vendredi 21 décembre 2012

Koubachi, l'application incontournable pour garder la main verte

Avant pour les gens qui n'avaient pas la main verte, il y avait la solution du cactus ou de la plante en plastique afin d'éviter tout oubli d'arrosage et de mort prématurée. Ce temps est désormais révolu grâce à une application révolutionnaire et unique en son genre : Koubachi qui joue le rôle d'ange gardien de vos plantes.


L'assistant 2.0 de vos plantes

Disponible gratuitement sous forme d'application iOs ou web app, Koubachi a été inventé pour faciliter l'entretien de plantes d'intérieur comme d'extérieur quelque soit le niveau de connaissance du "jardinier". Développée avec l'aide des chercheurs en phytobiologie de l'école polytechnique fédérale de Zürich,  l'application compte plus de 135 espèces répertoriées. Chacune d'entre elles détient son propre programme d'entretien personnalisé en fonction de leur localisation et des conditions climatiques.

L'interface utilisateur, intuitive, représente une serre virtuelle au sein de laquelle l'utilisateur est invité à ajouter les plantes qu'il possède. Une fois le nom de l'espèce renseigné, une fiche technique lui est fournie avec, entre autres, les dates de floraison, les consignes de températures et d'arrosage etc. L'utilisateur peut ensuite personnaliser sa plante en choisissant un type de pot, un pseudo et sa localisation (à l'intérieur, sur le balcon etc.).


Un seul calibrage est nécessaire durant lequel l'utilisateur doit arroser le plant une première fois, vérifier l'humidité de la terre jusqu'à ce qu'elle soit sèche. Ceci déterminera le cycle de la plante. Une fois ces paramètres définis, l'application prend ensuite le relais en proposant un programme d'entretien sur-mesure.


Le "jardinier" reçoit des notifications push ou par email (des alertes programmables) et n'a alors plus aucune excuse de laisser mourir ses belles plantes vertes.


Wifi Plant Sensor, la domotique au service des plantes



Après avoir été élue application de l'année 2011, Koubachi a marqué l'été dernier avec le lancement d'un accessoire hors du commun : le capteur wifi pour plante. Premier du genre, ce capteur mesure 3 paramètres vitaux pour une plante :

  • l'humidité du plant
  • l'intensité de la lumière
  • la température
Autant d'informations qui ne pouvaient jusqu'alors être mesurées par le biais de l'application gratuite. La fonction wifi du capteur permet ensuite l'envoi des données vers la plateforme Koubachi, un service cloud gratuit où ces dernières seront analysées par le Koubachi Plantcare Engine mis au point par l'équipe de chercheurs phytobiologistes. L'utilisateur reçoit ensuite le détail des instructions nécessaires à l'entretien de ses plantes via alertes ou emails.


Cette merveille de domotique est disponible à l'achat pour une centaine d'euros et peut être utilisée pour plus d'une plante. En effet, le capteur a seulement besoin d'une quinzaine de jours par plant pour pouvoir mettre au point le programme personnalisé.

Koubachi ravira à coup sûr les passionnés de jardinage comme de domotique avec son capteur futuriste sans pour autant délaisser l'utilisateur lambda qui sera séduit par l'utilité et la richesse informative de son application gratuite.

mercredi 19 décembre 2012

Airbnb, Libertrip : l'essor du tourisme 2.0

Le web social occupe chaque jour un peu plus de terrain, et il y a fort peu de domaines qui n'ont pas aujourd'hui leur propre plateforme sociale. Gastronomie, photographie et même animaux de compagnie, il existe des réseaux sociaux pour tout, et le secteur du tourisme ne déroge bien sûr pas à la règle. Nous vous avions déjà parlé de Global Greeter Network et de Spotted by locals, deux plateformes qui déjà mettaient en exergue l'expérience des "locaux", plus à même de faire découvrir les trésors cachés de leur ville ou de leur région que les tour operators proposant des produits touristiques standardisés. Les voyageurs ont en effet de plus en plus tendance à composer leurs séjours eux-mêmes sur internet, en se basant sur les avis d'autres voyageurs, et surtout sur les conseils avisés des locaux. Les start-ups l'ont bien compris, et les concepts de sites fleurissent autour du tourisme connecté. Le Collectif Digitives fait un point sur les deux initiatives récentes en la matière : l’expansion de service d'Airbnb et le lancement de Libertrip.


