mercredi 27 mars 2013

[Crowdfunding] Financement participatif pour le projet strasbourgeois Des Roses & Des Choux

Après avoir consacré de nombreux articles au phénomène de crowdfunding en décodant ses perspectives et enjeux, nous avons décidé aujourd’hui de mettre en lumière un projet en cours de financement sur une de ces plateformes qui nous tient particulièrement à coeur : le bistrot des Roses & des Choux.

illustration : Laurence Bentz (tous droits réservés)

Porté par Eugénie, une jeune strasbourgeoise dynamique et maman de deux enfants, ce projet est né d'une envie de proposer un lieu adapté aux parents et à leurs enfants, au coeur du centre ville de Strasbourg. Le concept des cafés-poussette a déjà séduit beaucoup de familles dans de nombreuses métropoles, permettant de partager un moment convivial dans un lieu adapté aux petits comme aux plus grands.

Au programme de ce futur bistrot, un décor vintage et chaleureux, une carte élaborée à partir de produits d’origine locale et proposant des plats inspirés de l'enfance, mais aussi des goûters et des ateliers adaptés à l'âge de chacun, y compris des parents :

  • pour les bébés : chante avec bébé, massages, baby gym...
  • pour les enfants : éveil musical, yoga, danse, cirque, philosophie, langues étrangères...
  • pour les femmes enceintes : yoga de grossesse, pilates...
  • pour les parents : brico/déco, couture, mama sport...

En plus de ces ateliers, des animations ponctuelles seront proposées : lectures de contes, baby disco, goûters à thème, etc.

Les parents auront également la possibilité de réserver le lieu pour y célébrer les anniversaires de leurs enfants, et de piocher de bonnes idées cadeaux dans le coin boutique.

Lancé le 26 mars sur la plateforme KissKissBankBank, le projet des Roses & des Choux a pour objectif de collecter la somme de 10 000 euros pour pouvoir se concrétiser. Une collecte qui prévoit de rétribuer chacun des généreux donateurs par une belle contrepartie.

La page KissKissBankBank du projet des Roses & des Choux
Suivez également l'avancement du projet sur la page Facebook

lundi 25 mars 2013

Candidats, recruteurs, et si vous passiez au recrutement mobile ?

Comme beaucoup de domaines, le monde du recrutement a beaucoup évolué au cours des dernières années, au fur et à mesure des modifications des habitudes d'utilisation des nouvelles technologies, devenant tout d'abord digital avec l'apparition des jobboards, puis social avec l'émergence des plateformes sociales spécialisées dans les ressources humaines. Plus récemment, le recrutement devient mobile grâce à l’essor des smartphones et à la création d'applications et de sites mobiles dévolus à la recherche d'emploi.

En effet, le trafic mobile ne cesse d'augmenter, le comportement des internautes est toujours plus nomade, il est donc logique que ces pratiques "contaminent" également la recherche d'emploi. Selon des études récentes, 1/4 des annonces sont déjà consultées depuis des smartphones, et 2/5 des jeunes diplômés effectuent déjà leurs démarches d'emploi sur leur mobile.

Extrait de l'infographie sur le recrutement mobile réalisée par Rue de l'Emploi
A découvrir en intégralité ici



Dans ce domaine, l'exemple de Rue de l'emploi fait figure de bon élève. En effet, même si de nombreuses plateformes dédiées à l'emploi ont passé le cap du mobile au cours des derniers mois, il est le seul dont l'intégralité des fonctionnalités candidat et recruteur est disponible sur mobile, y compris la possibilité de créer son CV directement depuis son smartphone et d'envoyer directement sa candidature pour des offres de recrutement. Et, en plus des ces fonctionnalités destinées aux chercheurs d'emploi et aux RH, la société qui édite Rue de l'Emploi, Social City Media, propose des services de recrutement mobile pour aider les entreprises à transformer leur site carrière pour les rendre accessibles sur smartphones (elles ne seraient encore que 13% à disposer d'un site carrière mobile). Raphaël Malka, responsable communication pour Rue de l'Emploi, a accepté de répondre à nos questions concernant les évolutions du recrutement mobile.

Quand on pense recrutement mobile, on s’attend à retrouver comme public cible la génération Y, y’a-t-il toutefois d’autres tranches d'âge qui utilisent ce type de jobboard ?

Ah, je suis ravi de pouvoir répondre à cette question ! Pas plus tard qu’hier je lisais un article écrit il y a 17 ans (je suis tombé dessus par hasard) qui s’intitulait : « Recrutement: Comment trouver un job sur Internet ». La recherche d’emploi sur le web commençait tout juste à se démocratiser. Au début des années 1990, elle était exclusivement réservée aux chercheurs et informaticiens puis elle s’est étendue à toute la population. Si je prends cet exemple, c’est pour vous montrer que ce schéma est actuellement en train de se reproduire dans le cadre du recrutement via mobile. Nous avons tendance à croire que le m-recrutement s’adresse d’avantage à la génération Y hyper connectée née avec un mobile dans la main mais c’est faux, toutes les tranches d’âge et catégories socio professionnelles deviennent progressivement usagers fréquents du service.

Selon vous, pourquoi la génération digital natives est autant réceptive au recrutement mobile ?

