L'usage de la carte de visite demeure encore à l'heure actuelle l'un des supports clés pour communiquer. Or, si pour certains sa réalisation s'avère trop fastidieuse, d'autres déjà équipés l'oublient toujours au moment où ils en ont le plus besoin.... L'application Cardflick met fin à vos frustrations en vous permettant de créer facilement votre carte de visite virtuelle et de la partager en un éclair de seconde avec vos interlocuteurs.
Le principe
Bien que trop souvent décriée pour son manque d'efficacité, Bump faisait jusqu'alors figure d'application phare du partage de données en tous genre par l'entrechoquement de deux smartphones. Avec Cardflick, le partage d'informations se veut plus intuitif et sous forme de carte de visite numérique.
Le fonctionnement
Disponible sur iPhone, iPad et iPod Touch, cette application gratuite requiert la création d'un compte soit en vous loguant directement par le biais de Facebook, Twitter ou Linkedin, soit par email. Une fois l'inscription réalisée, Cardflick génère votre propre url permettant de consulter et éditer votre carte de visite en ligne.
Pour le design de votre carte de visite, l'application met à votre disposition une trentaine de modèles que vous pouvez personnaliser en définissant les couleurs des éléments et de votre police. Depuis mars 2012, Cardflick permet l'upload de vos photos Facebook ou Instagram.
Une fois votre carte créée, il ne vous reste plus qu'à la partager ! Deux possibilités d'échange sont prévues :
si la personne à qui vous souhaitez envoyer votre carte possède l'application Cardflick, il vous suffit juste de la faire glisser vers le haut de votre écran ("flick") et elle apparaîtra instantanément sur le smartphone du destinataire.
par email, en un clic, votre interlocuteur recevra le lien vers votre page dédiée et pourra consulter votre carte en ligne.
A chaque instant sur le net, de nombreuses données sont collectées par votre navigateur, les sites sur lesquels vous vous rendez, etc. La collecte d'informations, leur traitement et leur revente à des fins commerciales ou marketing est une source de revenus non-négligeable pour de nombreuses plateformes, comme celles recueillies par les réseaux sociaux, qui permettent notamment de nous abreuver de publicités toujours plus ciblées. Mais il existe des finalités bien plus intéressantes que la simple insertion dans des bases de données ou le suivi des statistiques de visite d'un site. Et c'est là que la datavisualisation, ou visualisation des données, entre en scène.
Datavisualisation du hashtag digital natives sur twitter - réalisé avec DNoise
Plus facile et plus rapide à lire qu'un texte descriptif, plus impactante et plus immédiate, la datavisualisation correspond très bien au mode de consommation de l'information sur le web. Et quand on pense à la datavisualisation, cette science de la réprésentation des données sous forme visuelle, on pense souvent en premier lieu aux infographies. Véritable reine de l'information ces dernières années, surtout dans les domaines du blogging et du webjournalisme, l'infographie permet de présenter, simplifier, digérer tout type de données, de façon plus ou moins bien réussie. Tout ou presque peut être représenté sous forme d'infographie, et des outils et sites permettant de créer automatiquement ses propres infographies comme Visual.li ou Easel.li ont rapidement vu le jour. Il existe même une typo vous permettant de transformer vos données en diagrammes automatiquement dans InDesign :
Au delà de l'infographie, de nombreuses expérimentations artistiques ont vu le jour autour de la datavisualisation, qu'elles aient un but informatique ou simplement graphique. L'un des leviers de cette création graphique, c'est l'open data : la mise à disponibilité du grand public de données brutes, sans restriction, et avec la possibilité de les réutiliser à loisir. De belles inititatives ont vu le jour, comme l'initiation à la datavisualisation auprès d'élèves de CE2 et de CM1. Des artistes s'en sont également emparés, les ont agrégées, et nous livrent des démonstrations innovantes et hors du commun. Voici deux exemples qui ont attiré notre attention :
Les bijoux personnalisés Meshu :
La datavisualisation rencontre l'expérience personnalisée. Les designers de la marque Meshu, Rachel Binx et Sha Hwang, basés à San Francisco, vous proposent en effet de transformer vos informations géographiques en objets physiques. Et, en l'occurence, en bijoux. Le concept est simple : à l'aide de son interface graphique basée sur une carte, vous indiquez des coordonnées géographiques (ville, adresse, coordonnées GPS, etc.) qui vous tiennent à coeur (vos dernières vacances, les endroits où vous avez vécu, le chemin parcouru entre votre domicile et votre bureau, etc.), de choisir vous-même des points à relier sur la carte, ou bien vous connectez votre compte foursquare ou facebook.
