mercredi 29 juin 2011

3 applications pour révolutionner votre utilisation d'Instagram

Souvenez-vous en janvier dernier, nous vous présentions une application photo révolutionnaire : Instagram.
Avec plus de 4 millions d’utilisateurs et plus de 100 millions de clichés uploadés, Instagram a très vite détrôné la fonction photo standard de votre iphone ou ipod Touch. La raison de ce succès : pouvoir modifier et partager ses photos en un quart de seconde. Outre la retouche grâce à sa galerie de filtres, l’utilisation du logiciel en restait là.
Des fans d’Instagram ont alors eu l’idée d’étendre ses fonctionnalités en développant leur propre application. Voici une sélection de nos applications préférées :

Webstagram



Alors qu’aucune interface web n’avait jusqu’ici été imaginée pour Instagram, Webstagram offre désormais aux utilisateurs la possibilité de visionner leurs albums photos en ligne, de les commenter, liker et tagguer S'ajoute à cela des fonctionnalités similaires à celles de Twitter telles que le follow ou la recherche grâce aux tags offrant une dimension sociale à l'application.



A noter la rubrique "photo du jour" avec une galerie dédiée aux plus beaux instantanés de la journée.





Carousel 



Développée par Mobelux, cette application destinée aux utilisateurs Mac permet de visualiser les photos prises avec Instagram sur son bureau avec affichage en temps réel des notifications. Carousel offre également la possibilité de sauvegarder ses photos dans iPhoto.



Disponible gratuitement pendant 15 jours, il vous en coûtera 4$99 pour un usage illimité.

Instaprint


Instagram Photo Booth for ink-less Polaroid

Ce service rend possible l’impression de photos prises avec Instagram sous forme de Polaroid.
Véritable “cabine photo mobile”, Instaprint se propose d’installer le temps d’une soirée son imprimante (directement reliée à Internet) afin que vos invités puissent immortaliser les meilleurs moments. Toutes les photos d’une soirée sont centralisées sous un même tag (exemple : #monanniversaire) et un album en ligne est ainsi constitué en temps réel avec les contributions de chacun. Et comme chaque photo a son lot d’anecdotes, des commentaires peuvent être ajoutés par les personnes présentes et pourront figurer au bas du polaroid sélectionné.

Découvrez en images ce concept révolutionnaire : 



Instagram fait partie de ses start-ups dont le succès éclair est plus qu'inspirant. Le développement d'applications par ses fans en est d'ailleurs l'exemple le plus concret, puisqu'il démontre que cet engouement dépasse le cadre de la simple utilisation. Et vous, fans d'Instagram, quelles applications utilisez-vous ?

Mélanie G.

lundi 27 juin 2011

Summify, l'outil qui veille pour vous !

Blogueurs, veilleurs, curators, journalistes ou encore étudiants, si la veille est un processus constructif vous permettant d'être toujours à la pointe de l'information sur des sujets tant personnels que professionnels, c'est également une activité chronophage qui peut vous faire perdre plus de temps qu'elle vous permet d'en gagner. Nous sommes nombreux à passer des heures à parcourir nos flux RSS, nos fils twitter ou nos murs facebook à la recherche du scoop du jour. Vous rêviez d'un outil qui fasse automatiquement le tri dans vos flux de données pour en extraire les principales informations de la journée ? Le collectif Digitives a trouvé la solution pour vous permettre d'augmenter votre productivité !




Summify est un agrégateur gratuit qui va piocher dans vos différents comptes les principales informations qui pourraient vous intéresser. En fournissant à Summify l'accès à vos sources de veille (Google reader, Twitter et/ou Facebook), il va trier votre flux de données pour en sélectionner les "top news". L'outil passe en revue toutes les données qui arrivent sur vos comptes, et les trie en fonction de leur taux de partage, comme nous pouvons le voir dans leur vidéo de présentation :


Summify vous enverra ensuite un récapitulatif par e-mail (ou sur votre fil twitter), à  l'heure et à la fréquence de votre choix (4 fois par jour, 2 fois par jour, 1 fois par jour, tous les 2 jours…). Cet e-mail contient un résumé du nombre de top news que vous souhaitez recevoir (le choix est libre), également visualisable en ligne sur votre compte Summify. Vous pouvez également consultez vos résumés des jours précédents.

Il vous est bien sûr possible de partager à votre tour votre "summary" du jour sur les réseaux sociaux, ou de l'envoyer à un ami par e-mail.


Et si les critères par défauts de Summify ne vous satisfont pas, vous êtes libres d'affiner les critères de tri en indiquant quels flux rss ou quels auteurs vous souhaitez exclure de votre résumé (c'est toujours pratique quand on suit plusieurs types de blogs ou de compte twitter) et quel post sélectionné par Summify ne vous a pas paru suffisamment important (grâce au bouton dislike). Vous pouvez également configurer plusieurs comptes correspondant à chaque sujet de veille. Cela vous permettra de trier plus facilement l'information.