La réponse est dans la question :). Les digital natives, génération qui a grandit et évolué avec l’essor du numérique, la démocratisation d’Internet et le boom des téléphones portables ne peut être que réceptive au recrutement mobile, concept qui s’inscrit parfaitement dans leurs modes de vie et habitudes.

Les recruteurs sont-ils encore réticents face au recrutement mobile ? Pourquoi ?

Les recruteurs ne sont pas réticents à l’idée d’implémenter une stratégie de recrutement mobile au sein de leur entreprise, ils ne savent tout simplement pas comment s’y prendre. A partir du moment où on leur présente les solutions qui existent et les bénéfices qu’ils peuvent en tirer, ils sont plus que partant !
Pour le moment, seules quelques entreprises ont décidé d’investir dans le m-recrutement telles que Orange, EDF, Aviva, l’Armée de Terre, ou encore le Groupe Accor qui disposent soit d’une application, soit d’un site de recrutement mobile, et elles ne peuvent que s’en féliciter vu leur classement dans les sociétés meilleures communicantes en ligne. Les autres prennent du retard et perdent chaque jour de nouveaux talents, c’est bien dommage... L’avenir appartient définitivement à ceux qui recrutent mobile.

En quoi un CV mobile est-il différent d'un CV conçu sur ordinateur par exemple ?

Premier point, le CV mobile est ultra dynamique, il est modifiable à toute heure, en tout lieu, étant donné qu’il est dans votre poche, il sera donc actualisé en temps réel. Deuxième point, il offre au candidat l’opportunité de postuler à tout instant et lui assure ainsi une extrême réactivité. A l’inverse, le CV web est plus statique, uniquement modifiable lorsque vous êtes chez vous devant votre ordinateur, nettement moins pratique … Troisième point, le CV mobile s’accompagne d’images et de vidéos (directement prises depuis votre smartphone ou uploadées depuis votre bibliothèque) mettant en scène vos réalisations personnelles ou professionnelles et reflétant ainsi au mieux votre originalité.

Les 3 secteurs dominants dans la répartition des CVs sont le BTP, les services à la personne et aux entreprises ainsi que l'hotellerie-restauration/tourisme, des secteurs qu'on associe généralement peu aux nouvelles technologies. Comment expliquez-vous un tel succès dans ces secteurs ?

Ces secteurs sont tout simplement ceux dont les effectifs sont les plus importants. Étant donné que tous les secteurs sont dotés d’un taux d’équipement quasi équivalent, leur succès est parfaitement logique ! Et cela prouve que le mobile est aujourd’hui une technologie utilisée de tous.

Pouvez-vous nous présenter votre activité de création de sites carrière optimisés mobiles pour les entreprises ?

Social City Media propose des solutions RH mobile qui se décline en 4 services différents :
- Editeur du Jobboard 100% mobile, Rue de l’Emploi
- Création de site et application carrière 100% mobile
- Intégration d’un module de candidature aux sites ou applications carrières mobile déjà existants.
- Création d’une application collaborateur. (promotion de la mobilité interne, outil de cooptation, suivi des actualités de l’entreprise en temps réel …)

Quelles sont les prochaines fonctionnalités que vous souhaiteriez implémenter ?

Dans les mois à venir, Rue de l’Emploi compte enrichir d’une part, la partie CV mobile: ajout d’un volet compétence sous forme de mots clés et exportation du CV au format pdf ; d’autre part la partie recruteur avec partage des offres par sms et via Twitter.

L'application Rue de l'Emploi est disponible gratuitement pour iPhone et Android, en version candidat ou recruteur.

vendredi 22 mars 2013

Le top 5 des meilleurs claviers

Qu'il soit physique ou virtuel, le clavier est un instrument indispensable de notre quotidien pour nos ordinateurs, nos tablettes ou nos smartphones. Et dans ce domaine, deux écoles s'affrontent : les adeptes du less is more, pour lesquels le clavier dans sa forme classique doit finir par disparaitre, comme dans l'exemple du projet de clavier virtuel Minuum, d'autres sont attachés à l'objet et sont à la recherche du clavier parfait, qu'il soit design, ergonomique ou simplement original. Le collectif Digitives s'est penché sur cette question, et vous propose aujourd'hui sa sélection de claviers.


Pour les amoureux de la nature 



Ces claviers sans fil en bois massif sont fabriqués en France et finis à la main à partir de bois d'érable ou de noyer. Entièrement personnalisable, vous pouvez sélectionner la disposition (azerty, qwerty, etc.) ainsi que l'agencement (Mac, Windows) et sélectionner l'une des trois polices disponibles pour la gravure. Vous pouvez également demander à ce que soit gravé un texte personnalisé ou opter pour la création graphique proposée, le tout pour 125 €.

Pour les adeptes des travaux manuels



Idéal lorsqu'on aime personnaliser son environnement de travail soit-même et qu'on a un clavier à touches plates et un peu de masking tape en réserve, il n'y a plus qu'à suivre les indications de la blogueuse Kira, qui explique comment procéder. Attention néanmoins à choisir du scotch suffisamment translucide pour pouvoir voir les touches !

Pour les amateurs de design



Ce clavier ultra-fin en plexiglas noir et aluminium brossé fera le bonheur des adeptes de beaux objets. Un design épuré, équipé d'un touchdisc et du système PerfectStroke pour le confort des touches. Un beau mariage entre élégance et ergonomie.

