Cette semaine, le blog du collectif Digitives passe à la télé ! C'est dans le cadre de l'émission "Alsace 2.0" consacrée aux bons plans du net en Alsace et animée par Morgane Harquel que les digital natives ont été mis à l'honneur sur la chaîne Alsace 20.
Après avoir expliqué la création de blog par le biais de deux plateformes, la journaliste a poursuivi son émission en présentant notre blog. Un très beau sujet qui nous donne encore plus envie de vous gâter en articles 100% digital natives !
vendredi 30 septembre 2011
Le blog Digitives à la télé !
Libellés :
alsace 20,
digital natives,
Digitives,
télévision
La wishlist 100% digital native #2
Face au succès de notre article consacré à la wishlist rêvée de tout digital native, le collectif Digitives vous a concocté une seconde sélection encore plus insolite !
Quand Pantone rencontre un objet culte des années 80 cela donne Rubitone, un casse-tête très coloré qui fera rêver plus d’un graphiste. Et même s’il n’est pas destiné à être commercialisé, les Digitives ne pouvaient pas résister à l’idée de vous faire découvrir ce gadget hors du commun.
A l'heure du tout numérique, cet appareil Lomo LC-A+ Russia Day, disponible en édition limitée (2000 exemplaires), fait figure de must-have pour les natifs digitaux branchés en quête d'un retour aux classiques analogiques. Ses photos aux couleurs éthérées et au style vintage séduiront plus d'un amateur de clichés instagram.
Qui a dit que les geeks étaient nuls aux fourneaux?
Cooking for Geeks est un guide bien décidé à mettre fin à ce mythe en proposant recettes et élucidations des plus grands mystères de la cuisine.
Ce gadget séduira à coup sûr les nostalgiques du téléphone filaire. Plus qu’une touche rétro à votre déco, le iRetrophone vous permettra de rester pendu au bout du fil, de recharger voire même de synchroniser votre ipod avec classe !
Difficile de faire plus branché que ce mug Starbucks personnalisable. Exit le gobelet jetable, vos collègues de travail n’auront d’yeux que pour votre tasse customisée et délaisseront peu à peu la bonne vieille machine à café...
Qui n’a jamais eu un pincement au coeur en repensant à cette console de jeux vidéo ? Faites un saut dans le temps grâce à sa cet étui d’iPhone 100% digital native !
Comment ne pas craquer pour ces mugs originaux et technophiles qui raviront plus d'un photographe...
Maintenant que vous voilà en possession de superbes tasses trendy, le collectif Digitives vous propose les petits gâteaux parfaits pour accompagner vos digital goûters.
Et pour finir, un petit plaisir coupable : les Nike Air Mag, parfaites reproductions des sneakers portées par Marty Mac Fly dans Retour vers le Futur 2. Mises en vente en édition limitée (1510 exemplaires très précisément) par l'intermédiaire d'Ebay, tous les bénéfices récoltés ont été versés à l'association de Michael J. Fox pour la recherche contre la maladie de Parkinson. Pour info, les prix ont grimpé jusqu'à 6000 à 10 000 dollars la paire...
Stéphanie M. & Mélanie G.
Libellés :
digital natives,
gadget,
iphone,
shopping,
wishlist
mercredi 28 septembre 2011
Les 4 nouveautés d'Instagram 2.0
Souvenez-vous, en janvier dernier, nous vous présentions Instagr.am une application en passe de détrôner l'appareil photo standard présent sur ipod Touch et Iphone. Les mois ont passé et le succès d’Instagr.am s’est confirmé avec plus de 10 millions d’utilisateurs en seulement un an d’existence. La raison de cet engouement s'explique par la valeur ajoutée qu'a su apporter l'application à la fonction photo. L'utilisateur immortalise mais surtout personnalise ses clichés à l'aide d'une galerie de filtres. Une application gratuite, facile à prendre en main et offrant la possibilité de partager ses photos en quelques secondes sur les différentes plateformes de réseau social. Très attendue, la mise à jour d'Instagr.am offre une série de nouvelles fonctionnalités en vue d'améliorer l'expérience utilisateur et de conserver son statut de leader.
1. Application des filtres en temps réel
L'élimination d'une étape dans l'utilisation d'Instagr.am est sans nul doute la nouveauté majeure qu'apporte la version 2.0. Jusqu'ici vous ne pouviez tester l'ajout d'un filtre qu'une fois la photo prise, il fallait donc valider sa photo pour ensuite la personnaliser. Une nouvelle icône figure désormais dans la barre et permet d'afficher ou masquer la galerie de filtres disponibles. L'utilisation de l'application gagne ainsi en rapidité et efficacité.
le nouvel écran de contrôle |
2. Optimisation des réglages
Pour les détenteurs d'iPhone 4, il est désormais possible d'opérer des changements au niveau du réglage du flash à partir de l'écran de visée. De façon plus générale, la mise à jour permet également d'activer le mode "tilt-shift" pour modifier l'angle de prise de vue et de choisir entre le format portrait ou paysage
3. Ajout de nouveaux filtres
Initialement au nombre de 12, la galerie compte maintenant 4 filtres supplémentaires : Amaro, Hudson, Rise et Valencia. Autrefois appliqué par défaut sur certains filtres, l'ajout d'un cadre est désormais laissé libre à l'appréciation de l'utilisateur.
