d'e-services pour optimiser le quotidien de celles et ceux qui entreprennent.


Le principe

Loin d'être un enième réseau social, Atypicstore s'adresse aux "entrepreneurs de leur vie". Un terme très large, délibérement choisi en vue de rassembler tout internaute porteur d'un projet.
Qu'ils soient auto-entrepreneurs, consultants ou freelances, la plateforme sociale met à disposition une soixantaine d'e-services dédiés afin de faciliter la naissance de projets et assurer leur perennité.

Les différents services proposés 


  • SECTION LIFE
Cet espace a pour but de faciliter le quotidien de tout entrepreneur en mettant à sa disposition divers outils de gestion tels le comparateur de prix qui permet de maîtriser son budget lors de la souscription à différents abonnements (internet, mobile, electricité, assurances etc), le e-coffre-fort pour la sécurisation des données et acquisitions ainsi qu'un eventail de micro-services.


  • SECTION MONEY
Cette partie du site est consacrée au financement du projet de l'entrepreneur qui peut être amené à contracter un emprunt auprès d'un particulier, investir dans du capital ou de l'humain ou encore se lancer dans le mécennat. Tout cela rendu possible grâce à la dimension sociale de la plateforme.


  • SECTION JOBS
La plateforme rempli également le rôle de place de marché collaborative avec un espace emploi où les membres peuvent mettre en valeur leurs compétences "atypiques". Entreprises, prestataires et postulants sont mis en relation, un véritable catalyseur de rencontres rendu possible grâce au réseau.


  • SECTION DEALS
Atypicstore propose à travers cette rubrique, une selection de sites e-commerce innovants et proposant des offres adaptées au statut d'entrepreneur (négociation groupée et fabrication personnalisée). 


Un outil indispensable pour une génération en pleine crise de confiance

Parmi les "entrepreneurs de leur vie", on retrouve beaucoup de digital natives, une population au mode de vie atypique. Hyper-connectés, adeptes des nouvelles technologies et débordants de créativité, les digital natives n'avaient jusqu'alors aucune plateforme sociale capable de répondre à leurs besoins. Pas facile en effet de se mettre à son compte et d'assumer le bon fonctionnement de son entreprise pour des jeunes diplômés. Hormis quelques initiatives régionales, comme la boutique des créateurs à Strasbourg qui vient en aide aux auto-entrepreneurs, aucun projet de cette envergure n'avait été initié.
Les créateurs d'AtypicStore ont su flairer le potentiel de cette nouvelle cible en créant un espace collaboratif où l'internaute pourra gérer plus efficacement son activité et échanger avec experts et entrepreneurs.

Un réseau social ambitieux qui risque de faire des émules, à surveiller de très près dans les mois à venir...

Mélanie G.

lundi 21 février 2011

Avoir la tête (et ses données) dans le Cloud

Afin de vous proposer des articles toujours plus variés, Digitives ouvre ses pages aux contributions de plumes avisées. Yves, notre conseiller technique et natif digital, nous parle aujourd'hui du cloud, cette nouvelle technologie très prometteuse et bientôt incontournable dont on entend de plus en plus parler sans vraiment savoir de quoi il retourne.

Le « Cloud » abréviation de cloud computing, ou, en français littéral, le « nuage » ! Tout le monde en parle et de plus en plus de services et de logiciels l’utilisent. Vous vous en servez peut-être sans le savoir. Mais qu’est-ce, concrètement ? Le cloud est tout simplement un ensemble de serveurs interconnectés qui vont traiter des données ou exécuter des tâches à la place de votre ordinateur.



L'origine de ce concept vient des supercalculateurs. Comparés à des ordinateurs individuels, ce sont des machines surpuissantes qui permettent le traitement d’un nombre de données phénoménal à une vitesse très élevée. A titre d’exemple, les supercalculateurs les plus récents ont une puissance de plus de 2,5 peta Flops, contre quelques giga Flops pour les ordinateurs particuliers les plus performants. En termes simples, leur puissance est un million de fois supérieure à celle de votre PC, désolé de vous l'apprendre. Historiquement, ces supercalculateurs étaient constitués d’une seule machine, très imposante. Mais pour arriver à de telles capacités, leur fonctionnement a été repensé. Plutôt que de faire fonctionner une seule machine très puissante sur une tâche, c’est plusieurs machines moins puissantes - mais qui vont travailler en parallèle - qui seront consacrées à cette tâche. Le même principe est aussi utilisé dans les processeurs qui ne possèdent plus un seul mais plusieurs cœurs de calcul. C’est ainsi que les supercalculateurs sont devenus des ensembles de plusieurs centaines, voire de plusieurs milliers d’ordinateurs ordinaires ou même, dans certains cas, de plusieurs milliers de consoles de jeu, comme la PS3. Les réseaux de serveurs dédiés au cloud reprennent le même principe de fonctionnement, avec des exigences moins élevées.