Pour les geeks nomades



Prendre des notes, répondre à des emails ou encore converser n'est pas toujours chose aisée depuis son smartphone. Si vous êtes souvent en déplacement, le clavier one2Touch vous permettra de recréer un bureau improvisé quelque soit le lieu où vous vous trouvez. Fabriqué en silicone, le clavier comporte un pad central sur lequel vous pourrez déposer votre smartphone ou tablette. Votre appareil mobile devra néanmoins être équipé de la technologie NFC pour pouvoir se connecter à ce périphérique. Sans cable, waterproof et même pliable, ce clavier vous accompagnera partout ! Le constructeur n’a pas encore communiqué de prix pour le moment mais prévoit de sortir cette innovation très prochainement sur le marché européen.

Pour les amateurs d’oeuvres d’art



Adieu QWERTY et AZERTY, voici le clavier du futur ! Un prototype hors du commun imaginé par le designer Wan Fu Chun et récompensé lors des Red Dot Design Awards dans la catégorie Communication et Interaction. Baptisé “Puzzle”, les touches de ce clavier peuvent être disposées selon votre convenance. Une prouesse en termes d’ergonomie et de design qui révolutionnerait notre vie au bureau !

Et en bonus, pour conclure cette sélection, voici deux modèles d'un genre particulier qui devraient satisfaire les gourmands !

Difficile de résister à une envie de chocolat, ce clavier risque toutefois de fondre sous vos doigts...



Et pour les plus grosses faims, nous avons également trouvé le clavier qu'il vous faut !



mercredi 20 mars 2013

Le crowdsourcing au service de l'écologie

Le crowdsourcing comme le crowdfounding font depuis quelques années partie presque intégrante de notre quotidien. Projets de financement par les internautes et plateformes ayant recours à l'intelligence collaborative fleurissent sur la toile. Au départ surtout concentrés autour du domaine des services (traduction, marketing, etc.), le crowdsourcing gagne des aspects de notre quotidien bien plus inattendus. Exemple en est avec les applications que nous vous proposons de découvrir aujourd'hui, deux belles preuves de l'utilisation des technologies numériques et du crowdsourcing pour aider la planète !

TrashOut

Débarrasser la planète des déchets laissés par l'homme, tel est le pari ambitieux de l'application Trashout invitant les citoyens du monde entier à signaler toute décharge sauvage à l'aide de leur smartphone. 
A l'origine de cette idée, on trouve Jozef Vodicka un entrepreneur slovaque qui après avoir visité Singapour et la Finlande, deux lieux exemplaires dans leur respect de l'environnement, a eu l'idée d'étendre cette conscience écologique à l'échelle planétaire en créant une application innovante et à la portée de tous. 


Gratuite et simple d'utilisation,  l'application TrashOut permet de signaler tout dépôt d'ordure illégal en quelques secondes. Pour ce faire, il suffit de le prendre en photo, de préciser le type de déchets et de géolocaliser le lieu sur une carte. L'étape suivante consiste à alerter les autorités compétentes (via email ou encore sur les réseaux sociaux) ou de nettoyer par soi-même le lieu pollué. Trashout récompense le degré d'implication grâce à un système de badges et fourni également à l'utilisateur un suivi sur le devenir de la décharge repérée.


Le site web de l'application offre une visualisation des données collectées par les utilisateurs sous forme de graphiques. Une bonne manière de sensibiliser les internautes à la préservation de l'environnement. Même si le nombre de décharges sauvages signalées à travers le monde grâce à TrashOut se compte aujourd'hui en milliers, il n'y en a pas encore eue en France. Qui sera le premier ?

L'application est disponible gratuitement sur iOs, Android et Windows Phone.


Trashswag

Trashswag, c'est le nom d'un concept original alliant crowdsourcing et récupération qui vient de voir le jour sur la toile.


Le principe est simple, Trashswag propose aux internautes souhaitant se débarrasser d'encombrants de lister et géolocaliser leurs objets afin que d'autres personnes puissent les récupérer pour leur offrir une seconde vie. Cette idée originale vient d'un habitant de Toronto, Gavin Cameron qui jusqu'alors avait pour habitude d'échanger les adresses et photos de ses trouvailles avec ses amis. Face au nombre conséquent d'encombrants laissés à l'abandon dans les rues, Gavin a eu envie d'offrir une meilleure visibilité à ces objets promis à la déchetterie en créant une plateforme crowdsourcée afin que le maximum puisse être réutilisé.
Pour le moment uniquement dédiée aux habitants de Toronto, son créateur prévoit déjà de développer son concept pour d'autres villes du monde. Affaire à suivre donc...

lundi 18 mars 2013

Musepeak vs Moodshare : quel outil pour créer vos planches d'inspiration ?

Dans le domaine de la création de sites web comme dans celui du design, de la mode ou de la décoration, nous sommes souvent amenés à préparer des "moodboards" ou planches d'inspiration pour nos nouveaux projets. Qu'elles soient destinées à une réflexion en interne ou à une présentation auprès du client, ce sont des outils de choix pour définir la direction vers laquelle on se dirige. La plupart du temps, ces planches d'inspiration sont préparées dans des logiciels de design. Le problème ? Ils nécessitent de bonnes compétences graphiques pour réaliser une mise en page harmonieuse, et ils peuvent difficilement être modifiés par plusieurs personnes en même temps. Le Collectif Digitives s'est penché sur la question et a sélectionné pour vous deux outils collaboratifs de création de moodboards.


