2011 sera synonyme de grandes mutations pour les réseaux sociaux en mettant l’accent sur la qualité. Cacophonie et overdose informationnelle étaient jusqu’alors les symptômes décrits par tout utilisateur de ces médias principalement représentés par les géants Facebook et Twitter.
Le leitmotiv de ces deux sites consistant à partager sans limite et avec tout le monde semble avoir atteint ses limites. Le social networking voit désormais ses règles évoluer, à vos bookmarks donc pour bien démarrer cette nouvelle année !
Vers une nouvelle forme de hiérarchie des contenus : la curation ?
Dans un précédent article, nous vous présentions Scoop.it, une plateforme sur laquelle les contenus, organisés par thématique, sont régulièrement alimentés par la communauté. Grâce à cette nouvelle forme d’éditorialisation, les requêtes des internautes gagnent en pertinence et en efficacité en concentrant sur un seul et même site les informations nécessaires.
Un procédé similaire à celui de Quora, qui exploite davantage le côté social de la curation en proposant un système de faq informationnelle rendu possible par une entraide entre les membres de cette communauté.
converser, reblogguer, aimer, s'abonner, les maîtres mots de Tumblr
On retrouve également la curation dans le microblogging avec Tumblr, réputé pour son système d’agrégation de contenus organisés par thèmes ou mots-clés. Fondé en 2007 par David Karp et Marco Arment, Tumblr est une plateforme qui se situe à mi-chemin entre Twitter et Blogger. La simplicité de création d'un mini-blog sur ce site est déconcertante autant que la facilité de soumission de contenus. Le "reblog", fonctionnalité phare de Tumblr permet de republier tout contenu proposé par un autre membre de la communauté en une fraction de seconde. Sur le même principe que Twitter, l'internaute peut s'abonner à d'autres blogs et ainsi se créer sa propre communauté.
A travers ces différents sites, l’utilisateur peut ainsi profiter d’un meilleur filtrage de contenus et d'une audience plus ciblée.
Vers une géolocalisation généralisée ?
De plus en plus de médias sociaux invitent leurs utilisateurs à préciser leur localisation lors de la publication d’un contenu.
On peut alors se questionner sur l’intérêt de cette fonctionnalité pour l’internaute lambda, outre son caractère phatique. Avec des applications comme Instagr.am, en précisant le lieu où la personne a pris la photo, le contenu se voit optimisé, comportant une donnée supplémentaire si ce dernier est partagé avec la communauté.
En une poignée de secondes, l'utilisateur immortalise, géolocalise et partage.
La géolocalisation peut être également vue comme un catalyseur de rencontres dans le monde réel entre membres d’un même réseau.
Vers des réseaux sociaux plus personnalisables ?
Après Diaspora, Path semble avoir confirmé la tendance du réseau social plus éthique où l’internaute détient le contrôle total sur ses données et leur partage.
Lancé fin 2010, Path se positionne comme le premier réseau social “personnel” où les utilisateurs peuvent échanger avec un nombre maximum de 50 contacts.
Loin d’être aléatoire ce seuil maximal se base sur une étude de Robin Dunbar, Professeur en Psychologie Evolutionniste à l’université d’Oxford qui a établit le nombre de relations à 150 que le cerveau est capable de retenir. Son étude a également montré que notre cercle d’amis, qu’il s’agisse de connaissances ou de personnes proches, n’excédait pas la cinquantaine.
"Path is the place where you can be yourself"
Path permet donc de partager des photos et vidéos avec pour seuls destinataires les membres de son entourage proche.
Entre nouveaux outils 2.0 et révolution des usages, 2011 sera social ou ne sera pas.
Mélanie G
Mélanie G
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