4. Amélioration de la résolution
La résolution des photos a été revue à la hausse et passe maintenant de 612 x 612px à 1936 x 1936px sur Iphone 4 et 1536 x 1536px sur iPod et iPhone 3Gs. Outre une meilleure netteté, cette optimisation rend possible l'impression de vos clichés.
Avec cette mise à jour, Instagr.am améliore de manière considérable son fonctionnement en permettant à l'utilisateur de personnaliser ses photos dès la fenêtre de visée. Le temps d'attente pour afficher les filtres qui semblait avant interminable n'est désormais plus qu'un mauvais souvenir et la possibilité d'imprimer ses clichés offre une dimension pérenne à cette application.
Les seuls déçus seront les utilisateurs d'Android pour qui Instagr.am n'est toujours pas développé.
Mélanie G.
lundi 26 septembre 2011
Le paiement par mobile ou comment les geeks vont dominer le monde
S'il y a bien une chose que les geeks et les nerds de tous bords savent bien, c'est que dans un futur plus ou moins proche, ils régneront sur le monde (ou au pire qu'ils partageront cette domination avec les chats ou les aliens). Et, me direz-vous, ce n'est que justice. Après des décennies d'assouvissement, de moqueries lycéennes et de soirées meuporg dans la cave de Maman, il était grand temps que le vent tourne. C'est pourquoi le Dieu du binaire, dans sa grande mansuétude, a inventé le paiement par mobile. Quelle belle revanche pour nos amis à lunettes et/ou cheveux gras et/ou porteurs de t-shirts Linux ! Toutes ces heures passées à regarder Star Trek et Matrix Reloaded n'auront donc pas été vaines. Car il ne fait nul doute que le paiement par mobile et ses différentes déclinaisons ont été développées pour asseoir leur évidente suprématie.
La preuve ? C'est que le smartphone, instrument ultime du geek s'il en est (qui d'autre avait vraiment besoin d'être connecté à internet 24h sur 24h il y a encore quelques années ?) se trouve être la clé de voute de cette nouvelle méthode de paiement révolutionnaire. Mais on ne parle pas de n'importe quel smartphone. En effet, aucun des modèles "tendance" tel que l'iphone ou le blackberry torch ne sont concernés. Cela démontre bien encore une fois qu'aucune considération esthétique n'est entrée en ligne de compte. Les geeks se font un malin plaisir à prendre leur revanche sur tous les gens branchés qui les ont moqués pendant des années. Comment ? En les forçant à se racheter un mobile moche alors qu'ils étaient déjà tous en train d'économiser et/ou de vendre un morceau de leur foie pour financer leur iphone 5. Ou, pire, de subordonner l'utilisation du paiement par mobile à l'ajout disgracieux d'un dongle sur leur iphone. C'est moche.
La technologie de paiement sans contact, communément nommée NFC (near field communication) nécessite effectivement d'équiper le terminal de paiement, dans notre cas le smartphone, d'une puce compatible. Mais rassurez-vous, Blackberry serait déjà sur le coup pour proposer prochainement son propre modèle, le Samsung Galaxy S II qui avait perdu sa puce à son arrivée sur les marchés occidentaux devraient prochainement la retrouver grâce aux bons soins de l'opérateur Orange.
Et si ce moyen de paiement 2.0 est déjà communément employé dans certains pays asiatiques, son implantation en France est pour l'instant très limitée. Deux villes pionnières ont été chargées d'essuyer les plâtres : après Nice en mai 2010, ce sera au tour de Strasbourg de découvrir le paiement sans contact à partir du mois d'octobre prochain.
Mais le paiement par mobile a également fait un grand pas avec l'annonce le 19 septembre dernier du lancement de Google Wallet, une application pour terminaux portables disponible uniquement aux Etats-Unis. On peut donc se dire que si Google se lance dans l'aventure, c'est que le filon doit être bon (qui a dit Google Wave ?).
En attendant le déploiement à grande échelle de cette technologie prometteuse qui nous permettra d'oublier une bonne fois pour toutes nos cartes de crédit, il est toujours possible de se rabattre sur les solutions de paiement en ligne avec votre numéro de téléphone mobile. C'est bien moins geek, c'est sûr, mais cela vous permettra de rentabiliser votre iphone pendant encore quelques temps.
Edit : En réponse à des questions de sécurité soulevées sur Twitter en cas de vol du téléphone, nous tenons à compléter cet article. Si la question de la sécurité se pose bien sûr toujours dans le cas de ce type de technologies, le paiement par mobile nécessite une validation par mot de passe, et il peut être immédiatement bloqué en cas de vol, tout comme le serait une carte bleue.