Notre avis : Pour nous qui parcourons nos flux rss et notre fil twitter plusieurs fois dans la journée, Summify ne représente pas un gain de temps extraordinaire, cependant, l'outil trouvera son public auprès de tous ceux qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas consacrer trop de temps à leur veille quotidienne. L'initivative mérite en tout cas d'être saluée, l'outil évolue régulièrement, ce qui est toujours appréciable, et l'interface d'utilisation est soignée et ergonomique. Tentés ?

Stéphanie M.

vendredi 24 juin 2011

Le top 10 Digitives des logos originaux et inventifs

Pour qu'un logo soit réussi, il doit faire passer un message clair auprès de sa cible, et la représenter de manière évidente auprès de tous. Nous avons choisi des logos inventifs, sachant tirer partie de leur nom ou de leur activité pour transmettre un message graphique fort. Voici nos 10 coups de cœur.

The Fancy

Nous vous présentions le site The Fancy il y a deux jours pour l'inventivité de son catalogue de vente, basé sur le principe de la curation. Si nous en reparlons aujourd'hui, c'est pour son logo, simple, léger et aussi trendy que les produits qu'il propose !


Yellow Bird Project


 L'initiative Yellow Bird Project mérite doublement d'être saluée, puisque ce projet caritatif canadien vend de magnifiques t-shirts designés par des groupes indie rock à la pointe de la tendance (Ra Ra Riot, Beach House, Metric...). Les bénéfices de ces ventes sont reversés à des associations caritatives choisies par les musiciens (à vos portefeuille, ils expédient dans le monde entier pour pas très cher). Son logo tout en finesse nous a particulièrement séduit.



Star Moose

L'agence digitale Star Moose, basée dans l'Idaho, a fait le choix d'un logo sobre et élégant, qui illustre parfaitement une association intelligente basée deux éléments graphiques représentant le nom de l'agence. Une formule catchy qui marque les esprits !







Radium Labs

Cette agence de marketing spécialisée dans les médias sociaux a su mettre à profit l'imagerie geek qui colle encore au web en mettant à profit la représentation graphique de l'élément chimique auquel son nom est associé (on peut par contre s'interroger sur le choix d'un élément radioactif...).



Le pied de mammouth

Plus proche de nous et plus matériel, le restaurant Le Pied de Mammouth, nouveau spécialiste strasbourgeois du hamburger maison (on vous le recommande chaudement). Il nous propose un logo étonnement inventif et créatif pour une enseigne de ce genre, qui nous a plus habitué à des designs flashy et grossiers. On est très loin de Mac Do, tant au niveau de l'esprit du logo que de l'assiette !






Le Musique

Autre boutique en ligne de t-shirts, mais française cette fois, Le Musique a fait le choix d'un logo en parfaite adéquation avec son nom et ses produits. On aime la bichromie toute en simplicité, et le caractère maladroit de la police.





Metronomy

Le groupe Metronomy est depuis toujours aussi créatif sur le plan musical que graphique, et ils nous le démontre une nouvelle fois avec ce logo des plus épurés, mais dont l'originalité réside dans l'enchevêtrement des lettres.


Advance Nonwoven

Autre initiative à saluer, celle de cette entreprise danoise qui a développé une technologie de production basée sur des matériaux durables et renouvelables, composés de fibres naturelles, de déchets ou de produits recyclés. Leur logo revisite élégamment celui du recyclage dans une version épurée aux couleurs douces, inspirées par la nature.





Impala webstudio

Aussi fin et gracieux que l'animal qu'il représente, le logo de l'agence web Impala transmet ses valeurs : qualitatif, finesse, performance et esprit d'équipe. Un logo sobre et coloré qui va droit au but.






Vinos Sancti Spíritus

Dans un tout autre registre, nous retrouvons le logo des vins Sancti Spíritus, produits par un monastère castillan. Ce logo combinatif (on y retrouve le S de Sancti Spíritus et le V de vino entremêlés, a reçu de nombreux prix pour sa créativité.







Et vous, quels sont vos logos préférés ?

Stéphanie M. & Mélanie G.

mercredi 22 juin 2011

La curation comme nouveau mode de shopping

On parle souvent de la curation en tant que nouvel outil d'agrégation de contenu, ou en tant que nouvelle forme de blogging. Ce que beaucoup ignorent, c'est que cette tendance a aussi fait des adeptes et inspiré de tous nouveaux types de boutiques en ligne, qui l'utilisent pour alimenter leur catalogue. Passage en revue de cet e-commerce d'un genre nouveau.



