mercredi 30 octobre 2013

BitLock, un antivol intelligent pour votre vélo

A première vue, cet antivol U ressemble à s’y méprendre à celui que vous utilisez pour attacher votre vélo. A la nette différence que celui-ci ne requiert aucune clef pour le sécuriser et peut être contrôlable à distance depuis votre smartphone !


Lorsque l’on découvre le fonctionnement de BitLock, on ne peut s’empêcher de penser à Lockitron, la serrure intelligente lancée en 2011. Un accessoire domotique aujourd’hui adopté par plus de 10 000 utilisateurs mais également par certaines start-up reprenant cette technologie dans leur modèle comme Breather, le réseau de salles de réunion accessibles sans clef, depuis son smartphone.

Mehrdad Majzoobi, fondateur de la start-up californienne “Mesh Motion Inc”, a eu l’idée d’adapter ce principe de serrure intelligente au vélo. Grâce sa technologie Bluetooth LE/4.0, l'antivol se déverrouille dès lors que vous vous approchez de votre vélo. Pour se faire, il suffit simplement d'installer l'application dédiée sur votre smartphone (compatible iOs 6/7 et Android 4.3 et +) qui enverra automatiquement un signal à l'antivol ou manuellement en sélectionnant l'option de déverrouillage in-app. La serrure est ainsi remplacée par un simple bouton qu'il suffira de presser pour détacher votre vélo en un éclair de seconde.


L'application permet également de créer des groupes d'utilisateurs avec différents types de permissions. Ainsi vous pouvez déverrouiller à distance votre vélo pour le prêter à un ami dans une zone précise ou  pendant un créneau horaire donné. Un système qui ne pourra que plaire aux personnes utilisant Airbnb pour louer leur bien et qui souhaiteraient mettre à disposition des vélos pour leurs hôtes.


Outre sa fonction gps pour retrouver plus facilement votre vélo, l'application fournit également des données sur vos performances (distance parcourue, vitesse moyenne, calories brulées etc).

A l’heure où nous écrivons cet article, la campagne de crowdfunding est toujours en cours et a déjà permis de lever plus de 86 000 dollars sur les 120 000 dollars escomptés. On peut alors d’ores et déjà prédire une issue positive pour le financement de ce concept prometteur !


Il est donc encore possible de rejoindre la communauté des donateurs et de tester en avant-première ce cadenas intelligent. Pour obtenir un exemplaire de Bitlock en pré-commande, il vous faudra débourser 79 € (hors frais de livraison), un tarif préférentiel pour ce produit qui sera vendu à 140 €, une fois commercialisé.

lundi 28 octobre 2013

"Urban Geode" : Interview de Paige Smith, perle rare du street art

"A Common Name" tel est le nom du studio au sein duquel officie Paige Smith en tant que designer graphique à Los Angeles. Un nom pas si commun que ça dès lors que l'on découvre l'immensité du chemin déjà parcouru par cette texane d'origine, débordante de créativité. Urban Geode, initié en 2011 en est l'illustration parfaite : géologue d’un nouveau genre, Paige Smith redonne vie aux lieux urbains laissés à l’abandon en y faisant naître des géodes aux couleurs éclatantes. Un projet artistique qui a su trouver une résonance particulière dans le monde du street art tant par son concept que sa portée universelle. Paige Smith nous a ouvert les portes de son atelier à Los Angeles, en septembre dernier, pour nous faire partager, le temps d’une interview, son univers.


(crédit photo : Lani Trock)

Quel a été votre premier contact avec le street art ?

Paige Smith : J’ai grandi à Dallas (Texas), où il y avait beaucoup de graffiti mais très peu d’autres formes de  street art. J’ai ensuite déménagé à San Francisco, ville réputée pour sa culture urbaine et ses fresques emblématiques. Je me souviens d’une grande fresque en particulier que j’ai beaucoup aimé : des cages à oiseaux entrelacées sur un mur gigantesque.

Fresque réalisée par Andrew Schoultz et Aaron Noble à San Francisco


Comment est né le projet “Urban Geodes” ? Qu’est-ce qui vous a amené à vous lancer dans l’art urbain ?

J’ai débuté ce projet il y a un an et demi (2011). Je venais de voir cette même année l’exposition dédiée au street art “Art in the Streets” qui m’a beaucoup plue. Les œuvres que j’ai pu voir et ma relation avec l’environnement urbain dans lequel je vis m’ont également inspiré. Jusqu’alors je ne faisais que du design graphique pour des clients, j’avais donc envie d’avoir mon propre projet artistique.
Je suis assez sévère avec moi-même, particulièrement quand je dessine. Je voulais donc trouver quelque chose qui m’aiderait à être plus indulgente. En choisissant une forme sculpturale, je prenais le risque que mes installations soient susceptibles d’être rapidement enlevées par des passants ou altérées avec le temps, à la différence d’une peinture murale ou d’un collage. Leur durée de vie est donc très temporaire. L’objectif était donc de créer et d’accepter de voir son oeuvre disparaître. Et ça a marché ! Je suis désormais moins attachée à mes créations, je réussis à m’en détacher plus facilement. Être capable de créer, jeter, recommencer ; ce que je ne pouvais pas faire auparavant.