Musepeak : 

Véritable service professionnel de "moodboard" ou planches d'inspirations, Musepeak a été développé par une l'agence italienne Koinema. Son interface épurée est très facile à prendre en main. Il vous suffit de définir un projet et de créer une nouvelle planche ou "board". Plusieurs planches d'inspiration peuvent être créées pour chaque projet.


L'import d'images dans les planches se fait très facilement, depuis des sites internet (en indiquant simplement l'url) ou en upload direct. Petit bémol, s'il est possible d'importer en lot plusieurs images depuis un site, le fait d'avoir à uploader les images une à une depuis son poste n'est pas très pratique.

Ces images peuvent ensuite être réarrangées très facilement et la taille des aperçu peut également être changée par un simple clic. Chaque image peut être notée indépendamment, il est également possible d'ajouter des descriptions pour chacune d'entre elles. Il est également possible d'organiser les images en fonction de la note qui leur a été attribuée.

L'outil est collaboratif, il est donc possible d'ajouter des membres pour chaque projet, et de discuter grâce au volet de conversation. Chaque image bénéficie également de son espace de discussion. Chaque membre du projet est "propriétaire" des images qu'il a ajouté, ce qui permet de savoir quel est le degré de participation de chacun dans un projet. L'outil vous envoie également automatiquement un résumé du travail accompli au cours de la journée.

Le petit plus incontournable, c'est la possibilité de générer une guest url, et permettre ainsi à d'autres personnes, vos clients par exemple, de consulter vos planches. Ces urls publiques des projets peuvent être changées ou tout simplement supprimées. Autre avantage, l'outil n'est pas très fortement brandé, et votre marque apparaît plus visiblement que celle de Musepeak. Les planches peuvent bien sûr également être exportées en pdf, mais le résultat n'est graphiquement pas très intéressant et fait pale figure en comparaison de la version web.

Une fois finis, les projets peuvent être archivés afin de vous permettre de mettre de l'ordre dans vos idées et de créer de nouveaux projets.


Les - :

En premier lieu, le prix de ce service risque bien d'en arrêter plus d'un puisqu'après la période d'essai gratuite d'un mois, le tarif va de 24€ par mois pour 3 projets actifs (avec un nombre de planches et d'utilisateurs illimité, les projets archivés n'en font donc pas partie) à 187€ par mois pour un nombre illimité de projets. Cependant, les étudiants peuvent disposer de comptes gratuits sur demande.

Autre bémol, la transparence des png n'est malheureusement pas très bien gérée. Il est également dommage que les annotations sur les images ne soient pas visibles dans la version publique, et qu'il n'existe pas de fonctionnalité du type colorpicker pour créer des nuanciers directement dans l'outil et extraire les couleurs depuis les images.






Moodshare : 

Tout comme Musepeak, Moodshare est un service de création de moodboards, pour le moment proposé gratuitement et en version bêta, créé par l'entreprise britannique Mooooodle Limited. On ne sait donc pas combien ce service coûtera à terme, mais, selon l'écran d'inscription, une fois la version finale lancée, une version gratuite sera tout de même proposée.


Contrairement à Musepeak, Moodshare permet d'effectuer des recherches au sein même de l'outil, en indiquant un mot-clé, et en sélectionnant les sources de recherche, dans 5 catégories : Images (Google, Flickr, 500px, Deviant Art, Instagram et Picasa), Stock (Big Stock, Shutter Stock et Pond 5), Video (Youtube et Vimeo), Sound (Soundcloud), ou Autres (Twitter, MyFonts et ColorLovers). La présence de médias audio et vidéo ajoute ici une dimension supplémentaire à la planche d'inspiration, qui devient ainsi multi-support.Les résultats de recherche obtenus sont classés par source, et il est possible de les visualiser en taille réelle, et de les ajouter à votre planche en un clic. Pour vous éviter d'ajouter les images en doublon, celles-ci sont "lockées" sur la page de résultat, ce qui vous permet également de les supprimer si vous changez d'avis.

Les items ajoutés sont affichés en bas de la page de recherche, dans la "lightbox". C'est à partir de cette barre d'outil que vous pourrez créer votre planche d'inspiration en plaçant chaque élément en drag & drop. A tout moment il vous est possible de retourner à l'écran de recherche pour y récupérer d'autres éléments. Les images peuvent être placées en superposition, et des règles de priorités peuvent être appliquées à chacune pour déterminer l'ordre de chevauchement (mais cet outil n'est pas très intuitif).

Il est bien sûr également possible d'uploader ses propres images, ou de récupérer des médias directement depuis un site internet en spécifiant une url, mais uniquement depuis youtube, vimeo, flickr, 500px, Instagram, Twitter et Soundclound, contrairement à Musepeak.

Moodshare permet également d'ajouter du texte et des blocs de couleur à sa planche d'inspiration (mais toujours pas de colorpicker).

Comme dans le cas de l'outil précédent, le nombre de planches par projet est illimité et celles-ci peuvent être exportées en version web ou pdf. La version web peut-être accessible publiquement, en diffusant son url, ou à l'aide d'un mot de passe. Une précaution supplémentaire lorsque l'on souhaite partager sa planche tout en maintenant une certaine confidentialité. La version PDF, sensiblement identique à l'export en ligne, est visuellement satisfaisante.