Svpply (prononcer "supply") fait incontestablement figure d'ovni dans le top des sites web les plus tendances du moment. Les trois fondateurs de Svpply, Zach Klein (co-fondateur de Vimeo) - Ben Pieratt (Top 20 des meilleurs webdesigners) et Eric Jacobsen (à qui l'on doit Book Cover Archive), webdesigners émérites, étaient pourtant loin de s'imaginer pareil succès pour ce site communautaire, initialement relégué au rang de side-project. Lancé fin 2009, il n'aura fallu que quelques mois pour faire de Svpply un des pionniers du shopping par la curation. 


Le principe

Le concept de Svpply est très simple : créer et partager sa wishlist composée d'objets en tout genre, en les classant par catégories. Svpply interpelle par son minimalisme tant sur le plan du design que de l'utilisation. Nul besoin de se perdre dans les profondeurs du site, l'essentiel se passe sur la page d'accueil qui n'est autre qu'un mur de photos d'objets sélectionnés par les curateurs. 





Outre le bookmarking, le site rend possible la recherche sémantique et par catégories (sélection d'un ou plusieurs critères) optimisant de manière considérable l'expérience de shopping chez l'internaute. Avec plus de 550 000 produits répertoriés par une communauté assurant une veille permanente, Svpply a su développer un domaine alors peu familier de la curation : le shopping. En créant son propre compte, l'utilisateur crée sa wishlist, partage ses coups de coeurs, garde une trace de ses trouvailles et peut suivre d'autres curateurs aux goûts similaires.





Moins ésotérique et plus coloré, thefancy.com repose sur le même concept que Svpply avec pour slogan "Make your own catalog of your favorite things around the web and around the world".
Crée fin 2009 par Joseph Einhorn, le site communautaire a su très rapidement faire parler lui en comptant comme curateurs des célébrités comme Ashton Kutcher.

Le principe

Le fonctionnement de ce site reste similaire à celui de Svpply, des dizaines de milliers de contributeurs partagent leurs coups de coeurs du moment en uploadant une photo de l'objet tant convoité, accompagné d'une courte description et de l'url pour se le procurer.



Cependant, Fancy se veut plus user-friendly, avec entre autres, la possibilité pour les meilleurs contributeurs d'obtenir des badges. Un système de récompenses directement semblable à celui de Foursquare, permettant de fidéliser efficacement l'internaute.




Le site a également mis en place des partenariats avec des marques, offrant des réductions aux curateurs les plus adeptes de leurs produits.

Svpply ou Fancy ?

Similaires voire identiques dans leur fonctionnement,  les deux sites se distinguent néanmoins par leur vision à long terme.
Svpply, qui n'a pas connu de grands changements depuis sa création, conserve son approche minimaliste de la curation et laisse planer le doute sur son développement futur.
Un des co-fondateurs a lui-même fait part de ses incertitudes sur son blog :
"Things I don’t know how to do that I have to learn soon or Svpply will fail:
- How to find and recruit talent
- Recruiting the appropriate kind of talent
- Managing people and keeping them fulfilled in their work
- How to develop and design a work schedule
- How to communicate a vision [...] " - Ben Pieratt
Le créateur de Fancy semble lui plus confiant en l'avenir et met déjà toutes les chances de son côté pour s'assurer la place de leader de la "fashion curation". En mettant en place un système de récompenses et des partenariats privilégiés avec des boutiques en ligne, Joseph Einhorn renforçe le sentiment d'appartenance à une communauté et parvient ainsi à fidéliser plus facilement l'internaute.

Son objectif est simple :
"Where Google is an index of websites, and Facebook is a database of people, we want to be the database of everything," - Joseph Einhorn

Vers une nouvelle forme d'e-commerce ?

A l'instar de Svpply,  Fancy réinvente le plaisir de surfer sur le web sans être assailli d'encarts publicitaires ou contraint d'acheter à tout prix un produit. Certains trouveront ces sites chronophages et matérialistes tandis que d'autres seront comblés pour y trouver l'inspiration.
Outre les avis partagés quant à la finalité de ce genre de sites, la "fashion curation" fait désormais partie intégrante du monde de l'e-commerce et a déjà commencé à amorcer la transition vers un consommateur plus 2.0.

Mélanie G.

lundi 20 juin 2011

Wiki, la contribution 2.0


“Imaginez un monde dans lequel chaque personne pourrait partager librement l'ensemble des connaissances humaines.”

Voici l’accroche que l’utilisateur découvre à son arrivée sur le site wikimedia foundation. Cette fondation de bienfaisance et à but non lucratif permet à tout le monde de contribuer à l’un de ses projets au centre desquels se trouve Wikipedia ; Jimmy Wales son créateur, a officiellement lancé le projet en juin 2003. Grâce à cet outil 2.0, l’internaute peut assouvir sa soif de connaissances en quelques clics.
Au sein de la wikimedia foundation, on retrouve diverses déclinaisons aux domaines des plus variés :


Wikiversité


Plébiscité par les étudiants et fort de son succès aux Etats-Unis, la fondation a mis en service en 2006 la version francophone de son wiki universitaire : Wikiversité
Basé sur le même schéma collaboratif, les étudiants peuvent mettre en ligne des documents pédagogiques (cours, exercices, corrections). Le contenu est classé par niveaux pédagogiques, un système établi par la wikimedia foundation : le 1 correspond au niveau CP et ainsi de suite jusqu’au niveau 18, le doctorat. La communauté est gérée par des administrateurs, à l’image d’un forum d’échange et de partage, ils sont appelés “bibliothécaires” puisque le site a pour ambition de se rattacher au réel.


