Museek #10 : les robots musicaux prennent le pouvoir !

Le Museek de cette semaine n’est pas consacré à la présentation d’un nouvel instrument geek original mais à des musiciens un peu particuliers : les robots ! En effet, le domaine de la robotique est en pleine expansion depuis plusieurs années, nous allons donc, dans cet article, faire un tour d’horizon des différents robots sachant jouer de la musique.

Les premiers robots que nous allons voir nous viennent de Nouvelle-Zélande et forment un groupe de musique nommé The Trons. Fabriqués à partir de pièces de récupération et commandés par un ordinateur vieux de plus de 15 ans, ces robots au design plus qu'étonnant jouent des compositions originales et s’en tirent plutôt bien comme on peut le voir dans la vidéo suivante :

Alors certes, ces robots n’ont pas une apparence humanoïde, mais ils font leur job de manière totalement autonome.

Les robots suivants, quant à eux, sont anthropomorphes, et forment aussi un groupe : The HUBOs. Nés d’une collaboration entre les robots de l’université de Drexel aux Etats-Unis (les HUBO) et le MET-lab pour la reproduction des gestes, ces robots reprennent Come Together des Beatles, eux aussi de manière totalement autonome. C’est l’occasion d’un petit clin d’œil au Museek #2 sur les instruments en tubes de PVC puisque ces robots emploient les mêmes instruments :

Ce n’est pas étonnant que l’on retrouve une grande marque de robotique, Toyota, dans la suite de cet article. C’est un robot violoniste qui retient tout d’abord notre attention avec cette démonstration très réussie, surtout quand on sait que le violon est l’un des instruments les plus difficiles à jouer :

Toyota a également créé un quatuor composé d’un batteur, de deux trompettistes et d’un tubiste dans lequel chaque musicien est autonome, mais arrive tout de même à jouer en rythme :

Dans la dernière partie nous retrouvons des robots que l’on ne s’attendrait pas à voir jouer le rôles de musiciens : des drones quadrirotors. Les premiers sont les célèbres drones de l’ETH Zurich qui pour Noël nous ont interprété Vive le vent sur un synthétiseur :

Et enfin les seconds drones quadrirotors sont ceux de l’université de Pennsylvanie, qui nous font un balai sur plusieurs instruments, comme un piano, des cordes tendues, une batterie et une guitare, et interprètent le thème de James Bond :

Un incroyable travail de précision et de synchronisation !

Yves G.