Airbnb : le web social et géolocalisé pour une expérience touristique réussie


Depuis son lancement en 2008, la start-up californienne Airbnb ne cesse de croître dans le paysage du tourisme en ligne. Basée sur le principe de la location saisonnière de logements entre particuliers, Airbnb représente déjà plus de 10 millions de nuits réservées depuis sa mise en ligne, avec une présence dans plus de 30 000 villes. En proposant une offre très étendue sur la plupart des zones touristiques et avec des tarifs souvent imbattables en comparaison avec l’hôtellerie traditionnelle, l'entreprise a très vite rencontré le succès, entre touristes au budget serré et globe-trotter à la recherche d'une expérience différente.



Dès le début de son histoire, Airbnb a favorisé la dimension sociale des échanges touristiques, en incitant hôtes et touristes à s'échanger des recommandations et à partager leurs wishlists de voyage. L'entreprise américaine a récemment poussé le concept un peu plus loin en lançant son "Guide des quartiers", sorte de guide touristique mettant en avant les principaux quartiers de certaines grandes villes (Paris, Rio, Berlin, San Francisco, etc.), en fonction de leurs particularités définies par la communauté Airbnb (quartier branché, gastronomique, étudiant, etc.), tout en proposant toujours des logements situés dans ce quartier.

Airbnb poursuit l'évolution de son concept avec le rachat la semaine dernière de Localmind, autre start-up californienne proposant une application mobile de questions-réponses géolocalisées. Une adjonction de choix, puisqu'elle pourrait permettre à ses utilisateurs de faire appel aux locaux, membre de la communauté Airbnb, pour répondre à leurs interrogations. Une fonctionnalité intéressante pour trouver un restaurant, un magasin, ou les horaires d'ouverture d'un musée par exemple.

Libertrip : le carnet de voyage 2.0


Dernier né des plateformes sociales touristiques et encore proposé en version beta, Libertrip est une start-up lilloise qui vous permet de partager vos voyages ou vos projets de voyage avec la communauté mais aussi de planifier vos séjours et de recueillir les idées, les suggestions et les recommandations d'autres voyageurs. Chaque voyage est matérialisé sur une carte et par le biais d'une timeline, permettant ainsi de visualiser plus facilement ses étapes, les lieux visités, les moyens de transports utilisés, le nombre de kilomètres parcourus, etc. Le site offre également la possibilité d'enrichir chaque voyage à l'aide de photos et d'anecdotes, à l'image d'un véritable carnet de voyage connecté, permettant ainsi aux proches du voyageur de suivre leur parcours en temps réel.



Pour chaque voyage ajouté, Libertrip propose des profils de voyage similaires afin de permettre aux utilisateurs d'enrichir leur projet. Claire Lesage, co-fondatrice de Libertrip, présente la plateforme au micro de Locita :



Un outil simple d'utilisation et ludique, qui permettra aux voyageurs de partager et d'enrichir toujours plus leurs expériences !

lundi 17 décembre 2012

Sécuriser son compte Facebook c'est possible, grâce à secure.me

On ne compte plus les modifications portées aux paramètres de confidentialité de Facebook depuis sa création, mettant en péril de nombreuses données et la vie privée de ses utilisateurs. Que l’on soit au courant ou non, il est bien souvent difficile de savoir ce qui change pour les utilisateurs et surtout de ce qui advient de leurs données. A l’aube d’un énième changement de paramétrage, découvrez l’outil Secure.me - une application web qui vous aidera à sécuriser votre compte, protéger votre vie privée et à garder le contrôle sur votre vie.


Mario Grobholz et Christian Sigl, tous deux natifs digitaux, sont les fondateurs de Secure.me et ont fait de la protection des données leur combat. Ils partent à l’assaut du géant Facebook, réseau social utile voire incontournable, mais qui peut aussi être à l’origine de bien des déboires si mal utilisé.