Stéphanie M.
Libellés :
geek,
paiement mobile,
paiement sans contact,
technologie,
téléphone
vendredi 23 septembre 2011
Démocratie Créative, le street art made in Strasbourg
Après un focus sur l'artiste américain Shepard Fairey, le collectif Digitives s'intéresse cette semaine à une initiative locale nommée Démocratie Créative. Originaire de Strasbourg, ce collectif, à travers ses oeuvres ephémères, questionne le citadin sur son environnement quotidien en métamorphosant l'espace urbain.
Démocratie Créative, le street art participatif
Démocratie Créative offre sans nul doute la définition la plus large qui puisse exister du street art.
Parcours de santé sur mobilier urbain, signalétique urbaine récréatives, signes d'appel en cabine téléphonique, autant de propositions créatives qui ont su redonner une nouvelle âme à la ville de Strasbourg.
Depuis 2008, le collectif alsacien multiplie les expérimentations au coeur de l'environnement urbain avec pour principal objectif l'implication et le questionnement des citadins sur le monde qui les entoure.
Spielplatz
Terme emprunté à l'allemand signifiant "aire de jeu", Spielplatz est l'une des installations que Démocratie Créative a pu offrir cette année aux citadins strasbourgeois. Véritable remède à la monotonie, ce projet avait pour but d'inviter les passants à une pause récréative. Le mobilier urbain transformé en terrain de jeu, petits comme grands étaient invités à jouer à la marelle, se perdre dans les dédales d'un labyrinthe improvisé, sprinter le long de l'esplanade, tout ceci matérialisé à l'aide de bandes de scotch orange. Grâce à cette touche de couleur vive, le collectif a pu sortir, l'espace de quelques minutes, de nombreux strasbourgeois de la grisaille quotidienne.
"Une excuse pour expliquer ton retard, trouve l'arrivée" |
Le chant des sirènes
Autre démarche participative imaginée par le collectif cette année, détourner l'appel de détresse mensuel (le premier mercredi du mois) et inviter les citadins de Strasbourg à décrocher le téléphone d'une série de cabines téléphonique. Ainsi, le 6 avril dernier, au retentissement de la sirène, les personnes munies d'une carte de la ville renseignant les lieux et numéros de téléphones à composer ont pu décrocher et entendre au bout du fil un anonyme parler, chanter ou même hurler. Digne d'une chasse au trésor, l'opération savamment orchestrée par Démocratie Créative a permis aux strasbourgeois d'expérimenter une nouvelle approche des réseaux de communication urbains.
la carte indispensable pour localiser les cabines et se procurer les numéros |
Difficile d'être exhaustif face au potentiel créatif et à l’éclectisme de ce collectif qui a su se faire une place de choix dans l'environnement urbain de cette belle ville qu'est Strasbourg en y apportant dynamisme et interactivité.
Avis aux Strasbourgeois, ne manquez sous aucun prétexte le festival Perffusion qui a lieu actuellement dans le quartier de la Laiterie. Organisé par Démocratie Créative, cet événement a pour but de vous faire découvrir les multiples facettes de l'art urbain avec la participation de plus d'une cinquantaine d'intervenants.
L'entrée est libre alors profitez-en !
Mélanie G.
mercredi 21 septembre 2011
Le Top 10 Digitives des plus belles couvertures d'album de l'année 2011
Aujourd'hui le collectif Digitives vous propose une sélection de couvertures d'album qui auront marqué cette année 2011. La plupart vous sont sûrement familières mais connaissez-vous l'histoire qui se cache derrière ces pochettes ? A vous de découvrir le classement et de nous faire part de vos coups de coeur !
1. The Rapture - In the Grace of your Love
Personne ne donnait cher du retour du quatuor new-yorkais the Rapture après 5 longues années d’absence. Pourtant, leur nouvel album “The Grace of your Love” est encensé par la critique.
Le surfeur rivalisant d’adresse sur la pochette n’est autre que le père de Luke Jenner, un des membres du groupe. Profondement marqué par la disparition de sa mère quatre ans plus tôt, Jenner a voulu rendre hommage à son père encore en vie donnant une résonance plus particulière à “How deep is your love” une des chansons phares de cet album.
2. Metronomy - English Riviera
De loin le meilleur album de cet été 2011, English Riviera a pour visuel une affiche créée par l’office du Tourisme du comté de Devon dans les années 80. A cette illustration signée John Gorham est désormais associée une bande son idéale pour vous convaincre de passer vos prochaines vacances sur la côte anglaise.
3. Washed Out - Within and Without
Très certainement la couverture d’album la plus sensuelle de l’année, la photo choisie pour illustrer ”Within and Without”, illustre avec brio l’atmosphère chillwave de Washed Out.
C’est son artiste solo Ernest Greene qui, lors d’une tournée en Australie, a déniché cette photo dans un magazine faisant la promotion d’une exposition du photographe Martien Mulder.