Le chemin parcouru forme un dessin qui servira de base au bijou que vous aurez choisi : pendentif, boucles d'oreille ou boutons de manchettes (compter de 70 à 150$). Vous avez ensuite le choix de la matière : bois, acrylique, nylon ou argent. Selon le matériau choisi, le bijou est réalisé en découpe laser ou en impression 3D. Vous obtenez ainsi un bijou personnalisé, avec une histoire à raconter !
L'expo du rapport financier de la banque L-Bank :
La banque allemande L-Bank a requis les services de l'agence de communication Jung von Matt (nous vous avions déjà présenté le travail de cette agence dans notre article consacré au Musée des objets obsolètes) afin de présenter de façon graphique son rapport financier annuel. Il en résulte une série de 8 oeuvres d'art (une par segment principal du rapport), représentant de manière concrète chiffres et pourcentages. Une forme de datavisualisation grandeur nature sous forme de parcours exposé dans une musée d'art contemporain. Comme ces 358 ballons noirs représentant les 358 000 tonnes de CO2 qui économisées chaque mois en 2011 par la banque (plus d'images dans leur galerie Behance) :
Dans un monde où tout est désormais mesuré, chiffré, évalué, les possibilités offertes par la datavisualisation sont très nombreuses, tant dans les domaines du datajournalisme, de l'art, ou même de la communication d'entreprise ou institutionnelle. Face à l'abondance de données disponibles aux quatre coins de la toile, leur mise en scène graphique permet de les mettre à la portée de tous. Reste encore à éditorialiser, à les hiérarchiser, pour leur apporter du sens.
Annie Clarke, alias St. Vincent, est une jeune musicienne new-yorkaise née en 1982 dans l'Oklahoma. Talentueuse guitariste, sa carrière artistique débute en 2003 : après un EP intitulé Ratsliveonnoevilstar réalisé à l'université de Berklee où elle étudie alors, elle rejoint les Polyphonic Spree, puis le groupe de Sufjan Stevens pendant sa tournée de 2006, sous l'impulsion de son amie Shara Worden, aka My Brightest Diamond. Elle se fait ensuite rapidement connaître sous le nom de St. Vincent en faisant les premières parties d'Arcade Fire et de The National, et grâce à la diffusion de son très suggestif titre Cheerleader dans Gossip Girl. Ce nom de scène, St. Vincent, est un hommage au St. Vincent Hospital de New York, où le poète gallois Dylan Thomas est mort : “It’s the place where poetry comes to die” (c'est l'endroit où la poésie vient mourir), comme elle aime le définir.
Grâce à son oncle, Annie Clarke découvre le jazz à l'âge de 13 ans, une véritable révélation qui aura grande influence sur ses chansons. Multi-instrumentales, un brin torturées et toujours hyper structurées, les compositions de St. Vincent, entre rock (on pense au presque brutal single Krokodil) et pop indé, sont très souvent nuancées de tendances électro, baroque et jazz, donc, ce qui leur confère un style vraiment personnel. Des chansons qui parlent souvent d'émotions et de douleur, portées par une voix très maîtrisée et structurée.