L'ENIAC (1946), le 1er superordinateur et le Blue Gene d'IBM, l'un des plus récents et des plus populaires supercalculateurs

En ce qui concerne les utilisations proposées à l’internaute, un certain nombre d'entre elles se démarquent :

Puissance de calcul

La première est bien évidemment l'utilisation de la puissance de calcul de tels réseaux de serveurs, comme le propose Amazon avec l'EC2, ou Rackspace avec ses Cloud Servers. Ces systèmes permettent de faire tourner des applications de calcul ou de modélisation, mais cette fonctionnalité n’est généralement pas très courante pour l'internaute lambda (à moins de vouloir tester la sécurité de son réseau wifi). Cependant, ils permettent aussi d’héberger votre site internet, ainsi que les services liés : serveur mail, base de données pour l'e-commerce...


Stockage de données en ligne

Des solutions comme Dropbox vous permettent de synchroniser vos données, et ce de manière transparente, entre un répertoire de votre disque dur et un espace en ligne, soit par le biais d’un simple navigateur, soit grâce à une application dédiée compatible avec de nombreux systèmes d'exploitations et de plateformes mobiles (Android, iOS, Blackberry... ). Des alternatives comme SugarSync ou SpiderOak commencent également à se développer.


Système d'exploitation dématérialisé

Certains systèmes reposant sur le cloud vous permettent d’avoir accès à un système d’exploitation complet, à l'aide d'un simple navigateur. Ils proposent les applications les plus courantes et répondent aux besoins de la plupart des utilisateurs. Dans cette catégorie, on retrouve Jolicloud ou encore le tout récent Google Chrome OS, véritable système d’exploitation à part entière, à installer à la place de votre Windows ou Linux. Ces systèmes déportés profitant de la puissance du cloud permettent d'utiliser de façon optimale des terminaux bien moins puissants qu'un ordinateur, comme les tablettes ou les smartphones.

Afin d’illustrer la supériorité de son système et d’expliquer le cloud de manière humoristique, Google a récemment publié cette vidéo où l’on découvre un utilisateur malchanceux dont les ordinateurs portables successifs (des Google CR-48) sont régulièrement mis à contribution par des « scientifiques » désireux d’éprouver leur résistance :


Si vous aussi vous vous sentez d’humeur sadique et souhaitez malmener des Google CR-48, Google a mis à votre disposition cet outil qui vous permettra d’expérimenter différents moyens de tortures.


Néanmoins, deux questions restent toujours en suspens avant de profiter sereinement de ces systèmes utilisant le cloud.

La première est la suivante : quel niveau de sécurité possèdent les systèmes de cloud computing ? Les données de l’utilisateur n’étant pas stockées sur un support physique sur lequel il possède un contrôle total, mais sur des serveurs à distance, de nombreux problèmes de sécurité se posent. Tout d’abord pendant le transit entre votre ordinateur et le cloud, mais aussi une fois stockées sur les serveurs. Ces données peuvent être perdues, détruites ou même volées à cause d’un mauvais fonctionnement. Cela n'est que peu gênant dans le cas de photos de famille pour lesquelles vous disposez d’une sauvegarde, mais si cela concerne des données professionnelles, la situation peut vite devenir critique.

Deuxième question : quelle est l’empreinte environnementale de tels systèmes ? En effet, les réseaux de cloud, comme tous réseaux de serveurs, consomment une quantité énorme d’électricité qui dépend principalement du matériel utilisé et de la volonté des sociétés qui les exploitent. Greenpeace a récemment procédé à une étude afin d’en étudier l’impact.

S'il existe déjà des solutions de cloud privés pour les professionnels leur permettant d'avoir les avantages de la dématérialisation tout en gardant le contrôle sur leurs données, ce n'est encore le cas pour les particuliers. De manière générale, il est recommandé de faire des sauvegardes de vos données, quel que soit le support. C'est encore plus vrai dans le cas d'une utilisation du cloud.

Yves G.

vendredi 18 février 2011

JUL & MAT, la création vidéo made in France



Aujourd'hui, Digitives vous propose son coup de cœur de la semaine, le clip du nouveau single de Metronomy "She wants" réalisé par un duo parisien débordant de créativité.
Les réalisateurs Julien Lassort et Matthieu Burlot, mieux connus sous le nom de JUL & MAT nous plongent au cœur d'une fête psychédélique où le temps semble s'être arrêté.







Le clip impressionne par son alternance du rewind et sa multitude de détails disséminés à travers les scènes où les membres de Metronomy apparaissent de façon très discrète. La vidéo, captivante, demande plus d’un visionnage pour pouvoir apprécier toutes ses subtilités.
Certains verront sûrement une référence au clip du groupe Cibo Matto "Sugar Water" réalisé par le talentueux Michel Gondry avec l’utilisation du "palindrome".



Pastiche ou non, "She wants" fait figure de consécration pour ce duo parisien qui avait choisi ce même groupe déjà en 2008 pour réaliser un vidéoclip non-officiel sur la chanson "on the motorway". Une production au coût minime mais impressionnante de créativité. Conçu sur un papier déroulant, des pinceaux viennent marquer la hauteur des tons des instruments de couleurs vives.