Une des géodes de Paige Smith à Los Angeles (crédit : acommonname)

Nées de la rencontre entre la science et la géométrie, les géodes de Paige Smith sont des composés polyédriques faits de papier ou de résine, dont la conception a été soigneusement étudiée pour s’intégrer au mieux au lieu désiré.

Avez-vous pu observer les réactions de passants découvrant vos géodes ?

J’ai déjà pu voir des personnes les prendre en photo. Près de mon studio, j’avais placé des géodes à l’intérieur d’une cabine téléphonique abandonnée, et lorsque je passais en voiture devant, je voyais souvent des passants s’arrêter et la regarder. D’ailleurs, pour ma toute première installation, une amie qui était sur instagram a vu un de ses contacts partager une photo de cette géode, elle me l’a alors envoyée et j’ai trouvé ça vraiment génial.

(crédit : acommonname)

Y’a-t-il des géodes visibles en ce moment à Los Angeles ?

Oui, vous pouvez en apercevoir sur la façade en vieilles pierres du café Daily Dose situé au centre-ville de Los Angeles. J’en ai placé plusieurs et elles sont toujours intactes. Il y en a aussi une visible à Venice, mais elle n’est plus en parfait état à cause de l’humidité. A cette époque, j’utilisais encore du papier pour créer mes géodes, d’où la différence avec celles du café qui ont été réalisées en résine, il y a un an et demi.

Paige Smith en pleine installation de géodes au café Daily Dose (crédit : acommonname)

Peut-on en trouver ailleurs qu’aux Etats-Unis ?

Oui, il y en a à Madrid et depuis cet été, à Bali en Indonésie.  J’ai aussi eu l’occasion de mettre une géode à Mexico.

Comment s’est passée l’installation des géodes à Bali avec ce contraste architectural très fort par rapport à des villes comme Los Angeles ?

C’était radicalement différent ! Ce qui me plait à Los Angeles, ce sont les bâtiments laissés à l’abandon avec des murs en décrépitude, chose que j’ai pu retrouver à Bali et qui m’a vraiment plu. Je me suis d’ailleurs dit que je ne pouvais pas intervenir sur ces murs qui me semblaient déjà parfaits tels quels ! Cela a donc été un véritable challenge pour moi. J’ai quand même réussi à trouver plusieurs lieux adéquats, l’un d’eux était un banal mur en ciment recouvert de graffiti et de colle sur lequel j’ai pu ajouter une géode au creux d’une fissure. J’en ai également placé une sur la façade d’un hôtel, un endroit plus impersonnel.

Avez-vous pu avoir des retours de la part des habitants ?

Deux enfants avec de grands vélos rouillés se sont arrêtés pour me regarder, ils avaient l’air fascinés. J’ai d’ailleurs une photo souvenir de ce moment.

(crédit : acommonname)

Après avoir voyagé dans différents pays, avez-vous une préférence architecturale pour installer vos géodes ?

Oui, je pense que je préfère les lieux davantage urbains. Si je prends pour exemple l’Espagne, Barcelone à la différence de Madrid est beaucoup plus “historique” avec ses murs romains. Je ne pense pas que je pourrais m’attaquer à ce genre de lieux mais si ça représenterait un véritable challenge. Madrid m’a beaucoup plu même si la majorité de ses bâtiments m’ont semblé vraiment gris ! Grâce au projet “Urban Geodes”, je suis désormais beaucoup plus attentive aux moindres espaces et lieux qui m’entourent.

Une des géodes installées à Madrid (crédit : acommonname)


Suite à sa série de voyages, Paige Smith a eu l’idée d’exporter son concept en donnant la possibilité à des artistes ou amateurs de poser eux-mêmes des géodes.

Comment avez-vous développé cet angle participatif ?

Je ne suis encore qu’au début de ce processus où j’apprends à savoir ce que les gens veulent faire des géodes, ce qui est le plus pratique pour eux. S’ils veulent s’impliquer davantage dans le projet en créant eux-mêmes leur géode. C’est enrichissant d’apprendre à communiquer à distance avec d’autres personnes. Les installations d’Invader m’ont beaucoup aidé à avancer dans ma réflexion : comment fixer mes géodes sur des murs. C’est pourquoi maintenant je réalise des pièces plus petites. Les personnes n’ont plus qu’à les assembler à l’aide d’enduit, une méthode qui est aussi simple que de coller un sticker sur un mur. C’est, depuis lors, devenu plus rapide et facile à gérer. Pour ceux qui ne souhaitent pas se lancer dans l’assemblage, je leur envoie par colis les géodes déjà assemblées, elles arrivent à bon port et les personnes jusqu’alors ont toujours trouvé des endroits sympa.

On peut donc désormais voir une géode en Turquie...