Depuis ses débuts, St. Vincent fait partie du beau label indé britannique 4AD qui regroupe Bon Iver, Blonde Redhead, Atlas Sound, Purity Ring, Beirut, Pixies, Tv on the Radio, et beaucoup d'autres magnifiques groupes. Son premier album, Marry Me, sort en 2007, suivi d'un deuxième opus intitulé Actor en 2009, tous deux réalisés presque entièrement sur son ordinateur portable. Car en plus d'être une guitariste et une chanteuse de talent, Annie Clarke est aussi très technophile et multi-instrumentaliste (elle joue également de la basse, du piano, de l'orgue et du thérémine).
A l'adolescence, elle a pris l'habitude de bidouiller des chansons aux multiples couches instrumentales sur son pc. Une habitude qui la suit pendant longtemps donc, jusqu'à la rupture. En 2011, en pleine phase de désintoxication technologique, elle sort Strange Mercy, son troisième album. Le seul jusque là à avoir été conçu loin sans ordinateur. Une expérience inédite pour cette musicienne qui avait l'habitude de concevoir ses albums de façon entièrement digitale, sans même toucher une guitare, avant d'entrer en studio. ll en résulte une musique moins baroque, plus simple et beaucoup plus immédiate où les guitares ont pris une place plus importante.
Annie Clarke enchaîne les collaborations artistiques, notamment avec Andrew Bird, et Bon Iver (la chanson Roslyn, utilisée sur le film Twilight - nul n'est parfait). En 2012, c'est avec David Byrne, l'ancien leader des Talking Heads, qu'elle collabore. L'album qui en résulte, Love this giant, plutôt poseur, est par contre assez décevant. On aurait donc tendance à la préférer en individuel, comme dans Cheerleader, en écoute dans notre dernière playlist...
Depuis le début de l'année, Google n'a jamais autant communiqué sur sa volonté de faire le ménage dans les résultats de recherche. A travers l'annonce de multiples modifications de son algorithme et les mises à jour de son filtre, tant redouté, Google Penguin, dont la troisième version vient tout juste d'être lancée, le moteur de recherche n'a pas baissé la garde dans sa chasse aux pratiques abusives en matière de référencement naturel et plus particulièrement de link building. Le Collectif Digitives a listé 5 mauvaises habitudes à perdre pour vous éviter toutes pénalités futures.
1. Le bon vieil échange de liens
On ne le dit jamais assez, l'échange de lien traditionnel consistant à placer réciproquement un lien en dur sur un site, n'est pas un partenariat accueilli chaleureusement par Google. Jusqu'ici l'échange de lien avec un site web au domaine diamétralement opposé au vôtre, était définitivement à proscrire. Même s'il est encore toléré aujourd'hui, le partenariat d'échange de lien avec un site internet au secteur d'activité similaire au vôtre peut être amélioré et donc gagner en qualité, si vous soignez cet échange en proposant par exemple un contenu sur ce site externe ou une intervention plus poussées qu'une simple ancre de lien, et inversement.
2. L'envoi de communiqués de presse non-ciblés
Difficile de compter le nombre de communiqués de presse qui arrivent dans nos boites mail chaque semaine et qui, la plupart du temps, finissent à la corbeille. Or le but du communiqué est de parler de votre activité et dans la mesure du possible, vous faire gagner des liens organiques qui amélioreront votre référencement. Malheureusement, sauf un envoi ciblé à des médias, des prescripteurs ou prospects susceptibles de réagir positivement, votre communiqué court le risque d'être assimilé à du spam. Pour vous éviter toute mauvaise expérience, tournez-vous vers les réseaux sociaux, pourquoi ne pas partager un contenu précis aux influenceurs qui y sont présents ? Vous augmenterez vos chances d'obtenir d'être lu et repartagé sur la toile.
3. L'achat de liens
Même si cette mise en garde commence à dater, nombreux sont ceux qui se laissent encore tenter par cette pratique. La valeur monétaire, s'il en est une aujourd'hui, c'est le contenu de qualité. Obtenez de nouveaux liens en produisant du contenu original et qualitatif, un investissement qui vous épargnera toute pénalités et sera lui "payant" pour votre référencement.