JUL & MAT réussissent à nous faire expérimenter la synesthésie en alliant parfaitement couleur et musicalité avec une vidéo qui a été récompensée au festival australien Effects & Animation ainsi qu'à l'Underground Cinema summer en 2010.

La démarche artistique des deux réalisateurs s'inscrit ainsi dans le partage et l'universalité de leurs œuvres, fruit d'un savant mélange entre réalité et post-production.
"We focus on high impact, light images. Working with cut up pasteboard, glued together with After Effects, we’re about returning to primary materials and rediscovering slow. Animated toys and crumpled paper, changing faces, changing clothes, all in improbable settings, a mix of reality and post-production, of simplicity and techniques. Our videos are for sharing, are accessible to everyone and go beyond any language barrier. "[source]

Le profil vimeo de JUL & MAT pour découvrir leurs autres réalisations.

Mélanie G.

mercredi 16 février 2011

Sept clés pour optimiser sa recherche d'emploi grâce à Internet

On le sait tous, trouver un emploi aujourd'hui relève bien souvent de l'exploit, surtout pour les jeunes diplômés. Alors plutôt que de se limiter à une approche "classique" de la recherche d'emploi, il est préférable de mettre à profit tous les outils que nous propose le web. En effet, le "e-recrutement" connaît un fort succès, autant mettre tous les atouts de votre côté. Être visible sur la toile est déjà presque obligatoire dans certaines branches (informatique, communication, marketing...). N'hésitez donc pas à aller plus loin que des actions passives telles qu'une simple inscription sur un site emploi ou job board tel que Monster ou le dépôt de votre curriculum sur une CVthèque, passez à l'offensive et pensez candidature 2.0.



1. Créez votre CV en ligne

Un incontournable. On y retrouve les informations essentielles de votre parcours, votre expérience... Et n'oubliez-pas de le mettre à jour régulièrement ! Attention cependant à ne pas divulguer d'informations trop personnelles, vous ne savez pas qui peut tomber sur votre CV. Exit donc la mention de votre adresse postale ou de votre numéro de portable. Une adresse mail (que vous consultez assidument) est largement suffisante. Les plateformes comme Doyoubuzz (si le nom ne vous fait pas trop peur), vous permettent de créer votre CV en ligne en quelques clics et d'améliorer votre référencement.

Avantages : Contrairement au CV papier, il est interactif. Cela vous permet donc d'ajouter des liens vers vos réalisations, le site d'un ancien employeur, une lettre de recommandation... Le recruteur pourra vérifier directement la véracité de vos dires et la qualité de votre travail. Le CV en ligne vous permet également de vous affranchir du classicisme du CV papier. Soyez graphiquement créatif (mais pas trop quand même) ! Un bel exemple : le cas de Céline, qui, dans sa recherche d'un emploi dans la mode, a eu l'idée de prendre modèle sur le magazine Vogue pour le design de son CV. Même si le résultat clignote un petit peu trop et manque de lisibilité, l'idée est à saluer pour son originalité. Si vous manquez d'inspiration, le web fourmille de ces sites CV et portfolio ingénieux.


2. Utilisez les réseaux sociaux


Quand on pense aux réseaux sociaux dans sa stratégie de recherche d'emploi, on envisage surtout les plateformes professionnelles comme Viadeo ou LinkedIn. Il est évidemment nécessaire de mettre à profit ces deux outils, mais pas seulement. Twitter et Facebook sont aussi deux manières d'envisager sa candidature numérique. Facebook vous permettra notamment de mobiliser facilement votre réseau et d'entrer en contact avec des recruteurs potentiels.



Une nouvelle application, nommée BranchOut, vous permet d'optimiser l'utilisation de votre profil Facebook pour votre recherche d'emploi. En effet, BranchOut vous permet de transférer votre CV sur Facebook (manuellement ou en synchronisant l'application avec votre compte LinkedIn). Elle vous permet également de visualiser facilement où travaillent vos contacts et les contacts de vos contacts, et, de ce fait, d'entrer en liaison directe avec une personne travaillant dans l'entreprise où vous souhaitez postuler. Vous pouvez également demander des recommandations ou consulter des offres d'emplois correspondant à votre profil ou à des critères bien définis.

Pensez également à suivre/devenir fan des entreprises qui vous intéressent. Cela vous permettra non seulement d'approfondir vos connaissances (ce qui est un avantage notable en entretien), mais aussi d'être le premier sur les rangs s'ils diffusent une offre d'emploi par ce biais. Les sites emplois possèdent généralement des fils twitter, comme @amplement_fr, qui vous permettent de suivre en temps réel l'apparition d'annonces et d'être particulièrement réactif.

Avantages : l'instantanéité des réseaux sociaux vous permettra d'être toujours au courant des toutes dernières annonces parues et des toutes dernières news concernant l'entreprise où vous souhaitez postuler.