Oui, la personne s’est vraiment bien débrouillée. En fait, la première géode “participative” n’est pas née en Turquie mais en Jordanie et la personne l’a assemblée elle-même. Comme il s’agissait de la première expérimentation, elle n’a pas reçu de colis avec une géode “prête à l’emploi”. Elle l’a donc assemblée directement sur le mur et ce fut vraiment une réussite. Je pense que c’est encore plus beau lorsque les gens créent eux-mêmes leur géode. C’est comme si je passais le témoin et que je les autorisais à être eux aussi créatifs. A terme, j’espère réussir à faire évoluer encore plus cet aspect participatif et fédérer une vraie communauté. Un site web où les gens pourraient partir à la “chasse aux géodes”. J’ai déjà une carte avec mes géodes localisées, mon objectif est donc de faire de même pour les personnes qui ont participé au projet. J’essaye toutefois de ne pas en dire trop sur la localisation des géodes afin de conserver l’idée de chasse au trésor et donner envie aux gens de les trouver par eux-mêmes.

Première géode "participative" installé en Jordanie par Zina Hammad


Que pensez-vous des imprimantes 3D ?

Elles commencent à être plus abordables, c’est pourquoi je ne pense pas tarder à m’en procurer une. Je dois aussi numériser en 3D mes géodes sur ordinateur. Je fais beaucoup de pliage à la main, j’aime ce travail manuel. Toutefois, l’imprimante 3D devient indispensable si je souhaite développer l’angle participatif de mon projet. Je n’ai pas les moyens financiers d’embaucher quelqu’un pour les faire à la main ni le temps pour m’en occuper seule. Cette technologie a donc un aspect pratique pour pouvoir créer un nombre conséquent de géodes. On perd un peu l’aspect “artisanal” du concept original mais cela aide à le faire connaître à plus grande échelle. Et je suis, au fond, une artiste “multimedia” ; j’utilise beaucoup l’ordinateur et j’aime l’idée de concevoir à l’aide d’un logiciel une oeuvre et la faire naître en trois-dimensions grâce à cette machine.

aperçu du studio de Paige Smith (crédit : acommonname)


Quels sont vos projets pour le futur ?

Développer encore plus le côté participatif d’Urban Geodes, chose que je commence à faire progressivement. Ce serait vraiment génial de pouvoir à terme, fédérer une véritable communauté autour de ce projet.

Propos recueillis le 21 septembre 2013 à Los Angeles - [lire la version anglaise]
Un grand merci à Paige Smith pour sa gentillesse et son accueil chaleureux.

Urban Geode: Interview with street art gem Paige Smith

A Common Name. That is the name of the art studio founded by LA-based graphic designer Paige Smith. A not-so-common name when you see the amount of amazing things the Texan-raised artist already achieved. One of the best examples of her work is “Urban Geode” a project started in 2011. Geologist of a new kind, Paige Smith brings old buildings back to life by crowning them with colorful handcrafted geodes. A street art project that echoes in such a unique way as much for its concept as its universal reach. Paige Smith welcomed us to her studio in Los Angeles, last September, to talk about her work.

(credit: Lani Trock)


When was your first encounter with street art (post-graffiti)?

Paige Smith: I grew up in Dallas, where there are definitely lots of graffiti but not much street art. Then I moved to San Francisco where there are so many murals and you know, a lot of history based on that and a lot of culture around it. It's a lot different from L.A. I know one that I really loved, it's this big mural, with these birdhouses twisting up on a huge wall and I loved it, it was in San Francisco.

Mural by Andrew Schoultz and Aaron Noble in San Francisco

When did you start the “Urban Geodes” project? How did you decide to make art outdoor?

I started it a year and a half ago (2011), near thanksgiving. First I was so excited about Art in the Streets exhibition, the things I have been seeing and my relationship with this city were motivational. I didn’t really do art before, I just was a graphic designer and I really wanted to start doing something for myself.
I have a really hard time sketching, I take everything so seriously and I wanted to do something to help me let go. That’s part of the sculptural aspect that doesn’t just stay like paint or wheatpaste, it goes away, people take it, it gets trashed etc. It’s really temporary. That was part of it, just making something and let it go. And it worked! I’m so much less attached to things that I do and I’m able to remove myself from it. Being able to do an artwork and throw it away and start over which I never could do before.

One of Paige Smith's geodes in LA (credit: acommonname)

Based on science and geometrics, Paige Smith’s geodes are polyhedric shapes made of paper or resin. Their design is conscientiously created in order to be placed on a specific site.

Did you get any feedbacks concerning your work? People passing by in the street, for example.

I've seen people taking photos of it, that's pretty cool. Near my old studio, it was rather big, in an empty phone booth, I would drive by and I could see people stopping and looking at it. I once tried to take a picture of someone taking a picture of it. I actually had an experience with the first one that I made : My friend was looking at her instagram and one of her friends had a picture of it so she sent me that and I was like "Omg that's so cool!"

credit: acommonname


Can we find geodes in Los Angeles at the moment?

Yes, there is a café downtown (The Daily Dose), it is down this alleyway in this old-bricks-facade building, I have a whole bunch and they are always there. There is one in Venice,  but it doesn't look that great anymore, due to the moisture in the air, because at that time I used paper. Those near the café look still good, two of them are 1 year and a half old.

Paige Smith, installing geodes at "The Daily Dose" café in LA (credit: acommonname)


And outside the United States?

Spain, in Madrid specifically. This summer I went to Bali, I put some there. Also in Mexico, I did one there and that's as far as I've done.