4. La soumission massive de liens sur les annuaires
Les avis restent divisés sur ce sujet, certains diront que les annuaires sont voués à disparaître suite aux durcissement des pénalités mise en place par Google, d'autres continuent à défendre leur importance dans la stratégie de link-building. Parmi eux, on trouve un ancien de l'équipe de Matt Cutts, en charge de la lutte anti-spam. Il ne conseille pas de proscrire les annuaires mais d'en faire un usage modéré et très ciblé, afin de ne pas risquer une pénalité.
Second, don’t dismiss directories completely. I have heard people talking about directories being altogether bad and advise people to avoid them. This is not the case, good quality, moderated directories, or niche directories are still worth looking in to. - source
Choisissez donc un nombre réduit d'annuaires propres à votre secteur d'activité et dont la soumission de liens doit être validée par des modérateurs afin d'éviter toute effer de "ferme de liens".
5. Le spam des forums et espaces de commentaires
Nombreux demeurent encore réfractaires aux bonnes pratiques du commentaire, profitant de ces espaces d'expression pour faire de la publicité déguisée, flirtant très souvent avec le spam... Or, Google s'emploie de plus en plus à enrayer ce genre d'abus. Ces espaces peuvent être décisifs dans votre stratégie de link-building, si et seulement si, vos interventions sont pertinentes et susceptibles d’intéresser l'auteur et ses lecteurs. En postant un commentaire constructif, le lien que vous souhaiterez y ajouter vers votre site ou un de vos articles, sera mieux reçu par l'ensemble des internautes voire même repris.
Un tout nouveau réseau social nommé Pheed a été lancé au mois d'août 2012, et fait pas mal parler de lui depuis quelques jours. Son motto : "express yourself". Tout est dit. Imaginé par un groupe d'amis de Los Angeles travaillant dans les nouvelles technologies et l'industrie du divertissement, il a été entièrement financé par ses fondateurs, à hauteur de 2,5 millions de dollars. Depuis sa mise en ligne, déjà plus d'un million de personnes, un score plus qu'honorable, se seraient inscrites sur le site.
L'objectif de la plateforme : c'est la création de contenus, nommés "pheeds", et ce quel que soit la forme qu'ils peuvent prendre : texte, photo, vidéo, audio, diffusions live, etc. Pour faire simple, il s'agit donc d'un mash-up entre Facebook, Twitter, Soundcloud, Youtube et Instagram. Le co-fondateur et CEO O.D. Kobo ainsi que son équipe ont sélectionné leurs caractéristiques préférées des autres réseaux sociaux. Et dont certains (Twitter et Instagram notamment), d'après lui, sont dans une impasse car ils n'ont pas su évoluer avec la demande des usagers.
Pheed mise principalement sur l'utilisation de son service par des célébrités, attirant ainsi par la suite une nuée de fans avides de contenus exclusifs. Les chaînes peuvent donc être monétisées, l'utilisateur (le "pheeder") choisissant de faire payer ses followers soit en pay-per-view, soit en souscrivant un abonnement mensuel. L'objectif étant bien sûr de toujours laisser le choix à l'utilisateur d'opter, ou non, pour une rémunération de son contenu, ainsi que du montant de celle-ci (entre 1,99 et 34,99 $ par mois environ). La moitié des revenus va au pheeder, et l'autre moitié sert à rémunérer Pheed. L'idée, en donnant la possibilité aux usagers de monétiser leur chaîne, est de les inciter à fournir des contenus exclusifs et de meilleure qualité : concerts d'appartement, interviews, stand-up fait maison, etc.
Un aperçu du pheed de Konbini
Ce nouveau réseau social a déjà réussi à attirer plus de 200 célébrités et prescripteurs en matière de nouvelles tendances, telles que la star pour ados Miley Cirus (qui a attiré plus de 10 000 visiteurs à l'instant même où elle a lancé sa chaîne), Paris Hilton, Slash ou encore David Guetta (qui a opté pour une diffusion premium payante).