3. Alimentez votre blog


Si vous possédez des connaissances dans un domaine particulier - et une bonne plume - c'est le moment d'en jouer. Créez du contenu unique, intéressant, améliorez votre référencement, placez-vous en tant que référence incontournable de votre domaine. C'est une stratégie chronophage mais payante pour attirer l'attention sur vous.

Avantages : Le blog vous permet de mettre en avant vos compétences de manière plus approfondie que dans une simple lettre de motivation. Il vous permet également de gagner en visibilité.


4. Soyez actifs (et raisonnables)

Inutile d'inonder les forums de discussions et les réseaux sociaux de commentaires pléonastiques et/ou redondants. Participez intelligemment en fonction de vos savoirs-faire et de vos compétences sans en faire trop, au risque de lasser très rapidement. Une intervention ponctuelle mais pertinente sera toujours plus efficace et plus remarquée.

Avantage : vous démontrez votre professionnalisme et votre degré d'expertise sur un sujet.


5. Surveillez votre réputation numérique


On ne compte malheureusement plus les cas de candidatures rejetées à cause d'une photo un peu tendancieuse postée à votre insu (ou non) sur facebook ou pour un commentaire borderline publié sur un blog au début des années 2000... Alors avant de prendre le risque de voir tous vos efforts anéantis pour une bêtise, contrôler votre e-réputation. Googlez-vous et parcourez attentivement la toile afin de vérifier qu'on n'y trouve aucune information compromettante sur vous (ou sur un homonyme). Contrôlez également vos paramètres de confidentialité sur les réseaux sociaux, et ne partagez pas d'informations personnelles avec n'importe qui (et surtout pas avec des employeurs potentiels).

Avantage : vous maîtrisez votre image et évitez les mauvaises surprises.


6. Soignez votre image


Pour qu'un recruteur puisse facilement vous identifier et vous reconnaître, il est préférable d'adjoindre une photo à vos profils. Il est également recommandé de mettre la même partout où vous apparaissez. Là encore, privilégiez le professionnalisme et la qualité. Elle doit être nette, cadrée sur votre visage, et, de préférence non retouchée. Pas la peine en effet d'appliquer filtres sur filtres dans Photoshop jusqu'à ressembler à un ersatz de Madonna dans un magazine de mode, sauf si bien sûr c'est l'objectif de votre recherche d'emploi. Évitez également d'utiliser une photo trop ancienne et qui ne vous ressemble plus, même si elle vous flatte d'avantage. Rappelons-le, cette photo doit permettre de vous reconnaître. N'hésitez pas à faire appel à un professionnel afin de mettre toutes les chances de votre côté.

Avantages : vous vous montrez sous votre meilleur jour et vous faites bonne impression avant même d'avoir rencontré votre recruteur. Vous lui donnez l'impression de vous connaître un peu mieux et de se familiariser avec votre image.


7. Ce qu'il faut éviter

  • Le CV vidéo. C'est très très rarement réussi. Vous avez certainement beaucoup plus de chance de devenir la risée du net que de décrocher un emploi. Si vous n'en étiez pas encore convaincu, voici un bon exemple :
  • Harceler un employeur ou un recruteur potentiel. Pas la peine de le demander en ami sur facebook, de suivre son fil twitter personnel et de lui envoyer votre CV 3 fois par jour sur Viadeo. Cela risquerait fort de s'avérer contre-productif.

En conclusion : Veillez à la cohérence des informations diffusées sur internet (sans bien sûr se contenter d'un simple copier/coller), pensez à les mettre à jour régulièrement, illustrez vos propos, et, surtout, n'attendez pas d'être en recherche d'emploi pour être visible sur la toile. Créez du contenu de qualité, partagez, mettez en place un réseau solide, faites parler de vous et soignez votre e-réputation !

Stéphanie M.

lundi 14 février 2011

Wikipedia, dix ans de partage et de création

Wikipedia voit le jour le 15 janvier 2001, avec pour but d'universaliser les connaissances humaines. Un vaste programme. L'encyclopédie participative sous licence libre est rapidement devenue le symbole par excellence du balbutiant Web 2.0. Son succès fulgurant a cependant été accompagné de très vives critiques.


Mais dix ans après, Wikipedia est toujours là. Et il est même le cinquième site le plus visité dans le monde. Dix ans, près de 300 langues et 17 millions d'articles après le premier Hello world de son fondateur, Jimmy Wales. Que d'exposés sauvés à la dernière minute grâce à Wikipedia ! Et que d'heures de laborieuses recherches dans des encyclopédies papier épargnées !

Mais même après ces dix années de bons et loyaux services, l'encyclopédie en ligne souffre toujours d'un manque de crédibilité. Les principaux objectifs de la fondation Wikimedia - car il faut rappeler que Wikipedia est toujours géré par une association à but non lucratif - pour les années à venir sont donc encore et toujours d'améliorer la crédibilité de l'encyclopédie, mais aussi d'attirer et de fidéliser de nouveaux collaborateurs - les Wikipédiens - et d'encourager les contributions des pays en voie de développement.