How was it in Bali,  knowing the architecture and scenery are radically different from cities like LA?

It was so different! What I like about here (Los Angeles) are decrepit and cracked buildings and there’s a lot of that type of things in Bali but it was so beautiful that way. I was actually like “I can’ t touch this wall it’s so amazing!". I found it so beautiful yet very challenging. Luckily I found a bunch of places, one of them was on some random cement wall, with a lot of graffiti and wheatpaste on it and I just added mine in this little crack. I felt that was kind of right. I put another one on a hotel frontage, something that did not feel like a personal thing.

Were there witnesses of your installations?

I saw two kids riding super big rusty bikes, they were watching and fascinated. I actually took a picture of them.

credit: acommonname

Now that you’ve traveled in different countries, do you have any architectural preferences?

Yes, I think I prefer the more urban situations, even if I went back to Spain. Going to Madrid versus Barcelona would be so different because there is so much history in Barcelona. Like the old roman walls...I wouldn't touch that but it would really be a challenge I think. Madrid was pretty cool. With that project, it has opened my eyes a lot more because I am starting to really look around and scan all the spaces and places. The majority of buildings I saw in Madrid, it was all so grey!

One of Paige's geodes in Madrid (credit: acommonname)

Further to these trips, Paige Smith had the idea to expand her project by letting people install geodes by themselves.


How did you develop the participatory angle of your project?

I've just started doing it. I am still learning what people are willing to do, what's easier for them. If they want to participate more by making their own. It is interesting figuring out the way to talk to people and have them participate. I found that Invader was a huge help with that because I have been thinking about how he put tiles on walls. So now I build smaller pieces, I just have people tile them on with grout, it is the easiest way, almost like putting a sticker up. It becomes so much quicker and easier and more manageable. Otherwise, I am sending them in a box in one piece, they arrive alright and so far people are doing cool stuff wih them.

So now you have one in Turkey…

In Turkey, she’s been doing very well. Actually, the first one was in Jordan, she actually made all of hers herself. She didn’t get any pre-made ones because she was the first one. She did it right on the wall and it was brilliant. I think it’s even more beautiful when I see what people do with it themselves. It’s like I kinda hand out the concept and they are allowed to be a little creative. Eventually, I’ll figure out how to make it something that I can take on more and make it more participatory and more like a social environment, like a website where people could go hunt for them. I have a map for mine so I need to start adding them for people. I try not to be too specific about the location, this way people could go for a treasure hunt, so they have to actually look around to find them.

First participatory geode in Jordan by Zina Hammad

What’s your take on 3D printer?

They are starting to become more affordable so that’s definitely something I’m thinking of investing in. I haven’t mapped mine on a computer yet. So I also have to work on the 3 dimensional versions on computer. I do so much paper folding, I love that action but when I am trying to make a participatory project, I can’t physically afford someone else to do it or do it myself. So that is a more practical way of turning them out. It definitely gets rid of some of the craft part of it but, it still keeps the concept alive, I think. And I am truly a multimedia artist; I use my computer a lot and I like the idea of building it in a software mode and printing it out, I love that idea.

A glance at Paige Smith's art studio (credit: acommonname)


What are your upcoming projects?

Getting this participatory project off the ground, it’s definitely that, I’ve been very slowly figuring out but I think that would be a really awesome thing to take a social network out of it.

Interview made on 9/21/13 in Los Angeles - [read French version]
Many thanks to Paige Smith for kindly welcoming us!

mercredi 23 octobre 2013

3 plugins pour mieux protéger votre vie privée sur internet

Les internautes s’exposent de plus en plus sur la toile, et en première ligne sur les réseaux sociaux. Facebook, Twitter, Instagram drainent un maximum de données notamment grâce à la génération qui surfe sur la culture du “moi”, n’hésitant pas à exposer clichés, données géographiques et informations personnelles. Cette catégorie d’utilisateurs fait bien souvent le choix d’afficher publiquement ses moins faits et gestes, sans pour autant peser les risques et se croyant ainsi protégée au nom de l’atteinte à la vie privée. Cependant, la limite entre domaine public et privé n’est pas aussi limpide sur internet. 


Il n’y a pas que les réseaux sociaux qui s’immiscent dans le quotidien virtuel des utilisateurs, en effet chaque connexion garde en mémoire une trace de vos lectures, de vos achats, de vos recherches afin de monter une base de données ciblée, et cela l’utilisateur ne le choisit pas, il le subit. Trackers, cookies et autres scripts sont présents sur chaque page, ils sont responsables de la publicité ciblée dont l’internaute est victime. L’enregistrement de ces données est automatique partout où vous surfez, le collectif Digitives a donc planché sur le sujet et vous propose des modules complémentaires, véritables boucliers, pour sécuriser votre navigation.




Ce plug-in propose de traquer “l’internet invisible” en détectant tous les trackers. Sur chaque page ouverte, Ghostery suggère très discrètement via une pop-up (dans la barre de tâches) une liste des trackers à bloquer manuellement. Un simple refresh prouve son efficacité, plus aucune bannière de publicités intempestives ! Ce plug-in est compatible avec Firefox, Chrome, Safari, Opera ainsi qu'en application sur l'Appstore (gratuit).