Wikiquote

Fort de son succès, Wikimedia a mis en ligne d’autres sites à vocation de “collecte”. Ainsi wikiquote permet de se cultiver en retrouvant des citations d’auteurs, de célébrités, d’artistes et autres personnalités. Le site est disponible en français et permet la recherche par thématique. 21 381 citations sont à ce jour mises en ligne par les internautes. On regrettera tout de même l’absence d’explications de textes, avec contexte et interprétation.


L’aspect pratique et efficace de cet outil collaboratif fait des émules depuis bientôt dix ans. Au cours de nos recherches, nous avons retenu quelques wiki qui, contrairement au pionnier du genre, se sont spécialisés dans un domaine précis afin de traiter leur sujet de manière approfondie.


Wikitabs

Ce site est né de l’idée d’un musicien touche à tout, Nick Kleeman qui déplorait les faibles ressources sur internet en matières de tablatures musicales. Loin de s’apitoyer sur son sort, il a décidé de prendre les devants en créant Wikitabs, une coopérative de partage qui permet aux musiciens du monde de contribuer à cette base de données. Le site a pour l’instant 120,286 tablatures de guitare, 100,573 accords, et également des ressources émergentes en ce qui concerne les partitions de basse et de batterie. Nick Kleeman prouve à nouveau l’importance de l’interactivité entre les utilisateurs, mettant l’accent sur l’édition des données soumises à son wiki. Récemment interviewé par le magasine Rolling Stone, il s'enthousiasme de ce projet :  
"Les utilisateurs peuvent supprimer les versions superflues et améliorer les versions déjà existantes. A terme, on se retrouvera avec une collection de tablatures frôlant la perfection".

Wikistreaming 

Le streaming, ennemi numéro un des grands du cinéma permet à tous les internautes de visionner des vidéos mises en ligne par d’autres utilisateurs. Bien souvent sujette à polémique, son utilisation est prohibée dans de nombreux pays mais n’en demeure pas moins présente sur la toile. Wikistreaming a justement été mis en ligne afin de lister les différents sites proposant ces services. Une sorte d’annuaire géant, véritable banque de films sur laquelle les adeptes s’échangent des bons plans, uploadant des affiches, des résumés. Un site étonnement riche en contenu.

Wikimusicguide 

Disponible en anglais et en version beta pour le moment, ce wiki met à l’honneur les artistes s’illustrant dans le domaine musical. La majorité des artistes apparaissant sur ce wiki ont déjà leur page Wikipedia, mais Wikimusicguide propose une version plus complète avec en bonus les artistes similaires, les influences et des “facts” concernant votre star préférée. Une initiative à saluer, même si pour l’instant le site manque de contenus et cherche des plumes anglophiles pour enrichir sa base de données.


Le wiki est un outil émergeant qui charme par son approche collaborative : l’internaute d’aujourd’hui a l’envie de communiquer et de partager, d’ajouter sa pierre à l’édifice.  Ce nouveau format de site web a la particularité de pouvoir couvrir tous les domaines, sa simplicité d’usage permet de rallier les internautes de tout âge et de tout niveau informatique. La mise à jour des données en temps réel est également un argument de poids, surfant sur l’actualité, l’utilisateur peut éditer selon les dernières dépêches. Le schéma type : un champ de recherche, une fiche renvoyant de liens en liens opère et attire de plus en plus d’utilisateurs. Le webmaster bénéficie de la gracieuse contribution de ces utilisateurs, qui prennent un réel plaisir à enrichir ce nouveau genre.

Stéphanie M.

vendredi 17 juin 2011

Hadopi, fête de la musique : anatomie d'un mème

Qu'est-ce qu'un mème ?

Selon notre ami Wikipedia, un mème "désigne un élément culturel reconnaissable (par exemple : un concept, une habitude, une information, un phénomène, une attitude, etc.), répliqué et transmis par l'imitation du comportement d'un individu par d'autres individus." Dans le monde du web, un mème revêt la forme d'un élément viral à la propagation très rapide et dont la popularité et la durée de vie sont plus ou moins limitées. Le phénomène de "mème" ne doit pas être confondu avec celui du "buzz". La différence majeure réside dans le fait que le succès d'un buzz est intentionnel, contrairement au mème dont le but premier n'était pas d'être diffusé à grande échelle. La propagation d'un mème tient également dans ses évolutions, parodies et détournements.