4. The Wombat - This Modern Glitch
Le groupe britannique a choisi le légendaire Storm Thogerson pour réaliser la couverture de leur dernier album “This Modern Glitch”. Même si le nom de cet artiste peut vous sembler inconnu, ses oeuvres sont elles passées à la postérité. Parmi les précédentes collaborations de Storm Thogerson, on trouve la très célèbre pochette de l’album “The Dark Side of the Moon” des Pink Floyd.
5. SebastiAn - Total
La pochette du dernier album de SebastiAn signée par le célèbre photographe Jean-Baptiste Mondino est sans nul doute la plus provocante de cette année 2011. Alors que beaucoup dénoncent un excès de narcissime, le dj lui a voulu montrer la relation très étroite qu’entretient tout artiste avec son égo. Un nouveau choix artistique pour SebastiAn dont les dernières couvertures d’album avaient été réalisées par So Me, réputé pour ses caricatures très colorées.
6. Tame Impala - Innerspeaker
La musique de groupe australien Tame Impala est aussi psychédélique que sa couverture d’album. L’artiste Leif est à l’origine de la pochette d’Innerspeaker et a également réalisé les illustrations des singles de l’album. La majorité des oeuvres de cet artiste est le fruit de la rencontre entre nature et géométrie.
7. Battles - Gloss Drop
La parfaite complémentarité entre visuel et titre d'album revient indéniablement au groupe de rock expérimental Battles. Imaginée par Dave Konopka, l'un des guitaristes, la pochette flashy retranscrit le processus de création du groupe en tant que matière organique.
affiche publicitaire pour la sortie de "Gloss Drop", Boston |
De nombreuses villes à travers le monde ont vu leurs murs recouverts de cet amas rose devenu désormais iconique.
8. CSS - La Liberacion
Dans la série "on n'est jamais mieux servi que par soi-même" : la couverture du dernier album de CSS "la liberacion" a été réalisée par Luiza Sa, une des membres du groupe. Après 4 ans d’absence, la troupe brésilienne à la créativité intarissable revient avec un album aussi déjanté que le visuel de sa pochette.
9. Red Hot Chili Peppers - I'm with You
Pour leur dixième opus, les Red Hot Chili Peppers ont confié la réalisation de la pochette d'I'm with You au très subversif Damien Hirst. Après sa tête de mort «For the love of God», agrémentée de 8601 diamants en 2006, on retrouve, à travers cette couverture d'album, la mort, thématique récurrente dans les oeuvres de l'artiste.
10. Jay Z & Kanye West - Watch the Throne
Débauché de chez Givenchy, le créateur Riccardo Tisci célèbre la rencontre de deux pointures du rap américain Jay-Z et Kanye West en réalisant la pochette de l'album "Watch the Throne". Hommage implicite à l'architecture gothique chrétienne, Tisci, fort de ses techniques de haute-couture, produit un visuel alliant bas-relief et dorure.
Justine P. & Mélanie G.
Justine P. & Mélanie G.
lundi 19 septembre 2011
Musicovery et Stereomood, la musique au gré de votre humeur
Parce que les débuts de semaine sont toujours difficiles, le collectif Digitives vous propose une sélection de sites capables de révolutionner votre rapport à la musique. Après vous avoir présenté les meilleures façons d’écouter vos morceaux préférés gratuitement et sans aucune limite, découvrez aujourd’hui comment créer très facilement une ambiance sonore en accord avec votre humeur.
Musicovery, jouez votre humeur
Cette webradio atypique est le résultat de la rencontre entre Vincent Castaignet, créateur du “mood pad” une matrice d’humeur et Fréderic Vavrille, à l’origine de Liveplasma un moteur de recherche graphique. De ces deux technologies est née en 2006, Musicovery une plateforme permettant d’écouter de la musique au gré de son humeur. Il aura fallu trois ans de recherche pour mettre au point une application capable d’établir une relation entre la musique et les notions d’ambiance et d’émotions. Loin d’être aléatoire, le mood pad comporte deux axes sombre/positif, calme/énergique sur lesquels sont positionnés des titres musicaux sélectionnés selon des critères très précis. Chaque morceau est écouté par un membre du site et se voit attribué 40 paramètres acoustiques, paramètres pouvant prendre de 3 à 20 valeurs. Toutes ces données sont converties grâce à un algorithme en une position sur le mood pad. L’internaute lui n’a plus qu’à choisir la chanson en accord avec son humeur par un simple survol de souris.
Si vous n’êtes pas d’humeur, la matrice peut se reconvertir en véritable métronome permettant de sélectionner une webradio selon le tempo et le genre musical. On peut alors très vite se retrouver à chantonner “début de soirée” sur un tempo endiablé.
Si vous n’êtes pas d’humeur, la matrice peut se reconvertir en véritable métronome permettant de sélectionner une webradio selon le tempo et le genre musical. On peut alors très vite se retrouver à chantonner “début de soirée” sur un tempo endiablé.