Wikipedia est également une source d'inspiration pour des projets artistiques. On pense notamment au Wikipedia Book du graphiste Rob Matthews, reprenant en 5000 pages les "articles de qualité" de Wikipedia.


Cet anniversaire a bien évidement été lui aussi une source d'inspiration créatrice. On note tout d'abord cette jolie vidéo de l'agence Jess3, spécialisée dans la mise en scène de données, intitulée The State of Wikipedia, et commentée par Jimmy Wales himself.


Le deuxième projet artistique qui a attiré notre attention est une installation de Dean McNamee et Tim Burrell Saward, présentée dans le cadre de la soirée des 10 ans à la Fondation Louise Blouin à Londres. Destinée à démontrer l'activité permanente sur le site de Wikipedia, 18 imprimantes ont été suspendues au dessus de l'entrée. A chaque nouvelle édition du site, elles impriment en temps réel des tickets résumant ces modifications qui tombent doucement sur le sol.


Il ne nous reste plus qu'à souhaiter à Wikipedia de connaitre un succès comparable pour les dix prochaines années !

Stéphanie M.

vendredi 11 février 2011

[Focus] Sleigh Bells, la puissance du noise pop

A chaque mois, sa playlist et désormais un article consacré à un groupe qui aura retenu plus particulièrement notre attention.
Pour ce premier [focus], nous avons choisi un duo estampillé “noise pop”,  tout droit venu de Brooklyn : Sleigh Bells. Leur premier album “Treats” sorti en mai 2010 a été retenu dans le classement des meilleurs album de l’année par Pitchfork, NME ou encore les Inrockuptibles.

La genèse
Tout a commencé en 2008, avec la rencontre hasardeuse entre Alexis Krauss (la chanteuse) et Derek Miller (chanteur, compositeur, guitariste et producteur) dans un restaurant brésilien. Miller, alors serveur, était à la recherche d’une chanteuse pour un projet musical. C'est en servant la mère de Krauss qui lui a spontanément recommandé sa fille que le duo est né. Leur carrière décolle véritablement après avoir été repéré par la célèbre chanteuse britannique M.I.A qui décide de les signer sous son label.

L’album
"Treats"
Sleigh Bells enregistre alors "Treats", un album aux sonorités atypiques mêlant cris de cheerleaders à des riffs venants tout droit du heavy metal. 11 chansons au son saturé voire “sale” sublimées par les vocalises d’Alexis Krauss. Claquements, beats, percussions sont omniprésents dans les chansons de Sleigh Bells et laissent penser à des hymnes qui seraient entonnés par la fanfare d'un lycée made in USA accompagnée de sa troupe de pom pom girls.
Une ambiance qui transparait dès la couverture de leur album montrant une pyramide de jeunes filles aux visages délibérément déformés. L’aspect, d’apparence enfantin, est contrebalancé par la puissance des riffs de Miller et des samples électrisés. 

Leur dernier single "Rill Rill" illustre la dualité qui caractérise les chansons de Sleigh Bells oscillant entre innocence et violence  :



Le live


Sleigh Bells, La laiterie (7.02)


Le duo, de passage à Strasbourg la semaine dernière, a enflammé la scène de la Laiterie. Malgré l’aspect très minimaliste du groupe : un guitariste, une chanteuse et une bande son, Sleigh Bells a réussi à électriser l’audience en enchainant les morceaux d'une intensité sonore proche de la saturation. La chanteuse Alexis Krauss, en communion totale avec le public semblait réciter des comptines pendant que son acolyte livrait des riffs de guitare endiablés. Une demie-heure seulement de concert où le groupe a joué ses tubes à un rythme effréné à l’image de leur album, intense et concentré.

Mélanie G.

mercredi 9 février 2011

Google Goggles, un autre regard sur le monde

Depuis 2009, Google Goggles révolutionne la recherche sur internet en invitant l'utilisateur à se servir de la fonction photo de son téléphone portable. Avec une dizaine de millions d'images stockées dans sa base de données, l'application est capable d'identifier objets, monuments, œuvres d'arts ou lieux célèbres. Depuis octobre 2010, cette application gratuite, initialement conçue pour Android, est disponible sur iphone 3GS et iphone 4.

Le principe

Photographier pour effectuer des recherches sur internet. Jusque-là habitué à saisir des mots-clés dans la classique barre de recherche, l’internaute, grâce à Google Goggles, peut désormais découvrir une nouvelle approche du web : la recherche visuelle. Ce procédé révolutionnaire inclut l’utilisateur au centre de la recherche en l’invitant à photographier sa requête pour interroger le moteur. Fini donc le temps où l’internaute attendait passivement l’affichage des résultats sur son écran, avec Google Goggles la mobilité et l’interactivité font partie intégrante du processus de recherche.

Les différentes applications de la recherche visuelle

Le tourisme intelligent
En pleine visite, le mobile en main, l’utilisateur capture l’instant avec son mobile et peut également s’informer sur le lieu immortalisé. Monuments, paysages ou œuvres d'art, Google Goggles scanne la photo et l’accompagne de toutes les informations nécessaires.  Le logiciel serait-t-il le successeur du guide touristique traditionnel ?