Les + :
Pheed réunit en une seule plateforme les fonctionnalités de plusieurs réseaux sociaux. Plus besoin donc en théorie de multiplier les comptes et les applications, vous trouverez tout sur Pheed. Un app iphone devrait prochainement voir le jour, augmentant ainsi les possibilités de mobilité et de réaction instantanée.
Le site offre la possibilité de s'abonner à une chaîne entière, ou simplement à l'un de ses types de publication (vidéo, clip audio, etc.).
Les - :
En ce qui concerne le texte, les posts sont limités à 420 caractères. Certes, cela offre plus de possibilités que Twitter, mais cela ne permet pas par exemple de mettre en ligne un article, ou une nouvelle. La monétisation de contenus textuels par un auteur par exemple ne sera donc pas possible.
Au départ le site permettait de s'inscrire via son compte Twitter (la moitié des nouveaux abonnés utilisaient ce biais d'après Pheed), cela n'est plus possible depuis vendredi, la fonctionnalité ayant été bloquée par Twitter. Selon Pheed, ils seraient en discussion avec le réseau de microblogging pour rétablir cette fonctionnalité. On se sait pas pour l'instant s'il s'agit d'une simple tentative d'intimidation de la part de Twitter, ou d'une violation des conditions d'utilisation de son API (dans le cas d'une connexion via Twitter, envoi automatiques de tweets sur le fil de l'utilisateur, causant de nombreux mécontentements). Y aurait-il déjà mésentente entre les deux plateformes ?
Quand on sait que de nombreuses célébrités au cours de la dernière décennis se sont fait connaître en mettant en ligne gratuitement leur création, on ne peut que légitimement s'interroger sur la longévité d'un tel projet. Le commun des utilisateurs et les wanna-be stars n'auront en tout cas aucun intérêt à monétiser leurs chaînes. En s'appuyant donc majoritairement sur les stars du moment en tant que top-users pour inciter les internautes à s'inscrire sur sa plateforme, on peut craindre de le niveau d'échange ne soit pas très élevé... Pheed a pour le moins réussi le pari de braquer les projecteurs sur lui. Alors simple feu de paille ou nouvelle tendance en matière d'échange social, l'avenir seul nous le dira.
Deux mondes que l'on pourrait penser presque opposés, ceux des musées et de l'Internet, ont aujourd'hui tendance à se croiser et à créer des passerelles pour prolonger expérience et découverte culturelles. De l'événement collaboratif destiné à remixer le musée initié par Museomix au hacking (gentil, on vous rassure) du design des sites de musées pour les rendre plus accessibles sur terminaux mobiles lors de la Responsive Museum Week, en passant par la découverte de Pictify, le nouveau réseau social destiné aux galeries d'arts et aux musées, nous avons passé en revue 3 voies possibles pour réunir web et musées.
Museomix - du 19 au 21 octobre 2012
“Remixer le musée ensemble” tel est le crédo de cet événement participatif destiné au monde des musées. L’objectif de Museomix : questionner la place du visiteur face au savoir. Ce challenge est relevé par une communauté de “museomixeurs” issus de tous horizons (conservateurs, médiateurs culturels, designers, codeurs...) qui se mobilisent pour créer de nouvelles interactions en plein coeur d’un musée. Sur place comme en ligne, ces derniers ont trois jours pour mettre au point des prototypes, fruits de la rencontre entre le monde culturel et le numérique, qui pourront être testés en temps réel par le public.
Lors de la première édition organisée en 2011, 11 dispositifs ont été mis en place comme Kaleïdomix, une application qui, en prenant en photo une oeuvre, permet d’obtenir plus d’informations, de la partager sur les réseaux sociaux et même de la “remixer” ! L’aspect participatif n’est pas en reste puisque l’application permet de comparer les oeuvres créées et de repartir avec grâce à l’utilisation d’une imprimante 3D mise à disposition.
Cette année, Museomix revient du 19 au 21 octobre au musée gallo-romain de Lyon-Fourvière avec 9 équipes plus que motivées pour repenser notre approche du musée !