La matrice d'humeur ou la barre de recherche pour générer une playlist |
De manière plus classique, le site propose une webradio basée sur le même algorithme. Il vous suffit alors de taper le nom de votre atriste préféré dans la barre de recherche afin de générer une playlist composée d’artistes similaires.
Accessible sur le web, Musicovery est également disponible gratuitement sur l'app store.
Stereomood, tuning your emotions
“Behind every song there's always an emotion. we don't know why but maybe that's why we love music”, telle est la première phrase que l’on peut lire sur ce site permettant d’allier émotion et musique. Crée en 2008 à Milan par Giovanni Ferron, Stereomood est un outil de création de playlists selon l’humeur ou l’activité de l’internaute. Ainsi, on trouve une myriade d’occasions proposées par la plateforme allant de la méditation au nettoyage de printemps. A chaque activité, sa webradio ! Pour les plus sceptiques, rassurez-vous il y aussi “let’s knit” pour vous initier au point de croix en musique.
grâce aux mots-clés en page d'accueil, sélectionnez l'ambiance qui vous sied |
Mention spéciale pour l’application (payante) “mood’o’clock” substituant la sonnerie massacrante de votre réveil par une playlist prédéfinie selon votre humeur.
Ces deux sites prouvent une fois de plus que la musique est une source intarissable d'inspiration sur le web.
Preuve en est avec Mood Music, une plateforme sur laquelle une playlist est générée grâce à la méteo de l’endroit où vous vous localisez. Reste à savoir si la playlist de Strasbourg sera plus ensoleillée que celle de Marseille...
Mélanie G.
Mélanie G.
Libellés :
applications,
ipad,
iphone,
ipod,
musique,
vu sur le net
vendredi 16 septembre 2011
[Street Art] Shepard Fairey, la propagande bicolore
Maintenant que vous êtes incollables sur l'histoire du street-art, le collectif Digitives vous propose aujourd'hui de découvrir Shepard Fairey, un des pères fondateurs de ce mouvement, dont les oeuvres longtemps considérées comme pur acte de vandalisme s'arrachent désormais à prix d'or.
Frank Shepard Fairey |
"André The Giant has a Posse"
L’histoire commence à la fin des années 80 quand Shepard Fairey, alors étudiant en école de design à Rhode Island, décide de créer des stickers et affiches à l’effigie d’André Roussimoff mieux connu sous le nom d’André The Giant un catcheur alors égérie d’une pub pour une marque de sport diffusée dans la presse. Shepard reprend le portrait de cette gueule cassée et la surnomme "André the Giant has a Posse" (André le Géant a une bande de potes) en s’inspirant des codes de la contre-culture hip-hop américaine et de la communauté de skaters. Très rapidement, ce visuel se propage dans les villes de la côte est des Etats-Unis en parfaite clandestiné. Tout le monde s’interroge alors sur l’identité et le message véhiculé par ce mystérieux portrait. Mission accomplie pour l'artiste ne cherchant qu'à susciter intérêt et contemplation.
Mais en 1998, un évènement va venir changer en profondeur la démarche artistique de Fairey : la marque de sport à l'origine de la pub représentant le désormais célèbre catcheur entame des poursuites à l'encontre de l'artiste. Shepard Fairey décide alors de retravailler le visuel en lui associant un message percutant. "André The Giant" devient "Obey Giant", label et marque de fabrique qui scelleront le succès de sa propagande urbaine.
"Obey Propaganda"
Fort de cette nouvelle identité, Shepard Fairey choisi cette fois-ci de coloriser la côte Ouest américaine avec pour ville de prédilection Los Angeles. Inspiré par le film de science-fiction "They live" mettant en scène un univers où les masses sont soumises à une dictature invisible, Fairey décide de lancer sa propre propagande urbaine. Loin de toute connotation sinistre, la propagande de Shepard Fairey se veut positive, invitant les passants à changer leur regard sur la société. Autre influence clé qui a façonné le style de l'artiste, le slogan "The medium is the message" de McLuhan exhortant l'artiste à diversifier les supports de ses oeuvres. Collages, pochoirs, peintures murales, Fairey brille par sa créativité et se fait rapidement connaître pour ses installations aux dimensions astronomiques.
Bibliothèque située à West Hollywood (2011) |
Toutefois, les oeuvres de Fairey se veulent minimalistes, particulièrement pour leur palette de couleurs utilisées. Plus jeune, l'artiste souvent fauché, devait se cantonner à une ou deux couleurs pour limiter le coût des impressions. L'alliance du rouge et du noir s'est vite imposée à Fairey, soucieux de vouloir marquer les esprit avec des visuels accrocheurs. Depuis cette époque, l'artiste n'a pas changé d'harmonie jouant sur l'effet de collage pour sublimer ses réalisations.