Secure.me mode d’emploi

Comme signalé au début de cet article, bien des sites proposent désormais de se connecter via un compte Facebook. Même si Secure.me ne déroge pas à la règle, l’utilisateur peut toutefois s’identifier grâce à une adresse email. Une fois l’identification effective, un tableau de bord personnel s’ouvre et le site propose de scanner plusieurs points :

  • Analyse de la sphère privée : ceci concerne les données que l’utilisateur a décidé de partager (publiquement ou non) - les infos de bases renseignées dans la rubrique “A propos” du profil Facebook
  • Analyse du profil : il s’agit là des publications publiées sur le profil (une fois encore qu’elle soit publiques ou non) - concerne également les publications dans lesquelles l’utilisateur est taggué.
  • Analyse du réseau : un scan de la liste de contacts

Ces trois étapes s’avèrent utiles puisqu’à l’issue du scan, un degré de menaces potentielles est révélé, ainsi qu’une appréciation de l' “atmosphère”  du profil de l'utilisateur. Dans le meilleur des cas, elle sera “positive”.



Sur le tableau de bord figurent également les onglets "Photos" et "Actions" qui recensent les évènements et les photos associés au compte. L’affichage est simple, l’historique remonte jusqu’à la création du compte; cet outil s’avère être le compagnon idéal pour se rafraîchir la mémoire et tomber sur des “dossiers” enfouis certes, mais loin d’être invisibles.

Secure.me se charge de mettre en relief les éventuels posts pouvant nuire à l’image de l’utilisateur. Aucune modification n’est réalisable sur l’application, il faut passer par Facebook pour éditer ou supprimer les menaces.

aperçu du tableau de bord de Secure.me

Autre service proposé par le site, App Advisor est un moteur de recherche qui se charge de scanner la dangerosité d’une Facebook App avant de l’installer.
Il suffit d’entrer dans le champ de recherche le nom de l’application et une page s’ouvre sur différents critères de notation : le comportement général de l’app (et les possibles perturbations qu’elle occasionne), les permissions requises pour utiliser l’app, la note des utilisateurs.

Les +
- même sans être taggué dans une photo, Secure.me vous trouve grâce à un système de reconnaissance faciale inédite
- la possibilité d’activer l’analyse de votre profil Facebook 24h/24
- le bookmark pour Firefox d’App Advisor
- La possibilité de sécuriser le profil d’un mineur

Secure.me est le premier site web proposant une solution gratuite en matière de contrôle des données personnelles. Le marché de la protection des données privées en ligne est en plein essor, résultant de l’inquiétude des internautes, vulnérables car mal informés.

vendredi 14 décembre 2012

Le top 5 des applications inutiles pour votre smartphone

Stupides, absurdes, et même par fois un peu dangereuses (au moins pour notre productivité au travail), le collectif Digitives a sélectionné pour vous cinq applications totalement inutiles qui devraient faire votre bonheur.

ThrowMeApp, l'application de photographie aérienne

ThrowMeApp est une application photo pour Android qui permet de prendre des clichés aériens en lançant son téléphone en l'air. Une technologie basée sur l'accéléromètre de l'appareil qui calcule sa vitesse et prend automatiquement la photo en vol.


A première vue, l'idée d'une application qui permet de prendre des photos en l'air semble assez amusante. Prendre des clichés un peu au hasard, avec ses amis, en lançant son téléphone et en courant derrière pour le rattraper avant de découvrir le résultat de cette tentative de panorama aérien, tout cela est plutôt prometteur. Mais quand on y réfléchit un peu, l'idée-même de jeter en l'air son précieux smartphone, ce smartphone qui contient nos photos, nos messages, tous nos contacts, en prenant le risque de le voir s'écraser au sol, est tout de suite beaucoup moins drôle... Et en plus ça ne marche pas vraiment à tous les coups. A essayer uniquement si vous souhaitez changer de smartphone !

AutoRap, réveillez le rappeur qui sommeille en vous


Vous vous sentez l'âme d'un rappeur westcoast, et vous avez toujours rêvé de devenir le prochain Dr. Dre ? Alors AutoRap est fait pour vous ! Cette application disponible pour Iphone et pour Android est absolument fantastique. Enregistrez votre flow, votre liste de courses ou votre dernière présentation powerpoint, l'application retraite automatiquement la voix et la colle sur la musique de votre choix en synchronisant les syllabes avec le rythme. Il ne vous reste plus ensuite qu'à sauvegarder votre oeuvre dans votre "rappertoire" et partager ce nouveau monument du rap.



