Bien que la performance artistique soit au rendez-vous dans cette vidéo, nous allons plutôt intéresser à la Game Boy en tant que générateur de son 8 bit. Mais pour en arriver là, il faut tout d’abord introduire le concept de « Chip music » auquel la Game Boy appartient.
La « Chip music », littéralement « musique de puce électronique » ou encore « Chiptune » est la musique générée par des puces électroniques dédiées. Ce type de musique a par la suite donné naissance au style de musique électronique « 8 bit ». Bien que très proches au niveau sonorité, la différence entre de la musique 8 bit et de la « Chip music » est que cette dernière est synthétisée directement sur les puces dédiées et non par des samples. La « Chip music » a connu son essor vers le milieu des années 80 et jusqu’au milieu des années 90, principalement grâce aux jeux vidéo.
Alors comment faire de votre ancienne Game Boy remisée au grenier une puissante platine de son 8 bit ? Le meilleur logiciel tournant sur Game Boy est Little Sound Dj. Pour le faire fonctionner, vous pouvez acheter une cartouche officielle du programme sur ebay, mais cela fait plusieurs années qu’il n’est plus produit et il coûte donc assez cher. Vous pouvez également acheter un bon linker (une cinquantaine d’euros) et télécharger la rom de ce logiciel sur le site officiel après une dotation de quelques euros. La vidéo qui suit donne un bon aperçu du fonctionnement du logiciel (en plus le musicien a « tuné » sa Game Boy façon Steampunk) :
En ce qui concerne les groupes de musique utilisant des Game Boy, on retrouve de nombreux artistes sur les labels 8 bit peoples et Sounds Legit par exemple, mais aussi sur le label français Relax Beat. Beaucoup d’artistes dans le domaine de la musique électronique l’intègrent également lors de performances live. Voici un exemple du groupe 8 Bit Weapon qui compose sur plusieurs types d’anciennes consoles :
Enfin, pour les puristes, sachez que c’est la Game Boy originale qui présente le meilleur son. Nous espérons que vous avez gardé la vôtre !
Yves G.
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