Un mème autour de Don Draper, personnage fétiche de la série Mad Men

Deux ans déjà mais toujours dans les esprits, le site de Ségolène Royal “Désirs d’avenir” qui avait fait couler tant d’encre avec son design tout droit sorti des années 90. Beaucoup pensaient alors qu’il s’agissait d’une stratégie de comm savamment orchestrée alors que le site avait été fait par un webmaster peu inspiré... Les sites parodiques n’ont pas tardé à tirer profit de cet ovni du webdesign et tous les internautes ont été alors invités à créer leur propre site “désirs d’avenirs” grâce à un générateur.


Les lolcats, le Martine cover generator (on en est à la 3e génération), les Chuck Norris Facts ou encore les Happy Leo, on a tous croisé ces mèmes à un moment ou à un autre. Le collectif Digitives décrypte pour vous les deux mèmes du moment :

La campagne de communication pour l'Hadopi


Au moment même du lancement de la campagne de promotion de l'Hadopi, une vague de parodies de ces 6 affiches, nous expliquant à quel point l'Hadopi est essentiel pour la survie de la culture,envahissait le net. Le site PC Inpact lançait même un grand concours de détournement qui a recueilli de très nombreuses participations. Il faut reconnaître que le terrain était propice à un enflammement massif et virulent de la toile. Le peu d'inventivité et de finesse de la campagne a fait le reste.


L'affiche de la fête de la musique



Toujours dans le même registre mais beaucoup plus actuel, l’affiche de la 30e édition de la fête de la musique s’apparentant à un flyer pour la kermesse d’un bled paumé. Tous les ingrédients y sont : couleurs criardes, dégradé gradient, police comic sans et motifs à la sauce wordart.
Face à une telle oeuvre, le risque de détournement était alors imparable. Quelques jours seulement après avoir été dévoilée publiquement, les internautes étaient invités à rivaliser de créativité en créant leur propre affiche sur On se tape l'affiche, un site qui s’est vite transformé en un véritable musée d’oeuvres inestimables.



Notre sélection des plus beaux mèmes :


Et parce que la fête de la musique mérite mieux, il vous reste encore quelques jours pour proposer votre affiche customisée.

Stéphanie M.

mercredi 15 juin 2011

Sens critique, le réseau social cultivé

Critique de cinéma dans l'âme, vous rêvez de partager vos coups de coeurs avec d'autres cinéphiles ? Fan de musique, vous êtes toujours à l'affut des dernières nouveautés les plus pointues ? Bloggueur BD émérite, vous souhaitez augmentez votre lectorat ? A mi-chemin entre site web collaboratif et réseau social spécialisé, la plateforme culturelle Sens Critique est faite pour vous ! Le collectif Digitives, toujours à l'affût de nouveautés technologiques et culturelles, l'a testé pour vous.


Première remarque, notre compte est suspecté d'être un robot. Il nous faut donc montrer patte blanche et remplir les conditions de leur cheklist : compléter notre profil, noter 10 oeuvres, ajouter des éclaireurs, afin de prouver à Sens Critique que si, chez Digitives, on est bien des êtres humains (doués d'un coeur, si si). Une bonne demi-heure plus tard et après avoir déclaré à la face du monde que Mad Men est la meilleure série jamais filmée et qu'on adule Wes Anderson, ce qui aurait pourtant dû leur prouver non seulement que nous ne sommes pas de méchants robots, mais qu'en plus notre bon goût nous place au-dessus du lot, le site continuait de nous cataloguer en tant que robots. SOIT. Peut-être avons-nous eu le tort d'afficher notre passion pour Isaac Azimov, et de bouder la section jeux vidéos, mais, c'est bien connu, les filles ça joue pas à la console. Mais le site est encore en bêta, il est donc difficile de lui en vouloir pour ce genre de ratés (et nous avons très vite obtenu notre badge "humain" finalement !).

L'interface Top 10 de Sens critique, plutôt séduisante


Les + :

  • Dans la catégorie Films, l'utilisateur peut directement visualiser les sorties cinéma de la semaine, accompagnés d'une note et d'une critique.
  • L'outil est ergonomique, bien pensé, et en constante évolution.
  • La base de données de livres, films, séries TV, jeux et BDs nous semble très fournie pour un site encore récent, puisque toutes nos recherches ont abouti.
  • L'outil de liste, très pratique, qui permettent de trouver des films en rapport avec vos goûts (la liste de films "Top DSK", avec The Housemaid et La secrétaire fait actuellement fureur).
  • la liste d'achat, toujours utile pour signaler subtilement à vos amis ce qui vous ferait plaisir pour votre anniversaire (votre activité sur Sens Critique peut être partagée sur Facebook, ils n'auront donc aucune excuse).