Cet outil s’avère non seulement utile quant à la fuite d’informations, mais surtout permet à l’utilisateur de savoir précisément dans quel pays les serveurs du site visité sont localisés, à l’aide d’un petit drapeau, indiquant donc si le site est sérieux ou dangereux. FlagFox est disponible sur Firefox et SeaMonkey.




S’inspirant de l’opinion publique, ce module repère et indique la présence de site malveillants. Après l’installation, un feu tricolore alerte l’utilisateur au moment de la saisie de la recherche sur Google, Yahoo et consorts. La provenance des liens émanant des réseaux sociaux et boîtes mails peut sembler douteuse, pour vous assurer qu’un lien est sécurisé, WOT vous donnera le feu vert - ou pas. Disponible sur Firefox.

lundi 21 octobre 2013

[Test] Sonar, une enceinte à induction compacte et puissante

Alors que l'on pensait avoir fait le tour de ce qui se faisait de mieux en matière d'enceintes nomades, le Collectif Digitives a pu tester en exclusivité Sonar, un nouveau modèle mis au point par la marque Xoopar qui se démarque tant par son design que par son concept original.


Marque spécialisée dans la conception de matériel high-tech, Xoopar propose des accessoires audio aux design et concept innovants. Dernier en date, Sonar, une enceinte nomade compacte et puissante pour smartphones et tablettes.

  • Design 
Facilement transportable, Sonar tient dans le creux de la main (99mm x 110mm x 57mm). L'enceinte jouit d'un look minimaliste (composants modernes et finition mate). Un des atouts de ce design repose sur l'utilisation à 360° du dock capable de s'adapter à tout type de terminaux et d'usages.

  • Technologie innovante
A l'inverse de la majorité des enceintes nomades utilisant le Bluetooth comme technologie principale, Xoopar propose une alternative intéressante : la NFMI (Near Field Magnetic Induction), un capteur qui permet d'amplifier le son par simple contact du terminal mobile au dock. Un choix judicieux en termes d'autonomie quand on connait l'énergie consommée par le Bluetooth.

  • Caractéristiques techniques
Dotée d'un haut parleur 1x3 Watts, le son amplifié offre un rendu de bonne qualité permettant de profiter de la musique/vidéo de son smartphone ou de sa tablette à plusieurs et dans tous types d'environnements.
La batterie de la Sonar se recharge par USB et bénéficie d'une autonomie de 6h.
L'enceinte à induction est compatible avec l'iPhone/iPod Touch (4e et 5e génération), l'iPad Mini ainsi que les smartphones Samsung Note (1/2) et Galaxy S (2/3/4).
Un câble Jack (3.5 mm) permet également d'utiliser l'enceinte de manière analogique et ainsi de connecter tout autre appareil.

Notre test 

Test de la Sonar avec un iPhone 4 en mode vidéo (crédit : digitives)

Nous avons eu l'opportunité de tester en avant-première cette enceinte nomade qui nous a convaincu pour plusieurs raisons :

- La formule 2 en 1 proposée par Sonar grâce à sa technologie par contact induction qui fait à la fois office d'enceinte et de station d'accueil.
- Le format de l'appareil permettant de l'emmener partout avec soi.
- Le rapport qualité/prix de Sonar, bien plus abordable que les enceintes nomades actuellement présentes sur le marché.

test audio avec iPod Touch 5 sur Spotify (crédit : digitives)
En résumé, une enceinte nomade très attractive qui, à l'approche des fêtes de noël, saura combler plus d'un mélomane !

Sonar est en vente sur la boutique officielle de la marque au prix de 44,90 €.

vendredi 18 octobre 2013

Type:Rider, le jeu typographique et poétique

Type:Rider est un jeu vidéo multi-support retraçant l'histoire de la typographie, lancé par Arte Creative le 10 octobre dernier. Ce jeu d'aventure permet donc de parcourir l'histoire de la typographie, depuis ses origines avec les premières traces laissées par l'être humain grâce aux peintures rupestres, jusqu'à nos jours, avec le pixel art, en passant bien sûr par l'invention de l'alphabet puis de l'imprimerie.



Les grandes phases de cette histoire sont découpées en tableaux thématiques : Gothic, Garamond, Helvetica, etc. que l'on explore pour découvrir au fur et à mesure de nouveaux pans du récit. Le jeu est disponible gratuitement en version PC/Mac, et à télécharger pour 2,69€ dans sa version smartphones et tablettes pour iOs et Android, plus complète (4 niveaux de plus, et des fonctionnalités supplémentaires).

Depuis son lancement, Type:Rider cumule déjà plus de 25 000 téléchargements, et se classe en tête des ventes de l'App Store et de Google Play. Un succès extrêmement rapide qui s'explique notamment par la très grande qualité graphique mais aussi sonore de ce jeu. Le gameplay est simple et agréable, et permet de découvrir de manière ludique ce domaine qui reste relativement méconnu de la plupart des gens.



Mais Type:Rider n'est pas qu'un jeu vidéo. En effet, il s'accompagne d'une installation d'art numérique destinée aux lieux éducatifs et culturels qui mêlera projection et jeu vidéo, mais aussi d'un social game sur facebook permettant de créer ses propres niveaux et de les partager avec ses amis.