Moodshare est également un outil collaboratif, permettant d'inviter vos collaborateurs ou vos clients à consulter vos projets. A la différence de Musepeak, sa gestion des utilisateurs est plus fine. Ceux-ci peuvent être organisés en groupes, et des permissions différentes peuvent être accordées en fonction du type de profil (admin, internal, external). Par contre, le site ne propose pas de fonctionnalité de commentaire, mais vous pouvez visualiser à tout moment le nom des utilisateurs en train de modifier une planche.


Les - :

Le design de l'interface est bien moins soigné que celui de Musepeak, mais rappelons que le service est encore en bêta et qu'il pourrait évoluer dans les temps à venir. De plus, certains éléments laguent un peu et là encore, la transparence des png est mal prise en charge.





En conclusion, nous sommes en présence de deux services aux fonctionnalités avancées et complémentaires. Si l'un a plutôt mis l'accent sur l'épure de son design et ses fonctionnalités collaboratives avancées, l'autre prend le dessus en matière de recherche de contenu et de gestion des utilisateurs. Pas de point de comparaison possible au niveau de la tarification, puisque Moodshare n'a pas encore annoncé ses prix. L'avantage irait donc à ce dernier pour sa personnalisation plus avancé du moodboard, permettant un travail plus poussé !

A lire ou à relire, nos articles sur le travail collaboratif :

vendredi 15 mars 2013

Mettez fin à vos réveils douloureux avec l'application Suno

1 français sur 5 avoue s'endormir avec son smartphone près de l'oreiller. Outre le besoin de rester toujours plus connecté, le téléphone a également remplacé notre bon vieux réveil en proposant de nouvelles fonctionnalités. Pourtant malgré les alertes programmées ou les sonneries personnalisées en tout genre, le lever demeure lui toujours aussi douloureux. Le collectif Digitives a déniché pour vous Suno, une application qui pourrait bien changer la donne.


Lancée début janvier, l'application Suno ("soleil" en esperanto) propose de vous réveiller en douceur grâce à son simulateur d'aube. Finis donc les réveils dans le noir total ou à la lumière brutale de votre lampe de chevet, Suno illumine progressivement votre chambre selon la luminosité que vous désirez.

aperçu de l'application disponible sur iOS pour 0,89€

L'application vous permet de programmer différentes alarmes en un simple glissement de bas en haut. Vous pourrez leur attribuer un son ainsi qu'un degré de luminosité (lux). Une fois vos alarmes paramétrées, l'application vous indiquera plusieurs heures de coucher respectant au mieux les cycles de sommeil.


Une demi-heure avant le déclenchement de votre alarme, Suno illumine progressivement votre chambre afin de vous préparer au mieux au moment du lever.


Outre son fonctionnement très intuitif, l'application se démarque également à travers une interface au design épuré. Suno s'inscrit dans la lignée d'applications telles que Solar ou Mailbox réputées pour leur minimalisme.

Quelques petits défauts sont néanmoins à relever :

- l'application ne propose que trois sons, l'ajout de vos propres sonneries vous coûtera 1€79
- Suno doit rester activé pour pouvoir fonctionner, il est donc recommandé de laisser son appareil en charge pendant la nuit.



Suno est disponible sur iOs pour 0,89 €

mercredi 13 mars 2013

Un Media Center made in France pour vos films et séries

Malgré les efforts des grands distributeurs quant au prix des DVD, beaucoup d’utilisateurs se sont tournés vers le numérique. Que cela soit pour un gain de place ou d’argent, les disques durs ont remplacé les étagères, laissant bien souvent place à une pagaille sans nom. Zappiti organise pour vous une bibliothèque digitale contenant tous vos fichiers vidéos (et même musicaux) et s’avère être une solution efficace pour avoir à portée de clics toutes les informations relatives au film, organisée de façon hors pair.
Après environ trois années de bêta test, le groupe français Archisoft lance sa version officielle en 2012, d’abord disponible sur PC, le logiciel a été décliné sous forme d’application et est également combiné aux lecteurs de salon de la marque Dune.


Pour commencer, l’utilisateur doit sélectionner les répertoires sur lesquels se trouvent films, séries ou autres média et indiquer pour chacun des dossiers, ce qu’il contient.
Il est également possible de configurer un lecteur Dune ou un iPad, iPod, iPhone à cette étape-là. Si l’installation peut paraître longue, la configuration et le scan de la bibliothèque sont quant à eux rapides. L’importation des fichiers est d’une simplicité déconcertante, chaque fichier vidéo y trouve sa place. Petite astuce concernant les séries TV, il faut que le dossier porte le nom de la série uniquement, sans préciser la saison, sinon l’importation ne fonctionne pas. Le display de la série est vraiment agréable, chaque épisode est proprement nommé, synopsis à l'appui, et dans l'ordre de diffusion.


Chaque fichier importé sur le logiciel se voit paré d’une jaquette. Un double-clic sur cette dernière fera apparaître toutes les informations, comme à l’arrière d’un DVD. Ainsi, on retrouve le synopsis, le casting, la durée, la langue, la date et même le format.



Zappiti utilise les ressources d’IMDB, TMDB et TVDB, des sites qui ont fait leurs preuves en matière de ressources cinématographiques.