Les - :

  • Impossible de faire une recherche par genre (ou alors la fonctionnalité est bien cachée, ou alors cela vient du fait que nous ne sommes que des robots incapables d'analyser une page, qui sait...).
  • La recherche d'éclaireurs (pour faire simple de "contacts") par affinités est bien pensée, mais nécessite d'être déjà bien installé dans le site, puisqu'il faut avoir noté au moins 200 oeuvres pour y accéder.
  • L'obligation de choisir deux éclaireurs dès l'inscription, sans avoir vraiment eu l'occasion de découvrir les autres utilisateurs.
  • La partie musique n'est pas encore accessible.

De notre côté, nous avons été assez séduits par cette plateforme, qui nous a donné envie d'y poster nos focus musicaux, et de créer une liste de films estampillés digital natives. Des suggestions ?

Stéphanie M.

lundi 13 juin 2011

[Think Quarterly] Le magazine qui "prend son temps" made in Google

Google est partout. Cette affirmation loin d'être un scoop fait sens une fois de plus avec un nouveau défi que le géant est bien décider à relever avec brio. Alors que l'on pensait avoir envisagé toutes les déclinaisons possibles de Google à travers différents secteurs : le web, la téléphonie, la télévision et même prochainement la musique, la multinationale s'attaque désormais au monde de la presse avec un magazine numérique.
Edité et développé par l'agence digitale britannique The church of London, le trimestriel de Google baptisé ThinkQuarterly est disponible gratuitement en ligne depuis le 23 mars.

"A breathing space in a busy world"
Tel est le slogan affiché par le moteur de recherche le plus rapide du monde, qui, pour une fois, a fait le pari audacieux de prendre son temps. Loin de nier l'importance joué par la vitesse dans le succès d'un service, Matt Brittin, directeur général chez Google Uk, a souhaité créer un espace dédié à la réflexion sur le monde qui nous entoure.

At Google, we often think that speed is the forgotten 'killer application' – the ingredient that can differentiate winners from the rest. We know that the faster we deliver results, the more useful people find our service.
But in a world of accelerating change, we all need time to reflect. Think Quarterly is a breathing space in a busy world. It's a place to take time out and consider what's happening and why it matters. - Matt Brittin


"Think with Google"

Dans son premier numéro intitulé "Think Data", le magazine consacre ses 68 pages au traitement des données dans notre société. Avec le choix d'un sujet phare par volet, Google flirte avec la curation et sait s'entourer des meilleurs contributeurs. Qu'il s'agisse du pdg de Vodafone, du psychologue Peter Kruse ou encore d'Hal Varian, chef économiste chez Google, le magazine fait appel à une nuée d'experts pour aider les entreprises à mieux gérer cette donnée vitale qu'est l'information.




Outre sa qualité hautement informative, le magazine se démarque par son identité graphique et son support de diffusion. Longtemps critiqué pour son design dénué de créativité, Google a fait appel à l'agence "Church of London" pour concevoir un magazine à la hauteur de ses ambitions. A travers cette collaboration, Google offre un regard très avant-gardiste sur l'éditorialisation en alliant richesse de contenu et esthétisme.




Partisan du tout numérique, Google n'a distribué qu'une poignée de magazines en version papier à des investisseurs britanniques. Disponible gratuitement en ligne, Think Quarterly est à feuilleter ou télécharger au format pdf. A noter le soin tout particulier apporté à sa version mobile qui bénéficie d'une navigation sur-mesure pour un confort de lecture optimisé.

Il est maintenant temps pour vous de prendre le temps en vous plongeant dans l'univers 2.0 de Think Quarterly.

Mélanie G.

vendredi 10 juin 2011

Exit Spotify et Deezer, découvrez 4 alternatives pour du streaming gratuit et illimité

Il y a une semaine, nous vous parlions de la polémique autour du streaming musical initié par Spotify avec ses nouvelles conditions d’utilisation. Il aura fallu moins d’un mois à son principal rival pour se caler sur le même modèle : Deezer lance la restriction à 5h par mois, encore plus sévère que le premier qui proposait tout d’abord 5h par semaine, transformées tout récemment en 10h mensuelles. Sur le blog Deezer, le co-fondateur du site Daniel Marhely souhaite "mettre en cohérence l'accès libre à la musique et une meilleure rémunération des artistes". En d’autres termes, faire migrer la majorité de ses utilisateurs vers leurs offres payantes.
Qui dit restrictions dit migration vers de nouvelles plateformes; Justine, notre digitale native préférée a donc testé pour vous 4 alternatives gratuites au futur prometteur.