Comble du bonheur, l'application est gratuite pour Android, et ne coûte que 2.99$ pour iOs, et 100 crédits de morceaux freestyle vous sont offerts afin de découvrir l'application.

Nüdifier, le renouveau de l'app photographique


Avec Nüdifier, on plonge tout de suite dans le bon goût et la délicatesse. Le principe de fonctionnement de cette application pour Iphone est on ne peut plus simple : à partir de la photo d'une personne de votre choix, sélectionnez sa carnation grâce au color picker, puis appliquez-la à la zone désirée. Le programme va ensuite générer un rendu pixelisé du plus bel effet sur cette zone, ce qui donnera à penser que cette personne ne portait pas de vêtement, et que la photo a été pixelisée pour préserver sa vertu.


Il ne vous restera plus ensuite qu'à partager votre chef-d'oeuvre sur les réseaux sociaux, ce genre de cliché n'étant pas, bien entendu, destiné à demeurer confidentiel.

Snake '97, retour vers le futur


Oubliez Angry Bird, le renouveau du jeu sur mobile s'appelle Snake '97. Exit les rendus graphiques poussés et les jeux intelligents, cette application marque le retour au bon vieux snake pixelisé de notre jeunesse, avec écran vert et sons stridents. Aucune modernisation n'a été apportée par rapport à la version d'origine, et l'application propose même un clavier grosses touches digne de feu nos Nokia 3310.


Cette app, disponible sur Google Play et sur iTunes, est un véritable hommage à ce jeu vintage qui a su nous divertir pendant de nombreuses années... Seule nouveauté concédée à la modernité 2.0 : la possibilité de partager votre score sur les réseaux sociaux !

Impots.gouv, passez à l'impôt 2.0


Pour finir cette sélection en beauté, nous avons fait le choix d'une application iPhone et Android qui devrait en faire rêver plus d'un, puisqu'il s'agit de l'app officielle de la Direction générale des finances publiques, destinée à la validation et au paiement de l'impôt sur le revenu. En effet, il était jusqu'à ce printemps impossible de consulter sa feuille d'impôt en situation de mobilité, un manque tout à fait inacceptable pour le contribuable. Grâce à cette application, il vous suffira donc désormais de flasher le QR code présent sur votre déclaration, de saisir votre revenu fiscal de référence et de valider votre déclaration. Et si vous avez déjà payé votre précédent avis d'impôt en ligne via le site, vous pourrez directement lancer le prochain paiement depuis votre smartphone. Attention, l'application ne s'applique qu'aux cas de déclarations pré-remplies, et il vous sera impossible d'y apporter des modifications. Dommage si vous comptiez faire votre déclaration dans le TGV...

Et pour le plaisir des yeux, voici la vidéo de démonstration de l'application. Pas de son, pas d'explication et un peu de flou de préserver le mystère, tout y est...

mercredi 12 décembre 2012

Quirky, le renouveau du crowdsourcing

Chaque jour, des milliers de concepts révolutionnaires voient le jour et la majorité d'entre eux demeurent malheureusement sans lendemain. Faute de financement ou d'accompagnement, la commercialisation d'un produit relève trop souvent du parcours du combattant. Quirky met fin à cette fatalité grâce à sa plateforme de commerce collaborative.

Ben Kaufman, CEO de Quirky

L'histoire débute en 2006 au salon Macworld alors que Ben Kaufman, à la tête d'une start-up d'équipements pour smartphones demande aux personnes présentes de proposer des idées d'accessoires apple avec pour objectif de développer le plus populaire en 72h. Le challenge remporte un franc succès avec plus d'une centaine de concepts suggérés et un produit final vendu à des centaines de milliers d'exemplaires. Conscient du fort potentiel offert par le crowdsourcing, il décide de créer en 2009, Quirky, une plateforme dédiée au développement social de produits.

 Le principe 

Après avoir crée un compte utilisateur sur la plateforme, l'internaute peut alors soumettre son idée en  s'acquittant de la somme de 10$ et en remplissant une fiche descriptive (description de l'idée, catégorie, public ciblé etc). Loin d'être une formalité, cette fiche sera décisive pour le futur du projet car une fois validée, cette dernière a 30 jours pour convaincre la communauté. Pendant cette période d'évaluation, le projet pourra être amélioré par son créateur grâce aux commentaires et suggestions des internautes.