"Hope"
2008 sera incontestablement l'année de la consécration pour Shepard Fairey avec la création d'une affiche qui a changé une partie de l'histoire américaine. Initialement baptisée "Progress", l'oeuvre représentant le candidat à la présidentielle Obama a vu son nom changer sur demande de l'équipe de campagne du candidat. Arborant le message "Hope", l'affiche fait très vite le tour du monde et des millions de personnes l'adopte comme symbole fort d'une révolution en marche.
Le rêve de Shepard Fairey se réalise enfin : devenir un artiste populaire en diffusant ses oeuvres par le plus de moyens possibles. Une dynamique que l'on retrouve dans le street marketing dont Fairey est l'un des précurseurs. Avec la création de sa propre marque Obey Giant, l'artiste décline ses oeuvres sous différentes formes (print, vestimentaire etc) et fait souvent face à de vives critiques sur la dualité entre art de rue et fins consuméristes.
Une propagande qui fait couler beaucoup d'encre synonyme de bonne nouvelle pour Fairey qui, aujourd'hui, alors agé de 41 ans, ne fait seulement que débuter sa révolution pour un monde meilleur.
Une propagande qui fait couler beaucoup d'encre synonyme de bonne nouvelle pour Fairey qui, aujourd'hui, alors agé de 41 ans, ne fait seulement que débuter sa révolution pour un monde meilleur.
Découvrez en images le processus de création made in Fairey :
Et vous, avez-vous déjà pu croiser au détour d'une rue la propagande Obey ?
Mélanie G.
Libellés :
art,
culture,
obey,
shepard fairey,
street art
mercredi 14 septembre 2011
Référencement, les 10 erreurs à éviter
Quand on essaie à tout prix d'améliorer le positionnement de son site internet ou de son blog dans les moteurs de recherche, il arrive de vouloir trop bien faire et de commettre des erreurs qui, au final, vont porter préjudice à son référencement. Le collectif Digitives vous guide dans les méandres des impairs du référencement pour vous éviter un faux pas si vite arrivé.
1. Le Keyword stuffing
Chercher à se positionner sur des mots-clés, les diversifier pour favoriser sa longue-traîne, taguer ses articles, c'est bien. Afficher une liste de 200 à 300 mots-clés sur son blog ou sur son site internet ou truffer sa balise de description de termes plus ou moins en rapport avec son contenu, ça peut très vite être extrêmement mal vu par les moteurs de recherche. Imposer trop de mots-clés sera perçu comme une tentative de spamming par les moteurs de recherche, et votre site risque fort de faire un grand bond en arrière dans les résultats de recherche.
2. Rappeler le plan du site dans le footer
Le plan d'un site internet se place dans la page prévue à cet effet. Elle est autant utile à l'internaute qu'aux moteurs de recherche. Inutile donc de la rappeler dans le pied de page, ou encore de multiplier les liens vers la page d'accueil sur tous les mots-clés qui vous seront venu à l'esprit. C'est un procédé contre-productif et peu professionnel.
3. Ecrire des textes sans valeur ajoutée pour y placer des mots-clés
En effet, peu importe d'être en première page de Google si votre taux de rebond frôle les sommets. Tout l'intérêt d'un bon référencement est d'attirer le lecteur sur votre site, certes, mais encore faut-il qu'il y reste. Et qu'il y revienne. On ne vous l'aura que trop dit, soignez votre contenu pour intéresser l'internaute et le fidéliser. La qualité des visites prédomine toujours sur la quantité.
4. Utiliser du contenu dupliqué
Ne pas se démarquer dans le contenu (mais aussi dans la forme) de son site est l'une de pires erreurs possible, car l'antériorité de vos concurrents sur la toile (un critère important pour les moteurs de recherche) ne vous permettra pas de vous détacher du lot. De plus, le duplicate content est fortement pénalisé par les moteurs de recherche, tout à fait capable de contrôler sur quel site se trouve le texte qui a été indexé en premier.
5. Choisir un nom de domaine inadapté
Intervenant en amont de votre stratégie de référencement, le choix du nom domaine doit être fait judicieusement. Privilégier votre nom ou marque au détriment de mots-clés relatifs à votre domaine d’activité alors que vous ne bénéficiez d’aucune visibilité hors-ligne n’est pas recommandé. Un nom de domaine riche et pertinent en mots-clés multipliera vos chances d’obtenir un bon positionnement. Si votre nom de domaine comprend plusieurs termes, évitez de les accoler et préfèrez l’usage du tiret comme séparateur. Il facilitera la lisibilité de votre url pour les internautes et améliorera la réactivité des moteurs de recherche. Pour éviter de se retrouver avec un nom de domaine inadapté, il vous faut donc opter pour une formule intelligible, concise et facilement mémorisable.
6. Concevoir un site web en full flash
On ne le répétera jamais assez, Flash est l’ennemi juré des moteurs de recherche. Même si certains trouveront quelques parades pour optimiser de manière mineure leur site 100% Flash, un site codé en html et bien structuré est la base pour espérer obtenir un bon référencement. Ne vous infligez donc pas de travail supplémentaire superflu et assurez-vous un bon positionnement en proposant des contenus lisibles par les moteurs. Même impératif pour la résolution d’affichage de votre site, ne voyez pas trop grand et restez au courant de l’évolution des usages de vos visiteurs ! L’explosion des smartphones a remis en question la compatibilité de nombreux sites web dont l’affichage n’était pas adapté à ces nouveaux appareils.