Hype Machine

Le site est un catalogue des dernières musiques blogguées. Un champ de recherche permet à l’utilisateur de saisir sa requête et une liste est créée par ordre chronologique selon les derniers ajouts sur les plateformes de blog. Vous pouvez faire votre marché et vous servir en vous rendant sur le blog. Seul inconvénient, le site ne fait pas la différence entre un MP3 ayant été uploadé sur un serveur (et téléchargeable) et la musique streamée. En s’inscrivant, l’utilisateur a la possibilité de s’abonner à un artiste ou à un blog musical et via le tableau de bord, peut se tenir au courant en temps réel des derniers ajouts. Pour les utilisateurs de last.fm, le scrobbling des titres écoutés fonctionne sur Hype Machine. Le petit truc en plus : ce site est une mine d’or qui regorge de remix amateurs ou non commercialisés et donc inédits.


Ce site est l’alternative parfaite à Spotify et Deezer, une interface simple, un catalogue riche en titres, le tout sans restriction. Le site fait partie de la catégorie “All in Web” comme Deezer, vous écoutez de la musique via la page web de Grooveshark, aucun player externe n’est téléchargeable. L’utilisateur peut sélectionner des titres, les placer dans un dossier “favoris”, écouter des radios ou encore créer des listes de lecture. Sur la page principale, vous avez la possibilité de voir les titres les plus populaires. Dans le champ de recherche, une fois que l’artiste est sélectionné, l’utilisateur voit apparaître la liste des albums disponibles et les listes de lectures associées. Votre bibliothèque peut être constituée de vos propres mp3 ou bien des titres disponibles dans le catalogue Grooveshark.


Beaucoup plus spartiate que Grooveshark, ce site propose un catalogue de sons streamés directement depuis Youtube. De ce fait, l’utilisateur est limité dans sa recherche, ce qui ne se trouve pas sur Youtube ne figurera jamais sur la plateforme Streamdrag. Aucune inscription n’est nécessaire sur ce site, les principales fonctionnalités sont : création de listes de lecture, champ de recherche efficace et présentation sobre. Le site tire son épingle du jeu grâce à l’absence de publicité.


Une version prometteuse est actuellement en ligne, encore une fois un des points communs à tous les sites précédemment cités est que l’interface n’est pour le moins du monde encombrée, une simple barre de recherche vous permet de trouver des titres, de créer des listes de lecture et de les partager via Twitter. Le site est entièrement en flash. Le slogan se veut rassurant “any song. legal. free”. Légal et libre, pourquoi pas, mais après quelques recherches infructueuses, le doute s’installe. L’utilisateur avec des goûts basiques et dans l’air du temps trouvera sûrement son tube sur ce site. En revanche, amateurs d’indé passez votre chemin.

Et vous, quelle plateforme utilisez-vous ?

Mélanie G.

mercredi 8 juin 2011

[Blogger] Les libellés, pourquoi ? comment ?

A l'image de nombreuses solutions de blogging, la plateforme Blogger propose à ses rédacteurs la possibilité d'attacher des libellés à leurs articles. Plus que de simples mots-clés servant à catégoriser vos contenus à la volée, les libellés ont de nombreuses utilités, tant pour le rédacteur web que pour les internautes et pour le référencement.

Comment bien choisir ses libellés ?

Comme nous l'avons vu dans un précédent article, le taggage des contenus fait partie des éléments primordiaux au bon référencement de votre blog. Le choix de vos libellés doit se faire sur le même principe que le choix de vos mots-clés, ils s'inscrivent donc clairement dans votre ligne éditoriale. Tout comme le choix des mots-clés, il est préférable de procéder au choix des libellés en amont de la rédaction. De la même façon, vos libellés doivent respecter un équilibre : ni trop nombreux, ni trop peu, ni trop spécifiques, ni trop vagues.

Intérêt des libellés pour le rédacteur :

Les libellés vous permettent d'organiser votre contenu, et, dans le même temps, de structurer votre flux de rédaction. Ils vous permettent également de vous assurer que le sujet de votre article est bien conforme à la ligne éditoriale de votre blog. Si vous hésitez sur le libellé à appliquer à votre article, c'est qu'il y a de fortes chances pour qu'il ne soit pas en cohérence avec le sujet de votre blog.


Intérêt des libellés pour l'internaute :

Vos libellés seront autant d'entrées de lecture pour vos internautes. En effet, en affichant la liste de vos libellés sur votre blog Blogger, vous permettez à vos lecteurs de retrouver rapidement les articles traitant des thèmes qui les intéressent plus particulièrement. La liste des libellés devient ainsi un nouveau mode de navigation dans votre blog, plus pratique que la recherche par date.

Comment afficher la liste des libellés sur votre blog :

Rendez-vous dans l'onglet "Présentation" de votre blog, et cliquez sur "Ajouter un gadget". Dans la liste des gadgets que vous propose Blogger, sélectionnez "Libellés". Vous pouvez ensuite configurer ce gadget en choisissant d'afficher tous les libellés de votre blog, ou seulement une sélection correspondant à vos thèmes les plus importants. Ces libellés pourront également être classés par fréquence d'utilisation, ou par ordre alphabétique. Enfin, Blogger vous permet d'afficher ces libellés sous forme de liste, ou d'un nuage de tags. Il ne vous restera plus ensuite qu'à choisir l'emplacement de votre liste de libellés.