Le shopping utile
    En scannant un code-barre, l’utilisateur obtient en une fraction de seconde les détails du produit en question. L’application peut également décoder la couverture d’un livre et livrer des informations annexes sur son contenu.

    Traduire tout, partout

    Qu’il y-a-t-il de plus frustrant que de se retrouver face à un menu impossible à déchiffrer ? Avec Google Goggles, quelle que soit la langue, le contenu textuel sera immédiatement traduit.

    Optimiser les rencontres

    Très utile pour les commerciaux, le logiciel permet de scanner une carte de visite et ainsi ajouter très facilement un contact à son répertoire.

    Cette liste d’applications est loin d’être exhaustive bien que la recherche visuelle implémentée par Google ne soit pas encore en mesure de reconnaitre des animaux, des voitures ou des plantes.
    Néanmoins la version 1.3 sortie en décembre dernier démultiplie les possibilités de recherche grâce à son mobile en permettant par exemple de résoudre des sudokus. Google n’est donc qu’aux prémices de la recherche visuelle et serait actuellement en train de travailler sur une version capable de reconnaître les différents végétaux.

    Découvrez sans plus attendre la vidéo de présentation de Google Goggles :


    Mélanie G.

    lundi 7 février 2011

    Les quatre compétences indispensables d'un bon rédacteur web

    La confiance de l’internaute dépend du niveau de professionnalisme d’un site internet. Il est donc impératif que ce professionnalisme se retrouve pleinement dans le contenu textuel d’un site. Il ne vous viendrait pas à l'esprit de mettre en ligne un site internet au design approximatif, il en va donc de même pour les contenus de ce site. Le choix d'un bon rédacteur web est donc primordial dans votre stratégie de communication. Mais qu'est-ce qu'un bon rédacteur web ? Indépendamment des qualités rédactionnelles dont tout professionnel de l'écriture se doit d'être pourvu, de la maîtrise de l'orthographe et des règles typographiques, il existe un certain nombre de compétences indispensables qui caractérisent un professionnel compétent.



    Maîtrise de l’outil informatique et d'Internet

    Il est aujourd’hui impératif pour le rédacteur web de maîtriser totalement l’outil informatique, car ses textes doivent être pensés pour l’intégration dans un site. Il doit souvent faire face à des contraintes de calibrage, de mise en page... autant de contraintes à prendre en compte avant même de commencer la rédaction du texte.
    Savoir coder est un atout non négligeable. Cela permet au rédacteur non seulement d'enrichir la présentation de son texte, de retoucher une image ou d'intégrer un contenu multimédia, mais aussi et surtout de comprendre comment fonctionne l'outil pour lequel il écrit. C'est sans aucun doute l'une des qualités qui font la différence entre un rédacteur "classique" passé au web, et ce qu'on pourrait appeler un rédacteur web "natif".


    Référencement et optimisation de contenu

    Quel serait l'intérêt de produire un contenu intéressant, de qualité, répondant à des problématiques essentielles pour l'internaute, si ce dernier ne peut pas le trouver ? Le référencement est un concept-clé de la rédaction web. L'écriture et la structuration des contenus doivent être pensées dans cette optique : ils sont notamment hiérarchisés à l'aide de styles de titres - utiles tant pour l’internaute que pour l’indexation par les moteurs de recherche.
    Le rédacteur doit donc se tenir au courant de l'évolution des moteurs de recherche afin d'en tenir compte dans sa stratégie rédactionnelle. Il doit également être capable de mettre en place la campagne de mot-clés d'un site.


    Capacités d'adaptation et polyvalence

    Au cours d'une même semaine, le rédacteur web freelance peut avoir à écrire sur la toute dernière application disponible sur l'AppStore, sur un groupe de rock ou encore sur un relooking... En fonction des besoins et des demandes de ses clients, il est donc souvent amené à aborder des thèmes extrêmement différents. Il sait pourtant s’adapter facilement à ces demandes.
    Le rédacteur web se trouve régulièrement en position d'écrire à la place de son client, notamment dans le cas d'un article de blog, ou d'un éditorial. Le ton de ses articles peut également varier considérablement d'un support à l'autre. La plasticité de son écriture est donc telle que la personnalité de son client transparaît dans le texte, quel que soit le sujet. Il est également apte à comprendre la stratégie de communication et la ligne éditoriale de son client, ou à les mettre en place le cas échéant.

    Autonomie et curiosité

    Le rédacteur web peut travailler dans une agence web, de communication, au sein du service de communication d’une entreprise, ou, le plus souvent, en tant que freelance. Dans tous les cas, il travaille souvent seul, à partir d’un brief et d’informations fournies par le client. Son degré d’autonomie se doit donc d’être important. Il en va de même pour sa curiosité. Le rédacteur web est capable de chercher l’information de façon efficace afin de produire un contenu cohérent et fiable.