Pour sa première incursion dans le monde du jeu vidéo, Arte a donc frappé fort en proposant une expérience multi-support, riche, créative et particulièrement intéressante. Un bel exemple de transmédia !

mercredi 16 octobre 2013

Swivl, votre cameraman personnel

Swivl est un dock spécialement conçu pour l'enregistrement vidéo. Sous ses allures de gadget, il remplit parfaitement le rôle d'assistant cameraman. Fini donc les plans tremblottants, les traveling trop rapides, ou encore le son à peine audible d'une visio sur PC. Muni d'un petit capteur, vous pouvez vous détendre et faire votre présentation tranquillement, votre nouvel assistant Swivl s'occupe du reste.


Swivl est le fruit de la collaboration entre Brian Lamb et Vladimir Tetelbaum, deux anciens designers industriel. Le projet a bénéficié d'une campagne sur le site de crowdfunding Kickstarter, qui a permis de récolter plus de 150'000 dollars en janvier 2013. Fort de cette notoriété, la start-up californienne a été repérée par Grishin Robotics (une entreprise d'investissement spécialisée dans la robotique) qui a ainsi investi 500'000 dollars. Les fonds ont permis le développement de la seconde génération de la marque.

Les spécificités 

  • Le dock : Il peut être posé sur n'importe quelle surface et peut être monté sur un trépied. Ce support futuriste vous suit dans un rayon de 10 mètres et pivote à 360° horizontalement et 30° verticalement. 
  • Le capteur : ce micro-cravate est équipé d'un motion-tracker sans fil capable de suivre tous vos mouvements et d'enregistrer votre voix en HD.

La première version du produit fonctionne en corrélation avec une application iOS, et supporte tous les modèles d'iPhone et d'iPod (sauf l'iPad).


Les usages

Pour l'instant, le dock Swivl a pour vocation d'être un support pour les entreprises : visioconférence, réunion, présentation, et pour le milieu de l'éducation : diffusion de cours à distance, support de cours...
Son prix : $199


D'ores et déjà un carton, le Swivl s'est vendu à 10 000 exemplaires à travers le monde. La marque avance que 75% des ventes ont bénéficié à l'éducation.  Annoncé pour la fin 2013, le Swivl 2ième génération proposera une version Android, la prise en charge de l'iPad et des appareils photos, ainsi qu'une option de stockage sur le Cloud. Ce nouveau modèle ouvrira bien des portes, notamment celle de l'information et de l'art pour les reporters et photographes.

lundi 14 octobre 2013

Tile, le gadget révolutionnaire pour ne plus jamais perdre ses objets

Combien de fois vous est-il déjà arrivé d'égarer vos clefs, votre porte-monnaie ou encore votre sac au risque de vous mettre en retard dès le début de la journée ? La plupart du temps, il s'agit heureusement d'une fausse alerte avant que l'objet ne refasse surface mais chaque fois au prix de longues minutes de recherche intensive. Grâce au tout dernier gadget innovant baptisé Tile, la crainte de perdre vos effets personnels ne sera désormais plus que de l'histoire ancienne.


Guère plus grand qu'une pièce de monnaie, Tile se présente sous la forme d'un capteur bluetooth communiquant avec une application iOs dédiée pour localiser vos objets égarés. Cette combinaison entre software et hardware a été imaginée par Nick Evans et Mike Farley qui ont conçu  leur premier prototype en novembre 2012 et mis en production la version finale de Tile grâce à une campagne de crowdfunding organisée sur leur propre site en juillet 2013. En l'espace d'un mois, près de 50 000 personnes avaient déjà précommandé Tile montrant l'engouement envers un gadget capable de résoudre un problème universel.


Discret et simple à utiliser, Tile peut-être accroché à votre porte-clefs, glissé dans une poche de votre sac ou encore collé au dos de votre tablette grâce à sa face adhésive. Une fois placé, le capteur vous permettra de localiser votre objet dans un périmètre allant de 15 à 45 mètres. Une sonnerie retentira pour vous aider à mettre la main dessus.  


Si par malchance vous égarez votre objet en dehors de ce périmètre, vous pouvez signaler cette perte via l'application. Un signal d'alerte sera alors transmis aux autres appareils possédant Tile. Ainsi, si un de ces appareils approche de la zone où l'objet a été perdu, son propriétaire sera immédiatement alerté, tout ceci sans que l'autre utilisateur ne soit au courant (pour des raisons de sécurité). Le capteur ne requiert pas de batterie pour fonctionner et n'a donc pas de contrainte de charge. Toutefois, les "tiles" doivent être remplacées annuellement.


Android ne supportant pas encore la fonction Bluetooth 4.0, Tile ne s'adresse qu'aux utilisateurs d'appareils équipés d'iOs (iPhone, iPad et iPod Touch). Les premières livraisons sont elles prévues pour début 2014, Tile est actuellement disponible à la pré-commande (18.95$) en quantité limitée.

vendredi 11 octobre 2013

Book, vos croquis virtuels dans un moleskine personnalisé

Il y a un an nous vous présentions "Paper", une application iPad de dessin téléchargée plus d'un million de fois dès son lancement et récompensée aux Apple Design Awards pour la beauté de son interface. Crée initialement comme compromis idéal entre carnet de croquis et tablette graphique, Paper passe cette fois-ci du digital au réel en imprimant vos dessins dans un moleskine entièrement personnalisable.