La navigation est agréable et idéalement pensée ; on peut rechercher un film via la barre de recherche, ou alors faire défiler les films par genre (18 catégories répertoriées ce jour), par ordre alphabétique ou ajout récent. Quand un nouveau média a été ajouté, un scan de Zappiti est de rigueur. Le logiciel soumettra alors les derniers films à importer.


Le logiciel est gratuit, par contre l’application pour iOS est payante (10,99€ sur l’appstore). Cette dernière permet de lire les films présent dans le Media Center du PC et se transforme aussi en télécommande. Le lecteur de salon Zappiti Player sur Dune semble être de bonne facture et un complément idéal au logiciel PC. Son prix :299 €
Finalement, ce lecteur constitue une alternative viable à l’Apple TV pour tous les PC friendly.




A lire ou à relire :

3 façons de visionner vos films sur iPad
TvShow Time, l'application incontournable pour les fans de séries
Top 5 des meilleures applications vidéo sur iPad

lundi 11 mars 2013

5 extensions Chrome pour les métiers du web

Après vous avoir présenté plusieurs extensions Chrome destinées à vous simplifier la vie ou à vous proposer de nouvelles fonctionnalités telles que Modbot pour optimiser votre expérience de navigation, Viewport Resizer pour tester la responsivité des sites internet ou encore Last Pass pour sauvegarder tous vos mots de passe, le Collectif Digitives vous propose aujourd'hui une nouvelle sélection d'extensions pour Chrome qui devraient plus particulièrement faciliter le travail des professionnels du web.


Webdesign : Whatfont

L'extension Whatfont vous permet d'identifier immédiatement la police employée sur un site internet. Il suffit simplement d'activer l'extension en cliquant sur l'icône, puis de survoler le texte à analyser avec son curseur. En cliquant sur le texte, Whatfont vous fournit alors en plus du nom de la police, sa taille, sa couleur, la hauteur de ligne, ainsi qu'un aperçu de la fonte. Et si vous êtes vraiment séduit par cette police, vous aurez même la possibilité de le clamer au monde entier en le twittant automatiquement depuis l'extension.



Le - : l'icône de Whatfont est entièrement noire, elle est donc difficile à voir sur un thème chrome de couleur sombre.

Installer l'extension Whatfont pour Chrome


Veille et curation : Session Manager

Session manager va devenir l'outil préféré de tous ceux qui aiment accumuler les onglets dans leur navigateur. Pour éviter de les perdre malencontreusement lors d'un plantage de chrome par exemple, vous pourrez désormais les enregistrer grâce à Session Manager. L'extension vous permet de sauvegarder des listes d'onglet, de les nommer et de les rouvrir au besoin. L'avantage par rapport à un simple ajout dans les favoris de votre navigateur, est que d'une part vous pouvez enregistrer tous vos onglets en une seule fois, sans avoir à les bookmarker un par un, mais, de surcroît, l'extension garde en mémoire le nombre de fenêtre ouvertes au moment de l'enregistrement. Ce qui signifie que si vous avez enregistré plusieurs séries d'onglets ouvertes dans des fenêtres différentes, Session Manager les rouvrira exactement de la même manière.



Le - : l'impossibilité de pouvoir visualiser les sites bookmarkés dans chaque session (sans les ouvrir), ou de les éditer pour modifier la liste des pages web enregistrées.

Installer l'extension Session Manager pour Chrome


Développement : PageSpeed Insights

Lors des dernières phases de développement d'un site web, il est important de vérifier la vitesse de chargement des pages. C'est un élément primordial non seulement pour la réussite et l'ergonomie d'un site (un site lent au chargement entraîne un manque de confort pour l'utilisateur), mais aussi pour son référencement. En effet Google prend en compte la rapidité de chargement des pages dans son algorithme, et pénalise les sites trop lourds. Cette extension vous permet donc de mesurer le temps de chargement depuis le panneau "Outils de développement" proposé par Chrome. En plus de vous fournir une note sur 100 indiquant la rapidité de votre site, il vous propose également une liste de suggestions vous permettant d'améliorer cette rapidité de chargement, par niveau de priorité. Des indications très détaillées qui vous donneront la marche à suivre pour optimiser votre site internet.



Installer l'extension PageSpeed Insights pour Chrome


Communication : Gmail Checker


S'il vous arrive souvent de jongler avec plusieurs comptes Google pour les adresses e-mails, Gmail Checker devrait vous simplifier la vie. Plus besoin de vous logger sur deux navigateurs différents ou d'ouvrir vos comptes google en multicompte, cette extension vous permettra d'obtenir directement dans votre barre de tache les notifications d'e-mails de toutes vos boites gmail (les comptes sont vérifiées toutes les minutes par défaut). Vous n'aurez ensuite plus qu'à cliquer pour ouvrir votre compte gmail afin de lire vos nouveaux messages. Un gain de temps pour vous éviter de jongler entre vos onglets ou vos navigateurs pour vérifier si vous avez de nouveaux e-mails !



Le - : Il serait pratique de pouvoir visualiser l'expéditeur et le sujet du mail directement à partir de l'extension au lieu d'avoir à ouvrir sa boite mail, afin de juger de l'importance du message.