    Enfin, la principale qualité d'un rédacteur web réside très certainement en sa capacité à se mettre à la place du lecteur, car, nous l'avons vu dans un précédent article, bien connaître sa cible est un élément-clé de l'efficacité d'un texte. Il n'y a aucun intérêt à apparaître en première page de Google si le contenu ne répond pas au besoin des lecteurs. Il ne faut jamais oublier que l'on s'adresse avant tout à une personne, et non pas à un moteur de recherche.

    Stéphanie M.

    vendredi 4 février 2011

    Bludzee, bande dessinée 2.0

    Bludzee est un tout petit chat noir aux grands yeux bleus, qui vit seul depuis la disparition mystérieuse de son maître dans un appartement uniquement occupé par des pots de fleurs et des paquets de croquettes. Lancé à la recherche de sa mère par le biais de facebook, il va vite être confronté à un étrange monde extérieur peuplé de créatures inquiétantes, et se découvrir un dangereux penchant pour le gore.

    Non content d'être une bande dessinée drôle, caustique et très réussie, Bludzee est également la première série de bande dessinée numérique conçue pour être lue sur smartphone (Iphone et Blackberry uniquement). Cette création, disponible en 19 langues, se compose de 365 strips de 6 cases publiés de septembre 2009 à juillet 2010, au prix de 0.79€ par mois (ou 7,49€ pour l'année complète). Chaque strip quotidien constitue une à lui seul un épisode de l'aventure de Bludzee, formant petit à petit l'histoire complète, symbolisée par la croissance d'un arbre dans votre téléphone.



    L'application a été éditée par AveComics Productions, filiale d'Aquafadas, une société française spécialisée dans l'édition de BD en ligne pour terminaux mobiles (smartphones, tablettes, consoles). Cette collaboration entre l'auteur Lewis Trondheim et AveComics est née d'une envie de l'auteur de proposer une histoire quotidienne, à l'image de ce qui peut se faire dans la presse américaine depuis de nombreuses décennies (on pense notamment à la série de comics Inside Woody Allen de Stuart Hample, parue quotidiennement entre 1976 et 1984 dans de nombreux journaux, une autre très bonne BD, by the way). L'utilisation d'une technologie digitale lui permettant de toucher un lectorat plus nombreux, et plus mobile.

    Forte de son succès, la BD du très talentueux Lewis Trondheim est sortie il y a quelques temps en format papier dans la collection Shampooing. Certains trouveront que ce projet manque un peu d'interactivité et d'innovation, et que la BD numérique n'avait pas attendu Bludzee. Il est vrai que de nombreux blogs BD existent déjà, depuis plusieurs années, et que certains ont même été conçus pour des écrans de taille réduite, mais qu'importe, il y aura toujours des râleurs, et chez Digitives, on aime la technologie numérique, les BDs, et surtout, on adore les chats. Alors on remercie Mr Trondheim pour sa BD, et on vous conseille chaleureusement Bludzee comme lecture du week-end.


    Et pour plus d'information, consultez le site de Bludzee.

    Stéphanie M.

    mercredi 2 février 2011

    10 astuces pour augmenter le trafic de votre blog

    Maintenant que vous possédez toutes les clés pour bien alimenter votre blog en contenus, la prochaine étape pour vous va être de capitaliser cet investissement en optimisant le trafic. A découvrir dans cet article : dix règles d'or qui vous assureront un bon référencement.


    1. Capter l’attention du lecteur dès les premières lignes

    Sur Internet, nous sommes tous submergés d’informations et notre mode de lecture est nettement différent de celui utilisé pour les médias traditionnels. Le lecteur “scanne” les textes, balaie du regard la multitude de mots qui défilent sur son écran et ne peut donc pas analyser en profondeur tout ce qu’il aura pu consulter. C’est pourquoi il est indispensable de travailler le titre et l’accroche de votre article afin d’éveiller la curiosité de l’internaute et l’inviter à lire plus attentivement votre texte. L’enjeu pour vous est donc de trouver un titre suffisamment accrocheur, bref et pertinent. La pertinence qui se vérifiera grâce au mots-clés que vous aurez inclus dans ce titre et qui devront refléter au mieux le contenu de votre article.

    2. Se démarquer avec un contenu de qualité

    Proposer des contenus riches implique un travail de recherche, de veille permanente afin de pouvoir se positionner comme référence sur votre domaine de prédilection. Plus votre article sera précis et agrémenté de différents médias (vidéo, photos etc), plus il sera susceptible d’être repris par la communauté de lecteurs. La présence de source, de lectures parallèles rendra votre article pertinent et ainsi fiable au regard de l’internaute.


    3. Taguer pour mieux être référencé

    L’utilisation des tags permet de répertorier vos articles par catégorie grâce à des mots-clés définis par vos soins. Cette pratique est connue de tous grâce à la démocratisation du blog et de ses multiples fonctionnalités “seo-friendly” mais son utilisation n’est pas toujours faite à bon escient. En effet, Google peut être amené à pénaliser le référencement de votre blog pour deux causes principales :

    • le flood : un nombre infini de mots-clés liés à votre article, faisant perdre ainsi le but premier du tag.
    • le manque de pertinence : l’absence de cohérence dans le choix de vos mots-clés peut également sanctionner le référencement de votre article et ainsi réduire vos chances d’augmenter le trafic.