Parmi les projets les plus plébiscités, deux d'entre eux sont retenus chaque semaine par l'équipe de Quirky. La start-up new-yorkaise compte plus d'une quarantaine de professionnels (ingénieurs, designers, chargés d'étude etc) pour travailler sur le développement des projets avec en prime l'aide de la communauté. Une fois l'idée transformée en produit, une série d'unités est disponible en pré-commande sur le site pour tester sa viabilité. En fonction de l'accueil réservé, ce dernier sera ou non produit à grande échelle et distribué au sein de grandes chaines de magasins.

Quels bénéfices ?

Quirky tient à récompenser chacune des personnes ayant participé au développement d'un projet. On compte en moyenne plus d'un millier de contributeurs par projet ! Pour ce faire, la plateforme a mis au point un algorithme capable de calculer le pourcentage de profit en fonction de  la part d'investissement du contributeur. Les acteurs du projets touchent par la suite des "royalties" sur les ventes du produit. Au final 70% des profits reviennent à Quirky et 30% à l'inventeur ainsi qu'à la communauté qui s'est mobilisée.

Jake Zien, inventeur de Pivot Power

Un modèle économique qui semble porter ses fruits avec l'exemple de Jake Zien, inventeur de Pivot Power, une multiprise ajustable qui lui a rapporté 290 000 dollars depuis son lancement.

Quirky, concurrent sérieux de Kickstarter ?

Même si les deux plateformes ont un système de fonctionnement différent : l'une se base sur le crowdfunding, l'autre le crowdsourcing, Quirky est de plus en plus plébiscitée par les entrepreneurs souhaitant un réel accompagnement pour lancer leur produit. Une tendance qui s'est renforcée depuis septembre dernier alors que Kickstarter annoncait de nouvelles mesures concernant la nature des projets soumis sur sa plateforme avec pour slogan "Kickstarter is not a store". Des règles plus strictes et un nouveau ton ayant pour but de sécuriser davantage la réussite des projets et d'éviter les précédentes expériences où de nombreux porteurs de projet n'avaient pas pu honorer les commandes, victimes de leur succès.

Vers un nouveau modèle de crowdsourcing ?

Ben Kaufman défend sa propre vision du crowdsourcing à travers Quirky,  qui ne se contente pas uniquement du soutien de la communauté pour le développement d'un projet. Pour lui, le principe initial du crowdsourcing n'est pas pérenne et tend à s'essouffler très rapidement si d'autres leviers ne sont pas proposés.



Aujourd'hui, Quirky est devenu un véritable réseau social comptant plus de 300 000 contributeurs. Chaque semaine, la plateforme recueille plus de 3000 idées et a déjà pu lancer 250 produits depuis sa création. Des inventions bientôt disponibles dans nos supermarchés français puisque la plateforme vient de conclure un partenariat avec Auchan pour les commercialiser.

lundi 10 décembre 2012

Qunb, la visualisation de données à la portée de tous

L’évènement de la semaine dernière dans la sphère internet, c'était bien sûr la nouvelle édition de Le Web Paris, qui s'est tenue du 4 au 6 décembre, dont le point culminant a été le résultat de la Startup Competition qui distingue les entreprises du web les plus innovantes. Surfant sur la vague de l'open-data (mise à disponibilité du grand public de données brutes) et du Big Data (analyse de gros volumes de données), c'est la startup française Qunb (lire Q'n'B pour "quantities and numbers") qui a remporté le concours cette année, succédant donc à BeInto, une startup italienne proposant une plateforme mobile de jeux permettant de gagner des bons d'achat ou des réductions.


Co-fondée par Cyrille Vincey et Jean-Baptiste Théard, Qunb se présente comme le "Youtube des chiffres". Leur constant, c'est qu'il est aujourd'hui toujours très difficile de trouver des données chiffrées via les moteurs de recherche, et encore plus difficile de les comprendre. Ils ont donc eu l'idée de développer une plateforme entièrement dédiée aux données quantitatives, afin de les regrouper, de simplifier leur visualisation pour en faciliter la compréhension et de les mettre à la disposition du grand public comme des entreprises. En pratique, les données brutes sont ainsi extraites des documents mis à leur disposition, analysées de façon sémantique et retraitées automatiquement sous forme de graphiques.