Installer l'extension Gmail Checker pour Chrome


Community Management : Facebook for Chrome


Grâce à cette extension, plus besoin de maintenir votre compte facebook ouvert pour recevoir vos notifications ou même pour interagir avec les autres utilisateurs. L'extension affiche automatiquement les notifications, et, lorsque vous cliquez sur l'icône, vous avez accès à votre fil d'actualité, votre profil, vos images et la liste des notifications. Vous pouvez également postez des statuts directement depuis l'extension. Il est même possible de l'ouvrir l'extension dans une pop-up. Et pour ceux qui auraient simplement besoin de recevoir leurs notifications et les nouveaux messages, l'extension Facebook Notifications devraient convenir parfaitement.



Le - : La gestion des pages facebook n'est pas possible depuis cette extension, et la boîte de réception des messages ne fonctionne pas bien.

Installer l'extension Facebook for Chrome

vendredi 8 mars 2013

Playlist de mars #28

A découvrir ou redécouvrir, la playlist de mars du collectif Digitives qui a également rythmé la soirée des Webavardes du 7 mars dernier !


Playlist Webavardes #2 by Digitives on Grooveshark

mercredi 6 mars 2013

Songdrop, le pinterest de la musique

L’écoute de musique en ligne relève souvent du parcours du combattant pour tout audiophile. Multiplication des plateformes, restriction du nombre d’écoute, contenus payants, publicités intempestives sont autant de mauvaises surprises auxquelles l'internaute doit face dans son utilisation des plateformes de streaming.  Le collectif Digitives vous présente aujourd'hui Songdrop un outil offrant une nouvelle approche de la musique en ligne. A l’image de Pinterest, le célèbre agrégateur de contenus, la plateforme a imaginé un catalogue musical que l’utilisateur enrichit lui-même au gré de ses trouvailles.
 

Lancé officiellement début mars, Songdrop revisite le principe du bookmark en l’appliquant à  l’écoute musicale. La plateforme invite l’utilisateur à sauvegarder la musique découverte au fil des pages web via le bouton DropIt afin de ne plus jamais perdre aucun titre comme l’indique d’ailleurs le slogan : "Never lose a song again".  Ce principe de sauvegarde, c’est ce qu’il manquait aux autres plateformes de streaming. Véritable bibliothèque pour les sons isolés et à  durée de vie limitée, Songdrop évite les oubliettes à bon nombre de titres et tend à s’imposer comme une bonne alternative pour héberger et lire ses playlists.

L’inscription sur le site est gratuite (via adresse mail ou compte Facebook) et l’interface est facile à prendre en main, malgré son contenu en anglais uniquement. Le principe est simple donc, il convient d’installer une extension (Firefox et Chrome) : le DropIt Button, qui permettra de bookmarker n’importe quelle chanson (et vidéo) pour l’intégrer à sa bibliothèque. Chaque titre droppé doit être ajouté à un “mix” ou playlist pour faciliter l’organisation de la bibliothèque.

aperçu du DropIt Button dans la barre du navigateur
Le site étant à peine lancé, les sites permettant le “drop” sont encore en développement, mais on peut déjà citer les principaux : SoundCloud, Youtube, BandCamp, Pitchfork...

Autre fonction pour ajouter du contenu aux playlists : le moteur de recherche in-app. Artiste, chanson ou utilisateur, lorsqu’un titre a déjà été ajouté à Songdrop, ce dernier apparait dans les résultats de recherche et l’utilisateur peut alors l’ajouter à une de ses playlists.


L’application Songdrop propose une fonctionnalité de partage sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter. Elle offre également la possibilité de s’abonner à des artistes pour recevoir dans un feed dédié les derniers Drop en rapport avec l’artiste.

Songdrop peut également servir en matière de découverte musicale grâce aux onglets “Popular Drops” et “Recent Drops” permettant de tracer la tendance côté utilisateur.


Bien qu’elle ait opté pour le freemium avec un catalogue de musique en ligne en accès gratuit et illimité, la startup prévoit toutefois de générer des revenus en proposant des services payants tels que l’écoute et la synchronisation hors-ligne ou encore l’achat in-app de fonctionnalités additionnelles. Le développement d’une application mobile de Songdrop qui est déjà dans les cartons pourrait lui aussi faire partie de l’offre payante.

Mélanie et Justine

lundi 4 mars 2013

Rédacteurs : attention au keyword stuffing

Lorsqu'un rédacteur ou un concepteur de sites web cherche à positionner son site dans les moteurs de recherche, il peut être amené, volontairement ou non, à sur-optimiser son contenu. Sans vouloir forcément faire du référencement "black hat", à vouloir faire bien, on en fait parfois trop. Malheureusement Google ne sait pas forcément faire la part des choses entre tentative de fraude et excès de bonne intention, et il pénalisera dans les deux cas. Le risque : voir le référencement de son site se dégrader, ou être franchement blacklisté.

Exemple de keyword stuffing

L'une des pratiques les plus fréquentes dans ce contexte est le recours au keyword stuffing, ou accumulation de mots-clés : il s'agit de placer, le plus souvent à la suite d'un article, une longue série de termes destinés à fournir plus d'informations aux robots indexeurs, et sans aucun intérêt pour l'internaute. Dans certains cas, ces listes peuvent même être "cachées" en plaçant une image au-dessus ou en donnant au texte la même couleur que le fond de la page par exemple. Voici quelques conseils pour éviter la pénalisation :

Penser contenu :


C'est la règle n°1 : il vaut mieux se préoccuper plutôt de la qualité du contenu, et rédiger des textes riches plutôt que de se contenter de listes en bas de page.