7. Négliger le linking interne
Tout comme les liens externes pointant vers votre site sont importants, le maillage interne doit occuper une place de choix dans votre référencement. Le négliger pourrait donc vous faire perdre beaucoup de points. Veillez cependant à composer votre linking intelligemment, et en plaçant vos liens sur des mots-clés (oubliez définitivement le "cliquez ici").
8. Faire appel à des fermes de contenu
On en parle beaucoup depuis Google Panda, mais on ne saurait que trop le rappeler : multiplier les contenus sans valeur sur son site internet ne permet pas d'améliorer son référencement, au contraire. Les fermes de contenu ont vu leur positionnement être déprécié drastiquement après le passage du filtre de nettoyage de Google. Inutile donc de prendre le risque de subir le même sort en proposant ce type de contenu.
9. Cacher du texte
Réduire la taille de police au minimum, employer la même couleur que la couleur de fond, cacher du texte derrière une image, toutes ces tentatives de détournement pour soumettre du texte aux moteurs de rechercher sans le proposer à l'internaute risquent de vous coûter cher ! La règle est clair : ce que voit le robot d'indexation, l'internaute doit le voir, et vice-versa.
10. Négliger la qualité des liens externes
Echanger des liens avec le boucher du coin alors que vous vous spécialisez dans la création de sites web est loin d’être très pertinent. Fini le temps où l’on pouvait faire exploser son Page Rank grâce à un troc de liens avec ses amis quelque soit leur domaine d’activité, Google sanctionne désormais cette pratique et favorise les liens de qualité. Il en va de même pour les termes que vous linkez au sein même de vos contenus. Ces derniers doivent être utilisés avec modération, nul besoin de mentionner à chaque fois l’url d’un terme si vous comptez l’utiliser à maintes reprises dans votre texte. Votre lien externe doit être utile à vos lecteurs afin de leur fournir des informations complémentaires à votre propos. Ne renvoyez pas systématiquement à la page d’accueil d’un site cité mais à la page dont vous faites référence lorsque cela est possible.
Nulle crainte toutefois s'il s'avérait que l'une de vos modifications ait entraîné une dégradation de votre positionnement dans les moteurs de recherche, ces pénalités ne sont souvent pas définitives. Avant d'aller encore plus loin au risque d'empirer la situation, patientez quelques semaines : dans certains cas il s'agit d'une dégradation temporaire qui s'efface d'elle-même. Dans le cas contraire, essayez d'identifier la source potentielle : "ai-je trop de mots-clés sur mon site ?", "ai-je modifié ma balise de description ?", etc. Revenez progressivement sur vos pas pour essayer d'identifier et de rectifier la ou les sources d'erreur. Et si vraiment vous ne parvenez pas à redresser la barre, faites appel à un professionnel du référencement qui saura vous guider !
Mélanie G.
Libellés :
google,
linking,
page rank,
rédaction web,
référencement,
SEO
lundi 12 septembre 2011
La domotique, gadget ou réelle innovation ?
Yves, notre consultant en technologies du futur, vous présente aujourd'hui la domotique, cette science qui fera un jour de nos maisons de véritables habitations intelligentes au service de notre vie quotidienne.
La domotique, cette technologie prometteuse dont on parle de plus en plus ces dernières années, est un domaine englobant les technologies du bâtiment, de l’électricité, de l’informatique, de l’automatisme et des télécommunications. Son but : rendre la vie à la maison plus facile. Concrètement, à l'aide d'un système domotique vous pourrez contrôler tous vos appareils électroniques depuis un simple navigateur internet ou depuis un écran tactile et automatiser leur fonctionnement.
Que peut vous apporter la domotique ? Un système de domotique peut vous permettre de contrôler les lumières, les stores ou encore le chauffage à l’intérieur de votre domicile, mais aussi votre système d’arrosage. Des systèmes de surveillance et d’alarme peuvent aussi être couplés à la domotique. Enfin, un système multimédia diffusant du son dans toutes les pièces et contrôlable de n’importe quel endroit de la maison, ou encore un ensemble home cinéma contrôlable à distance peuvent être envisagés.
Un système domotique est composé de plusieurs éléments. Tout d’abord, on retrouve le cerveau de l’installation qui va centraliser tous les ordres et programmations envoyés par l’utilisateur et redistribuer ceux-ci aux différents éléments secondaires. Ce cerveau peut être un vrai serveur informatique ou une simple box. Ensuite vient le lien entre ce cerveau et les différents éléments à contrôler. Celui-ci peut prendre plusieurs formes, de la connexion filaire associée à un circuit électrique classique, à la liaison infrarouge, radio ou wifi, en passant par le courant porteur. Le choix de ces technologies va dépendre des contraintes de l’habitation mais aussi de la connectivité proposée par le fabriquant. Enfin viennent les éléments commandés à proprement parler.