Qunb est donc une plateforme d’agrégation de données où chacun peut rechercher des informations chiffrées, uploader ses propres données et les comparer avec d'autres résultats. L'intérêt de Qunb réside dans la possibilité qui est offerte à l'utilisateur de trouver facilement les informations qui l'intéresse et de pouvoir les visualiser au format de son choix. Un service qui pourrait s'avérer très utile dans le cadre d'une étude de marché, de recherches universitaires, ou, dans le cas plus précis du web, pour une veille technologique sur la répartition de l'utilisation des différents navigateurs, des résolutions d'écran, ou du surf sur internet en situation de mobilité.

Grâce à une liste des données disponibles (en anglais) classées par catégories (secteur public, technologie, environnement, finance, etc.) et au moteur de recherche intégré, la sélection de données est relativement facile. Idem pour l'ajout et la suppression de chiffres ainsi que pour la comparaison de séries, qui se font très aisément. L'outil vous laisse ensuite la possibilité de choisir entre plusieurs types de visualisation (histogrammes, cartes, tableaux, courbes, etc.) et de personnaliser la couleur du graphique. Il ne vous reste plus alors qu'à faire une copie d'écran pour le récupérer (une fonctionnalité de téléchargement des résultats de recherche sous forme d'image ou de pdf serait la bienvenue). Vous pouvez aussi opter pour l'export des données brutes, afin de les traiter directement dans un logiciel de visualisation de données ou dans un tableur.



Les données ne sont pour l'instant pas très nombreuses et semblent provenir principalement de sources institutionnelles comme le FMI, le W3C, Eurostat ou l'Agence Européenne pour l'Environnement, mais l'on peut envisager que grâce au tremplin et à la visibilité offerte par Le Web, la notoriété du service devrait permettre une croissance intéressante de la quantité de données disponibles. Plusieurs entreprises, dont la SNCF, seraient d'après les fondateurs prêtes à  franchir le pas de l'open data et à rejoindre Qunb.

Comme l'explique Cyrille Vincey dans cette interview accordée à Frenchweb, la monétisation de la plateforme se fera par le biais de compte pro proposés aux entreprises et de comptes freemium permettant d'utiliser des fonctionnalités plus avancées :


[LeWeb'12] Cyrille Vincey, Qunb par frenchweb

Un outil dédié à la business intelligence qui semble donc intéressant, mais une victoire qui mérite néanmoins d'être quelque peu pondérée. Les membres du jury ont clairement indiqué avoir été dérouté par ce choix final très limité de 3 startups, expliquant qu'ils auraient préféré prendre part à la sélection des candidats dès le début du processus. Le jury a également émis des réserves concernant les business models des finalistes, et a admis n'avoir pas très bien compris le concept de Qunb, mais senti le potentiel que pouvait représenter un tel service dans le futur. Avec l'objectif pour 2013 de s'implanter durablement aux Etats-Unis, où le secteur des études de marché représente 73 milliards de dollars, Qunb ne manquent en tout cas pas d'ambition.

vendredi 7 décembre 2012

Le Top 10 Digitives des plus belles couvertures d'album de l'année 2012

Le collectif Digitives pour la seconde année consécutive vous offre sa sélection de dix couvertures d’album ayant marqué l’année 2012. Découvrez dès à présent l’histoire qui se cache derrière ces artworks : les designers, photographes et inspirations qui ont permis de sublimer ces pochettes déjà cultes.

1. Electric Guest - Mondo


Révélation de l’année 2012, le groupe californien Electric Guest a confié la réalisation de l’ensemble des visuels de son album à l’artiste Jacob Escobedo, déjà célèbre pour ses précédentes collaborations avec The Shins, Broken Bells ou encore Vampire Weekend. L’artiste façonne un univers propre à chaque artiste avec ici une vision moderne de l’antiquité.