De la même façon, répéter artificiellement un mot ou une expression dans un texte pour augmenter le nombre d'itération peut aussi être considéré comme du bourrage de mots-clés. Attention donc à la densité d'utilisation des termes, il s'agit également d'un critère important. Le texte doit toujours être naturel pour le lecteur.

Il va également de soit que listes de liens dans le footer sont également à proscrire : inutile d'en proposer un paragraphe entier, qu'il s'agisse de liens sponsorisés (très mal vus), ou de lien vers vos propres pages, notamment depuis la page d'accueil de votre site, c'est absolument inutile, mieux vaut créer une sitemap pour ça.

Cibler les termes :


Au lieu de penser quantité, il est nécessaire de faire un travail sémantique de qualité afin d'identifier les termes précis qui se rapportent à votre texte. Même chose pour les tags et les libellés d'articles : il est plus pertinent de se concentrer sur un faible nombre de mots-clés ciblés et correspondant exactement au thème de votre contenu. Pour vous aider, vous pouvez vous appuyer sur le générateur de mots-clés de Google.

Il est évidemment intéressant - et même fortement conseillé - d'employer des synonymes des mots-clés dans les textes afin d'optimiser la "compréhension" des robots indexeurs de Google et d'élargir le champ de recherches, tant que cela reste naturel bien sûr. Là encore, on évite donc d'ajouter une longue liste de synonymes en bas de page, mais on cherche à les incorporer au texte de manière fluide. Par exemple dans le cadre de cet article sur le keyword stuffing, on peut alterner l'utilisation de cette expression avec les termes "accumulation de mots clés" ou "bourrage de mots-clés" par exemple.

Il en va de même pour les balises méta : inutile d'allonger la liste à outrance. Si les mots-clés proposés ne sont pas en concordance avec le contenu de la page, vous risquez encore une fois d'être pénalisé.

Enfin, il est absolument impensable d'utiliser des termes "raccoleurs" qui n'auraient rien à voir avec le contenu de votre site, mais qui, comme le pensent encore certains, permettent d'attirer des visiteurs.

Se concentrer sur une seule langue :


A proscrire bien sûr, les listes de mots-clés multilingues. Là on cumule deux pratiques totalement réprouvées par Google : l'accumulation de mots-clés et la présence de textes rédigés en plusieurs langues sur une même page. Pénalisation garantie. Si votre site est multilingue, remplissez indépendamment chaque version de langue, idem pour les méta keywords.



La quête de contenus de qualité est l'un des chevaux de bataille de Google. C'était l'un des objectifs du lancement de son filtre de nettoyage Panda, et c'est toujours l'objet des nombreuses mises à jour effectuées depuis. Difficile de penser que les sites qui pratiquent le keyword stuffing passeront encore longtemps à travers les mailles du filet !

vendredi 1 mars 2013

ReDigi donne une seconde vie à vos fichiers MP3

Le marché de l’occasion, véritable solution anti-crise, a encore de beaux jours devant lui, notamment sur internet grâce à des sites web comme Priceminister, Ebay ou encore des applications mobiles telle que Depop, où tout se vend et tout s’achète, à distance en quelques clics et à moindre frais.



Autre solution pour faire des économies, le digital media : livres numériques et audios, journaux, magazines, films, clips et autre musique ont été dématérialisés pour faire gagner de la place et de l’argent. Quid de ces fichiers qui prennent non pas la poussière mais grignotent l’espace de stockage de vos appareils ? La start-up Bostonienne ReDigi a pensé à un ingénieux système de Marketplace pour les fichiers MP3, avis donc aux détenteurs des ces fichiers, la plateforme débarque prochainement en Europe. 


Pour se procurer de la musique de seconde main, le site fonctionne avec des crédits, que l’utilisateur peut acheter ou alors gagner en vendant des MP3.
Les gains de la vente, à la manière du site Priceminister sont exploitables en deux temps :
  • Soit l’argent peut être utilisée pour acheter des titres sur ReDigi,
  • soit reversable sur votre compte bancaire (à partir de 10$).

Pour chaque chanson uploadée, un coupon sera crédité et utilisable dès le prochain achat, ainsi un titre à 0.79$ revient à 0.59$. 



Pour optimiser l’utilisation de la plateforme, un logiciel est requis. Avec à sa disposition un cloud gratuit, l’utilisateur va pouvoir stocker tous les fichiers à vendre, ces derniers transiteront via cette passerelle entre le vendeur et l’acheteur. Un scan de la bibliothèque musicale déterminera quel fichier MP3 est éligible à la revente, astucieux pour ceux qui ne savent plus quel titre a été acquis légalement.



Pour se couvrir des foudres des Majors, ReDigi tient à octroyer des fonds aux artistes, soit 20% par titres vendus, plus que sur les plateformes de première main.
Pour éviter les fraudes, la start-up a développé une technologie de pointe pour vérifier l’authenticité du fichier MP3 mêlant moteur de recherche et système de synchronisation pour garantir l’unicité du fichier (les duplicatas ne sont pas possibles).



Il sera bientôt possible pour tout musicien, de vendre sa musique directement et d’en faire la promotion sur ReDigi, Pionnier en matière de re-vente et rachat de biens dématérialisés, ReDigi s’oriente vers un nouveau projet similaire visant cette fois, les ebooks, logiciels et jeux acquis légalement.