    Outre les sanctions potentielles des moteurs de recherche, le lecteur peut également se sentir floué et contraint d’abandonner la lecture de votre article en ne retrouvant pas le sujet à travers le choix de vos mots-clés. Bien taguer vous permettra non seulement d’optimiser votre référencement mais également le trafic interne de votre blog en répertoriant au fur et à mesure vos contenus selon le sujet traité.

    4. Optimiser ses liens

    En externe comme en interne, la structure de vos liens est décisive pour un bon référencement. Un lien optimisé doit être rédigé de façon claire et intelligible, cette pratique est appelée "url rewriting". Automatique pour les plateformes de blog ou manuelle, la réecriture d'url consiste le plus souvent en la reprise de mots-clés propres à chaque article et permet d'améliorer votre positionnement lors des recherches des utilisateurs sur ces termes. Veillez également à toujours présenter des urls "propres" en supprimant tout présence de carctères spéciaux.

    5. Instaurer son propre style de publication

    Un lecteur assidu aime être rassuré par des points de repères au fil de vos publications. Ces points de repère peuvent être représentés par la récurrence d’un thème ou d’un type d’article. Le présence d’une playlist publiée mensuellement par exemple, peut faire office de rendez-vous pour l’internaute, qui identifiera facilement le sens donné à ce type de publication. Cette forme de ritualisation peut fédérer une communauté de lecteurs et ainsi améliorer le trafic de votre blog.

    6. Planifier pour obtenir une meilleure audience

    L’heure à laquelle vous publiez votre article impacte considérablement sur le trafic généré. Cet horaire peut varier selon le type de plateforme sur laquelle sera partagé votre article. Aussi est-il intéressant d’analyser grâce à vos courbes d’audience, à quelle période de la journée le nombre de visites est le plus important. Il en va de même pour les réseaux sociaux, les gens ne partageront pas de la même manière sur Twitter ou Facebook, à vous alors de décrypter les habitudes de vos lecteurs afin de maximiser votre audience.

    7. Partager pour décupler l’impact de vos publications

    Une fois publié sur votre blog, le partage de votre article fait figure d’étape incontournable dans la stratégie d’optimisation de votre trafic. La présence de boutons de partage à la fin de vos articles invite le lecteur à republier le contenu sur d’autres plateformes tels les réseaux sociaux, les blogs ou encore par mail. Comme mentionné dans le point précédent, le partage de vos articles sur les réseaux sociaux permet de toucher un public plus large, cela sur une plage horaire plus importante et à différents endroits. En créant votre compte Twitter ou une page Facebook, vous multipliez les moyens de diffusion de vos contenus en les adaptant et personnalisant selon le type de plateforme.

    8. La curation comme relais pour votre blog

    La curation, popularisée par des sites tels Scoop.it vous permet non-seulement de vous placer en tant que référence sur un domaine précis (exemple: les digital natives) mais vous offre également la possibilité d’effectuer une veille quotidienne et d’alimenter ainsi votre blog en contenus. La fraicheur de l’information relayée et mise à jour par les sites de curation participe à l’optimisation du trafic.

    9. Bloguer “sponsorisé”

    Peu courant mais non moins efficace, le sponsoring peut accroître la visibilité et le trafic de votre blog. Le principe est simple : intervenir sur un blog en tant qu’expert sur un thème donné et profiter de cette collaboration pour promouvoir votre travail. Autre cas de figure, inviter un bloggeur influent à venir s’exprimer sur votre blog et ainsi générer du trafic grâce à cet échange. A la différence de la pub faite par le biais des commentaires, le sponsoring crédibilise votre démarche et vous permet de mettre en valeur votre savoir-faire et ainsi susciter l’intérêt des lecteurs concernant votre blog.

    10. Passer du virtuel au réel

    L’ajout de l’adresse de votre blog sur votre carte de visite ou votre précédente intervention lors d’une conférence en tant que blogueur professionnel sont des détails qui peuvent avoir des retombées significatives en termes de visibilité et de trafic.

    10 astuces qui, cumulées, peuvent faire la différence et vous apporter une audience au rendez-vous. A vos stats et courbes d’audience donc pour mesurer l’impact de vos derniers ajustements !

    Mélanie G.

    mardi 1 février 2011

    Playlist #3

    Adele - Rolling in the deep
    Daft Punk - Voyager
    Duffy - My boy
    LCD Soundsystem - Dance yrself clean
    Of Montreal - The past is a grotesque animal
    Pulp - I spy
    Queens of the Stone Age - I never came
    Sleigh Bells - Infinite guitars
    Sourya - Anatomy domine
    Vampire Weekend - Cousins
    We Have Band - Divisive
    Yeah Yeah Yeahs - Heads will roll (A-trak remix)



    Digitives