               


2. Sleigh Bells - Reign of Terror


Peut-être l’une des couvertures d’album les plus authentiques de cette année, Reign of Terror est illustré par une paire de chaussures appartenant à Alexis Krauss, la chanteuse du duo détonant. Tachées de son vrai sang suite à un incident survenu lors d’un live durant lequel cette dernière reçut un coup de guitare de Derek Miller, son acolyte. Un moment que le guitariste de Sleigh Bells a souhaité immortaliser pour illustrer la dualité de leur musique : l’insouciance et la jeunesse symbolisée par cette paire de keds altérée par ce sang témoin d’une perte d’innocence.


3. Best Coast - The Only Place


Pour son second opus, la chanteuse Bethany Cosentino rend hommage à son état natal, la Californie. Elle lui dédie une de ses compositions “The Only Place” qui donnera son nom à l’album. Le choix du visuel aura été fortement influencé par une chanson datant de 1913 et vantant déjà à cette époque les mérites du "golden state".

"I love You California", 1913

4. The Temper Trap - The Temper Trap


La pochette de l’album éponyme du groupe de rock australien The Temper Trap fait figure d’objet d’art à elle seule avec cette instantané d’une goutte d’encre tombée dans l’eau. Cette photographie impressionnante est signée Alberto Seveso, un artiste italien mondialement connu pour ses réalisations hautes en couleurs.


5. Stars - The North


Pour leur sixième album, les canadiens de Stars ont opté pour une couverture qui illustre leur ville de résidence : Montréal. Ce groupe d’immeuble est un concept architectural ayant émergé au Canada au début des années 60. Dénommé “Habitat 67”, ces pavillons sont situés sur une péninsule créée pour héberger ce projet : la Cité du Havre. 146 familles y sont hébergées, formant une communauté à part entière, admirée et enviée par le monde entier pour sa qualité de vie. Evan Cranley, l’un des membres du groupe explique son choix : “La pochette de l’album illustre un temps où le Canada était très jeune et futuriste ; et le berceau de tas d’idées incroyables qu’on ne retrouve hélas plus de nos jours. L’architecture et l’urbanisme sont d’ailleurs témoins de cette époque, qui était dans une ère très créative et qui avait du look.


6. Battles - Dross Glop


Souvenez-vous, il y a un an de cela sortait Gloss Drop, un album dont la pochette avait déjà retenu notre attention. Les new-yorkais de Battles ont sorti cette année un album de remix intitulé Gloss Drop et on également “remixé” la cover. Initialement, cet amas organique est une sculpture de Dave, guitariste/bassiste au sein du groupe, qu’il a réalisé durant la production de l’album Gloss Drop. Pour la sortie de l’album en mai 2012, des singles collectors ont été mis sur le marché; déclinant la couleur en fraise, vanille et chocolat :



7. Example - The Evolution of Man


Elliot John Gleave, plus connu sous le nom de Example a choisi une photographie prise par ses soins lors d’un concert donné au V Festival de Stafford en Angleterre. Cette photo est une mise en abyme, le chanteur tient une photo de lui-même enfant, les bras levés, tandis qu’à l’arrière-plan, son public tient la même pose. Le photographe Rut Blees, un allemand expatrié au Luxembourg, a déjà fait l’artwork de The Fat of the Land (de Prodigy) et Original Pirate Material (de The Streets).




8. Field Music - Plumb


La pochette de l’album a été réalisée sur la base d’un collage par Peter Brewis, largement inspirée d’un tableau qu’il possède : Standard Station, de Ed Ruscha, artiste américain en vogue dans les années 60, mêlant pop art et et art conceptuel. Les stations d’essence ont par ailleurs servies de support à l’artiste puisqu’il a sorti un livre nommé “Twentysix abandoned gasoline stations”, une série de 26 stations entièrement travaillées en noir et blanc :



9. How To Dress Well - The Total Loss


Une pochette d'album aussi expérimentale que la pop de Tom Krell, mieux connu sous le nom de scène How To Dress Well représentant son masque mortuaire. Un rendu impressionnant signé Mile Eror qui a modélisé en 3D le visage du chanteur à partir d'un portrait photo. Le procédé détaillé en images vaut le détour.