N'hésitez pas à nous contacter si vous rencontrez des difficultés pour afficher la liste de vos libellés sur votre blog !

Stéphanie M.

lundi 6 juin 2011

Altly, nouvelle alternative à Facebook ?

En décembre dernier, nous vous présentions Diaspora*, l'alternative "éthique" au géant Facebook. Un pari fou que s'étaient lancé 4 étudiants américains tout juste diplômés, déterminés à créer un espace de partage où l'utilisateur serait maître de ses données. Sans même avoir écrit une ligne de code, l'équipe a réussi à réunir suffisamment de fonds pour concrétiser ce projet grâce à une vidéo mise en ligne sur le site Kickstarter, destiné au crowdfunding.


Cependant, un an après le coup d'envoi, Diaspora n'en est qu'à sa version Alpha et ne semble donc pas être encore en mesure d'inquiéter son grand rival.
A l'heure où Diaspora publie son bilan annuel et se concentre sur la traduction de son site vers plus de 51 langues, un nouveau réseau social émerge se réclamant lui aussi, comme l'alternative à Facebook.



Baptisé Altly, le site essuie déjà de vives critiques sur le choix de son nom, jugé difficile à prononcer et peu lisible par les internautes. A défaut de faire l'unanimité sur la dénomination, Altly peut s'appuyer sur la renommée de son fondateur Dimitri Shapiro à qui l'on doit la création de Veoh (plateforme de partage de vidéo) et la participation au développement de Myspace Music.

A l'instar de Diaspora*, Shapiro souhaite cloisonner de manière hermétique les différents types de relations que nous avons avec nos contacts. Il s'agit alors d'éviter le mélange des genres en contrôlant la diffusion de ses contenus grâce à des filtres personnalisables. Une stratégie à l'opposé de celle de Facebook qui a rendu le contrôle de ses données de plus en plus complexe.



En autorisant les amis de nos amis à visualiser nos photos ou messages par défaut, la majeure partie des utilisateurs ne sait plus réellement à quels contacts leur vie privée est exposée.
Le fondateur d'Altly déplore donc la pression continuelle subie par l'utilisateur de Facebook le poussant à partager au plus grand nombre ses contenus et cela à travers une multitude de canaux. Et pour s'assurer que l'internaute touche une audience des plus larges, Facebook se charge de lui trouver de nouvelles connaissances, même des plus lointaines.
En prenant la moyenne de 130 amis par utilisateur, Shapiro explique qu'en conservant les paramètres par défaut mis en place par Facebook l'internaute ne partage plus ses contenus avec 130 contacts mais bien avec 16 900 "amis d'amis".
Shapiro met également en lumière la stratégie mise en place par Facebook pour contrôler nos interactions sur des sites web externes.
De plus en plus de sites web ont désormais recours à la gestion des commentaires par le biais de Facebook's Comments, pour sa mise en place très peu complexe. Seul hic, l'internaute doit obligatoirement être connecté à son compte Facebook pour pouvoir ajouter un commentaire.
Ainsi, quand l'utilisateur commente, le réseau social enregistre le commentaire, l'associe au compte et alerte ses "amis" de ce nouvel ajout.
Facebook bouleverse ainsi la notion de vie privée non plus au sein de son réseau mais sur l'intégralité de la toile.

Que propose Altly ?

Parmi les engagements du réseau social :
  • l'utilisateur a le contrôle total de ses données personnelles et peut les modérer grâce à des paramètres accessibles
  • l'utilisateur décide des contenus hebergés et fixe librement la durée de mise en ligne de ses informations 
  • l'utilisateur reste le seul juge concernant le partage de ses contenus avec autrui
  • l'utilisateur doit pouvoir supprimer ses données de manière irréversible.


Quelle différence entre Diaspora* et Altly ?

Difficile de trouver des disparités entre les deux sites rivaux de Facebook, tous deux pronant une approche plus éthiquedu réseautage. Difficile également de savoir si ces sites réussiront à émerger et à fédérer une communauté suffisamment importante pour pouvoir inquiéter Facebook.
Face au scepticisme exprimé par la majeure partie des internautes à l'égard de son site, Shapiro répond :


What are our alternatives?  If we don’t like what Facebook is doing, what can we do about it? Well, herein lies the problem.  There are NO serious alternatives at this time.  For every Coke there is a Pepsi, for every Ford there is a Chevy, for every PC there is a Mac and for every Facebook there is…. a void!  Facebook has such overwhelming power that practically no one believes that trying to build an alternative is possible.

La présence d'une alternative semble donc imparable, reste à savoir quel site se démarquera du lot.
Réponse dans les prochains mois...

Mélanie G.