Quel est le coût d'un tel système intelligent pour sa maison ? Plusieurs solutions s'offrent à vous en fonction de la complexité du système souhaité et surtout du prix. Un système de domotique complet s’installe généralement lors de la construction d’une maison, en complément de l’installation électrique classique. Dans le cas d’une maison de dimensions standard, le surcoût est de 5 000 à 10 000 euros mais le système permet, grâce aux économies d’énergie réalisées, un amortissement en moins de 10 ans. L’installation dans une maison ou un appartement déjà construit vous coûtera tout de même la bagatelle de 15 000 euros. D’autres systèmes moins complets et plus "gadgets", mais du coup beaucoup moins cher, vous permettent de disposer du contrôle de votre système d’alarme et de la commande de plusieurs prises par le biais de votre smartphone ou tablette pour moins de 1000 euros.
Mais venons-en aux avantages. La consommation supplémentaire que génère le système de domotique est négligeable devant les économies pouvant être réalisées. Par exemple, les radiateurs se couperont automatiquement à l'ouverture d'une fenêtre ou les lumières s’allumeront et s’éteindront en fonction de la présence des habitants. Cette technologie, en plus de vous permettre des économies d’énergie, rendra votre vie à la maison plus conviviale.
De moins en moins réservé aux technophiles, la domotique s’adresse désormais à un public toujours plus vaste et sera même rendue obligatoire dans certaines maisons à économie d’énergie. Cette démocratisation ne pourra se faire sans une baisse des prix et certains constructeurs l’ont compris en développant l'application de contrôle de leur système pour des tablettes tactiles sous iOS ou Android au lieu d'utiliser leurs tablettes propriétaires beaucoup plus chères. Une technologie à suivre !
Yves G.
Yves G.
vendredi 9 septembre 2011
Street art, l'activisme de la génération Y
Le vendredi est le rendez-culturel sur le blog des Digitives avec cette semaine, l'arrivée d'une nouvelle thématique consacrée au
Street Art, un mouvement artistique né avec la Génération Y. Mais avant de s'intéresser plus particulièrement à l'un de ses protagonistes, le collectif vous propose un petit préambule pour mieux comprendre cette forme artistique très atypique.
Banksy, Invader, Miss Tic, des noms qui sont passés de l'anonymat de la rue à la reconnaissance internationale en une dizaine d'années.
Leur point commun ? Ils sont artistes et ont pour terrain de jeu la rue. Flirtant avec l'illégalité, ils redécorent votre espace urbain en une fraction de seconde à l'aide de pochoirs, d'affiches ou de stickers. Aucun d'entre eux ne pourra vous garantir la pérennité de leurs oeuvres. Ephémères, ces formes artistiques sont toutes exposées dans la même galerie : la rue.
Barry McGee, NYC, 2010 |
Mouvement artistique contemporain, le street art apparait dans les années 70 aux Etats-Unis sous la forme de graffitis. Des messages et signatures habillent très rapidement les murs de Brooklyn ou du Bronx laissant une empreinte visuelle au mouvement musical phare de la contre-culture : le hip-hop.
Aussi, nombreux sont ceux qui réduisent, à tort, l'art urbain au graffiti. Or ce mouvement est de plus en plus définit comme "post-graffiti" voire même "néo-graffiti" pour son éclectisme tant sur sa forme d’exécution que sur ses motivations.
Purement esthétique ou contestataire, le street art métamorphose l'espace urbain, se le réapproprie et questionne la société dans sa globalité.
Banksy, 2010 |
Depuis les années 90 et grâce à l'explosion d'internet, l'art urbain fait figure de mouvement artistique précurseur pour son rayonnement international. Réalisées la plupart du temps sous couvert de l'anonymat, les oeuvres s'affichent désormais en ligne et plus récemment au sein même des musées. Longtemps qualifié de pur vandalisme, le street art a su gagner ses lettres de noblesses avec des artistes encensés par la critique tels Banksy et Shepard Fairey. Tous deux sont réputés pour leur activisme avec des oeuvres subversives traitant des dérives de la société avec des messages très percutants.
Alors que Banksy ne souhaite être associé à aucune organisation ou entreprise, Shepard Fairey a lui développé une nouvelle forme de street art à des fins promotionnelles appellée "street marketing".
HOPE, le poster du candidat Obama et son créateur Fairey |
Preuve en est avec la création du poster "HOPE" pour la campagne présidentielle officielle d'Obama. Un visuel fort qui est désormais passé à la postérité.
Autant d’interprétations et de modes opératoires qui montrent bien que l'espace urbain est une source intarissable d'inspiration. Rendez-vous la semaine prochaine pour un premier portrait consacré à un des artistes de ce mouvement !
Mélanie G.
Mélanie G.
Inscription à :
Articles (Atom)