vendredi 10 février 2012

Museek #7 : L’Otamatone

Contrairement aux précédents articles de la rubrique Museek dans lesquels nous avons pu découvrir des instruments qui demandaient des compétences en bricolage relativement avancées, nous allons aujourd’hui découvrir un instrument que l’on peut trouver dans le commerce, mais qui n’en est pas moins geek : l’Otamatone.


Cet instrument en forme de note de musique et dont l’extrémité sphérique représente une tête de bonhomme a été créé en 2009 par Maywa Denki pour le Tokyo Toy show. Il s’agit d’un instrument électromécanique. En effet, pour en jouer, le musicien doit placer un doigt sur le manche de la note (la hauteur défini la note, comme pour la guitare) puis presser la tête du bonhomme (ce qui lui fait ouvrir la bouche) afin de produire un son. Comme l’explique le créateur sur un site dédié à l'Otamatone : « It creates "waaaah"-like singing sounds ». Regardons sans plus attendre une vidéo de démonstration :



L’idée de reprendre un air joué généralement par une cornemuse n’a pas été choisie au hasard, vu la sonorité de l’instrument. Comment ça, c’est pire qu’un Vuvuzela ? Vous êtes dur, mais soit, je vous l’accorde, il y a des passages assez douloureux pour les oreilles ! La vidéo suivante montre l’utilisation de l’Otamatone sur un morceau où il s’en sort un peu mieux mélodiquement. Et admirez au passage la splendide chemise du musicien très raccord avec l’instrument !



Amis bassistes ne soyez pas tristes, le créateur de l’Otamatone a aussi réalisé une version « Jumbo » beaucoup plus grosse, et avec des sons légèrement plus graves. Pour en jouer, le musicien doit se servir d’une pince serre joint. Voici un bel exemple de ces capacités avec ce massacre absolument atroce de l’hymne américain :



En noir, blanc, bleu, jaune ou encore rose, il est disponible dans les bonnes crèmeries (comprenez magasins de geek vendant des objets totalement inutiles donc indispensables !) pour environ 30€. Donc si vous voulez « Whaaaaaaaaahiser » vos chansons cultes et briller en société (ou pas !) vous savez ce qu’il vous reste à faire !


Yves G.

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