Début octobre, la très célèbre marque Moleskine a lancé "Book" en  partenariat avec Fifty-Three, la start-up à l'origine de l'application de dessin Paper. L'objectif ? Donner vie à vos croquis réalisés sur votre tablette sous forme d'un carnet entièrement personnalisable.


Book vous permet ainsi d'immortaliser sur papier 15 de vos esquisses préférées, le tout au sein d'un moleskine au format exclusivement crée pour l'occasion. La personnalisation de votre carnet ne s'arrête pas là puisque que vous pourrez réaliser votre propre couverture. Le processus de création de votre carnet de dessin se veut simple et ne demande aucun redimensionnement pour pouvoir être imprimé.

 

Le partenariat avec Moleskine reste incontestablement l'atout charme de Book qui permet d'offrir un rendu de qualité : impression sur papier mat, carnet assemblé à la main sous forme de dépliant.
Comptez une trentaine d'euros pour voir vos propres croquis immortalisés sur papier !

mercredi 9 octobre 2013

Top 10 des enceintes nomades les plus utiles du moment

Après vous avoir donné des idées déco avec l’article consacré aux stations d’accueil audio de salon, le collectif Digitives a aujourd’hui pensé aux utilisateurs outdoor et vous offre sa sélection d’enceintes portables sans fil pour profiter d’un son optimal et looké partout où vous irez !


#1 Jambox by Jawbone



La Jambox se présente comme une enceinte portable hyper compacte et hyper connectée. Grâce à un logiciel (JamTalk), elle se transforme en haut-parleur pour bénéficier d'une qualité sonore exceptionnelle lors de vos appels (Skype, Facetime etc.) et vous pourrez même programmer une liste de contacts et l'enceinte annoncera l'appelant. Le grand plus est que la Jambox indique oralement la durée restante de la batterie, une fonctionnalité exclusive. Pour les créatifs, à l'image des marques comme Nike et Converse, vous pouvez personnaliser le design (pour le même prix). L'autonomie est de 10h. 8 Watts au total, petite mais ayant du coffre !

Prix : à partir de $149,99

#2 Jabra Solemate



Cette petite enceinte qui tient dans la main cache bien son jeu. Elle est livrée avec une app (iOS et Android) pour une expérience sonore déroutante. Après une simple configuration, gérer vous même le son grâce à son equalizer et bénéficiez d'un son HD ! La vidéo de démo Jabra laisse rêveur. Disponible en plusieurs couleurs, et livrée avec cable jack 3.5 mm. L'autonomie de cette enceinte est de 10h.

Prix : $199,99

#3 JBL Charge



Lancée en mars 2013, la JBL Charge s'avère être le couteau-suisse des enceintes. S'offrant une fonctionnalité hors du commun, il est possible de recharger son appareil mobile via l'usb grâce à sa batterie de 6000 mAh. Actuellement disponible en trois couleurs (bleu, gris et vert), son format compact (15 cm de long pour 5 cm de diamètre) n'ôte en rien ses capacités sonores : 2 hauts-parleurs de 5W et une basse pour une autonomie de 12h. Pour écouter sa musique, deux choix : bluetooth ou prise Jack 3.5mm.

Prix : $149,95

#4 NudeAudio


Déclinée en 4 tailles (S Wired / S / M / L), la NudeAudio saura contenter tous les profils d'utilisateurs avec un seul mot d'ordre : une enceinte de qualité, accessible à tous. Pour chacune des tailles, l'autonomie est de 8h. Le petit truc en plus : il est possible de brancher plusieurs NudeAudio pour mutliplier les qualités sonores. Son design minimaliste promet une protection contre les chocs, ainsi, grâce à sa petite cordelette, il pourra être mal-mené sans aucun mal !

Prix : à partir de $29,99

#5 Philips Soundshooter


La Soundshooter de Philips séduira les amateurs de gadgets sympas, plus que ceux en recherche d'expérience HD. Saluons tout de même le design de cette enceinte portative qui tient dans une main ! Petit format, petit poids (140 g) et petite performance (2W) pour une autonomie de 8h.

Prix : 50,00 €

#6 Braven 650


Look rétro pour cette enceinte Braven toute d'aluminium vêtue, elle profite d'un design minimaliste pour offrir un poids plume de 360 grammes. Sa batterie de 2000 mAh permet le chargement d'un appareil mobile via usb. L'enceinte est munie de deux hauts-parleurs de 5W, le tout pour une autonomie record de plus de 20h. Avis aux amateurs de sobriétés et d'efficacité !

Prix : $169

#7 Outdoor Tech Turtle Shell


Basée à Los Angeles, la start-up Outdoor Tech est spécialisée dans les équipements outdoor / sports extrêmes. Le projet a été financé par une campagne sur le site Kickstarter fin 2012. Ce produit s'adresse aux amateurs de belles choses mais surtout aux cyclistes, puisqu'il est possible de fixer le Turtle Shell sur le guidon de votre vélo. Garanti résistant aux chocs, à la poussière et à la pluie, il sera le compagnon idéal de toute rando, en offrant 9h d'autonomie. Il est doté de deux hauts-parleurs ainsi qu'une basse. La musique se lance via bluetooth ou cable jack 3.5mm.

