On compare souvent D*Face, au très célèbre Banksy pour ses oeuvres satyriques sur la société de consommation. Une analogie récusée par l'artiste dont les influences et la démarche artistique se veulent radicalement différentes.
D*Face, de son vrai nom David Stockton, laisse le parfait anonymat à Banksy, tout comme le mythe entretenu autour lui. C'est d'ailleurs les icônes et plus généralement le star système, que l'artiste brtitannique s'emploie à désacraliser au sein de ses oeuvres. Des figures emblématiques telles Marylin Monroe ou Andy Warhol auxquelles l'artiste introduit la notion de mortalité jusqu'alors occultée par leur écrasante notoriété.
King Goes Pop, 2011 |
C'est à travers un rendu apocalyptique que D*Face invite le public à se questionner sur l'image véhiculée par ces célébrités élevées au rang de légendes. Souvent disparues à un jeune âge, ces dernières n'ont laissé dans l'inconscient collectif qu'une image lisse et politiquement correcte. Au-delà d'un simple lifting aux accents morbides, l'artiste met en lumière l'envers du décor Hollywoodien en dénonçant ses excès.
City of Angles, 2011 |
En transformant la colline mythique en un véritable tombeau à ciel ouvert, D*Face montre l'autre visage du rêve américain, lieu où viennent s'échouer les espoirs et ambitions de nombreuses stars en devenir.
Love her, Hate him, 2011 |
Un grand nombre des oeuvres réalisées par D*Face revisite également le mouvement pop art dont les couleurs vives tranchent avec le ton très noir qu'il leur donne. Il va même jusqu'à définir ses fresques comme "aPOPcalyptiques" en s'inspirant de ses maîtres Andy Warhol et Roy Lichtenstein.
Beauty and the Skeletor, 2011 |
L'artiste livre alors une série de portraits en plein coeur de la jungle urbaine avec pour protagonistes un couple représentant à la fois la célébrité et les dangers qui s'y rapportent. Des fresques hautes en couleur offrant un véritable instant cinématographique aux yeux des passants.
Mélanie G.
Mélanie G.
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