10. The American Dollar - Awake in the City


Le duo new-yorkais de The American Dollar a fait appel au photographe Greg Brophy pour la pochette de leur dernier disque, fin connaisseur de la ville, plus particulièrement du quartier de Manhattan. Réel expert en urbanisme et mutation architecturale, son portfolio mérite le coup d'oeil. L’artiste expose également sur la toile des photographies prises depuis son iPhone, ce qui prouve que la photo sur smartphone a encore de beaux jours devant elle.

A voir ou revoir : notre Top 10 des meilleures pochettes d'album de 2011

mercredi 5 décembre 2012

Nest, quand le créateur de l'iPod invente le thermostat intelligent

Maîtriser la consommation énergétique de son habitat est désormais un jeu d'enfant grâce à Nest, un thermostat intelligent qui s'adapte à votre style de vie. Finis les départs précipités où l'on oublie d'éteindre le chauffage, l'appareil détecte les allers et venues et peut être piloté à distance pour réguler au mieux votre consommation. Focus sur cette nouvelle génération de domotique "à analyse comportementale".

Nest Learning Thermostat
 
Lors d'un précédent article, nous vous parlions de la démocratisation des usages en termes de domotique et leur impact dans notre vie quotidienne. Ces technologies qui transforment nos maisons en véritable habitat intelligent sont de plus en plus plébiscitées par les consommateurs désormais à même d'expérimenter facilement ce genre de systèmes. Un intérêt croissant qui s'explique principalement par la plus grande accessibilité des dernières applications apparues sur le marché. Parmi elles, on trouve Nest, un thermostat intelligent, conçu par la start-up californienne Nest Labs.

Lancé à l'automne 2011, Nest s'inscrit dans la série des objets connectés grâce à ses capteurs intégrés. Outre le maintien d'une température ambiante comme peuvent le faire d'autres thermostats standards, Nest, grâce à sa fonction Wifi, s'informe en ligne sur la météo. Ses capteurs lui permettent également d'analyser le taux d'humidité et de détecter la présence de personnes dans une pièce.



Un dispositif ambitieux tant par ses fonctionnalités que par son look futuriste imaginé par Tony Fadell, qui n'est autre que l'inventeur du iPod. Un nom qui sonne comme une évidence lorsque l'on découvre le design de cet appareil doté d'une ergonomie simple et intuitive avec pour élément central sa molette circulaire.

Une domotique à "analyse comportementale"

La particularité de Nest réside dans son programme dont la configuration est affinée en fonction de vos habitudes. A chaque tour de molette pour modifier la température, Nest enregistre vos interventions et établit un programme personnalisé dès la première semaine d'utilisation. Vous pouvez également intervenir manuellement en ajustant les réglages sur votre compte Nest depuis votre ordinateur ou à distance via l'application.

Avec pour objectif de faire réduire votre facture énergétique jusqu'à 20%, Nest a imaginé la fonctionnalité "Feuille Nest", un indicateur symbolisé par une feuille ayant pour but de vous guider dans votre consommation.

Vous pensez rentrer chez vous plus tôt que prévu ? Nest vous permet de régler la température de vos pièces depuis votre smartphone en un éclair de seconde.

Nest Mobile App

Disponible sur iOs et Android, l'application vous permet de contrôler jusqu'à dix thermostats, de fixer des créneaux horaires, d'activer le mode "absence" ou encore de modifier vos paramètres.

Vendu 250$ et utilisé dans plus de 63 pays, l'appareil n'est destiné "officiellement" qu'à l'Amérique du Nord. Son internationalisation ne devrait néanmoins pas tarder d'après Tony Fadell qui a pu faire une présentation de Nest, hier lors du rendez-vous annuel de LeWeb à Paris.

lundi 3 décembre 2012

Playlist Digitives de décembre #25

The Bewitched Hands - The laws of walls
Melody’s Echo Chamber - I follow you
Ra Ra Riot - Beta Love
Poolside - California Sunset
Thee oh Sees - Block of Ice
Atlas Genius - Trojans
King Krule - Rock Bottom
Local Natives - Breakers
Chromatics - Cherry
JJAMZ - Heartbeat
Rhye - The Fall
Two Doors Cinema Club - Eat that up, It’s good for you
Tame Impala - Jeremy’s Storm

Playlist #25 by Digitives on Grooveshark