Prix : $129,95 + $19.95 pour la fixation vélo

#8 The Blaster by Nixon

  

Nixon s'est déjà fait la main en proposant des casques au design remarquable, il en va de même pour The Blaster, véritable boombox de poche, cette enceinte bluetooth est dotée d'une coque durable résistant aux chocs et situations extrêmes. Profitant d'une autonomie de plus de 12h, The Blaster sera l'allier de vos sorties en plein air. Inclus dans le pack, le câble jack 3.5 mm.

Prix : 150,00 €



Plus petite qu'une canette de soda, cette enceinte est faite pour les voyageurs qui vivent à la dure. Pensée pour vous, la Marley Chant est munie d'une housse et d'un mousqueton, elle s'attachera facilement à la ceinture ou au sac de rando. Quid de la recharge ? Et bien cet objet fonctionne avec des piles, pas besoin donc de passer par la maison pour faire le plein. Un simple branchement avec câble jack 3.5 mm (inclus) et c'est parti. Le Marley Chant se chargera de l'ambiance au bivouac.

Prix : 54,00 €

#10 Minx Go by Cambridge Audio


Son design simple cache un bijou de technologie Hi-Fi, soit tout le savoir faire de la firme anglaise Cambridge Audio dans ce petit boitier. Petite révolution en terme de qualité audio, l'enceinte est dotée de deux hauts-parleurs de 10 cm, de deux tweeters de 19 mm ainsi qu'un ampli de classe D. Ce speaker s'adresse donc aux utilisateurs recherchant une "bonne" qualité sonore en bluetooth. Minx Go s'utilise sur la prise secteur pour une qualité optimale (16W) et sur batterie (12W). L'anglaise n'a pas à rougir devant ses concurrents notamment en terme d'autonomie, puisqu'elle permet + de 16h d'écoute HD.

Prix : 129,00 €

mardi 8 octobre 2013

Playlist du mois d'octobre

Arcade Fire - Reflektor
Is tropical - Dancing anymore
Jagwar Ma - Come Save Me
Chela - Romanticise
Heartcopy - Re-do
Blckbrd Blckbrd - Hawaii
Summer Heart - I wanna go
Metric - Speed the collapse
Ms Mr - Hurricane (Chvrches remix)
Capital Cities - Safe & Sound
Washed Out - Great Escape
Dent May & His Magnificent Ukulele - Meet me in the Garden
Cayucas - Big Foot

 Playlist #33 by Digitives on Grooveshark

vendredi 4 octobre 2013

Tour Paris 13, 9 étages de street art éphémère

Du 1er au 31 octobre, le 13e arrondissement parisien met à l'honneur le street art en lui dédiant un immeuble haut de 9 étages pour une exposition éphémère présentée comme le plus grand événement jamais organisé en France. 


"Tour Paris 13" fait écho à une autre résidence d'artistes éphémère qui a eu lieu en juin dernier aux Bains, temple mythique des nuits parisiennes. Seule différence notable, Tour Paris 13 pourra être visité par tous et gratuitement !
Une belle initiative que l'on doit à Medhi Ben Cheikh, directeur de la galerie Itinerrance, qui depuis 2004, oeuvre à démocratiser le street art dans son arrondissement à travers de beaux projets telle que la fresque de Shepard Fairey réalisée en 2012 sur le mur d'un immeuble.


"Rise Above Rebel" Shepard Fairey, juin 2012 - (crédit photo : Rogelio Méndez)

Avec le projet "Tour Paris 13", la galerie Itinerrance a vu cette fois-ci encore plus grand en donnant carte blanche à une centaine de street-artistes pour reconvertir un immeuble du 13e arrondissement voué à la destruction en une galerie éphémère durant tout le mois d'octobre.


Corleone & Kruella, octobre 2013

L’extérieur comme l'intérieur du bâtiment a été exploité soit 36 appartements sur 9 étages pour une superficie totale de 4500 m2.  Loin de se limiter à la scène parisienne, Medhi Ben Cheikh a souhaité mettre à l'honneur le street-art mondial exprimé à travers 18 nationalités.

Aperçu de la visite virtuelle sur le site web Tour Paris 13

Soucieux de vouloir faire partager cette performance artistique d'envergure avec le plus grand nombre, les organisateurs ont crée un site web interactif pour découvrir les lieux comme si vous y étiez ! Une visite virtuelle qui vous emmènera de la cave au toit de l'immeuble et vous plongera dans l'univers de chacun des artistes avec fond sonore et descriptifs.

Paris vit donc au rythme du street art en ce mois d'octobre avec un 13e arrondissement devenu lieu incontournable pour les passionnés du genre.

Exposition gratuite du 1er au 31 octobre (du mardi au dimanche),  au 1-5 rue Fulton, métro Quai de la gare (Paris 13e). Les visites durent entre 2 et 3 heures et sont limitées à 49 personnes.