Pictify
L'avenir des musées passera-t-il par les réseaux sociaux ? S'ils sont nombreux à avoir investi les plateformes sociales "classiques" comme facebook ou twitter, c'est pourtant bien sur des réseaux émergents et plus "picturaux" qu'ils pourraient bien trouver une place de choix. On pense bien sûr à Pinterest, qui accueille déjà le Louvres ou encore le musée des Beaux Arts de Lyon, mais ils peuvent désormais également se tourner vers un petit nouveau intitulé Pictify, spécialement destiné au partage d’œuvres d'art, et principalement pensé pour les musées et les galeries d'art. Plusieurs d'entre eux ont déjà franchi le pas, comme le Musée d'Orsay et le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. Moins encombré que Pinterest (pour le moment du moins), plus "ciblé" et plus transparent sur ses conditions d'utilisation et sa politique concernant les droits d'auteur, Pictify pourrait donc gagner rapidement l'avantage sur son principal concurrent. Les institutions peuvent également y mentionner des informations complémentaires comme leurs horaires d'ouverture, leurs tarifs, etc.
L'utilité d'une telle présence en ligne n'est plus à démontrer. D'un point de vue artistique comme pédagogique, elle peut permettre à de nombreuses personnes d'effectuer des recherches, de préparer un cours, une visite avec des élèves, etc. Cela pourrait également permettre à de plus petits musées de se faire connaître du public. Pourtant, les participations des musées restent très inégales. Si la collection de visuels sur Pinterest du Museum de Toulouse est relativement riche et bien organisée, d'autres se contentent d'une simple "occupation de l'espace", en n'affichant même dans certains cas aucun visuels. Très globalement, le potentiel de ce type de réseaux est encore très largement sous-estimé par les institutions muséales, mais la tendance pourrait bien s'inverser au cours des prochaines années.
Responsive Museum Week - du 15 au 24 septembre 2012
Initiée par Geoffrey Dorne (que nous avons déjà eu l'occasion de présenter lors de la sortie de son application neen) et Julien Dorra, la Responsive Museum Week est née d'un constat : la plupart des sites des musées français sont difficilement, voir pas du tout lisibles sur terminaux mobiles. Pas très pratique lorsque l'on se promène et que l'on souhaite consulter les horaires d'ouverture d'un musée, ou, en pleine visite, si l'on cherche à savoir dans quelle partie du musée se situe une oeuvre, par exemple.
A l'heure où l'accès à internet se fait de plus en plus via mobile et où les normes du design responsif (design adaptable à toute taille d'écran) prennent de plus en plus de place, ces deux professionnels du web et du design se sont donc étonnés de constater que certains sites de musées récents ne s'adaptent pas à la navigation sur smartphone. Ils ont donc décidé de proposer à la communauté de repenser les sites de ces musées en s'appuyant sur les dernières technologies du web pour les rendre plus lisibles et plus agréables à consulter.
L'idée : choisissez un musée, "hackez" sa feuille de style (la partie du code qui permet de définir le rendu graphique d'un site, ses couleurs, son format, etc.) à l'aide d'un outil de type firebug ou stylish et modernisez-le pour le rendre accessible sur smartphone. Enfin, partagez le fruit de votre travail en postant des captures d'écran sur le tumblr de la Responsive Museum Week. Les résultats ne se sont pas fait attendre, plusieurs propositions ont déjà été postées, pour le Centre Pompidou ou le site des musées de la ville de Strasbourg par exemple.
Geoffrey Dorne s'exprime sur ses motivations au micro de Gayané Adourian (du projet museomix) :
De bien prometteuses initiatives, qui augurent une belle réconciliation entre Internet et l'institution muséale, qui pourrait occuper dans le futur une place de choix sur la toile.
En tant que professionnelles du référencement, nous recevons régulièrement des demandes de la part de particuliers, d'entreprises ou de lecteurs de notre blog sur le sujet. La plupart du temps, ceux-ci ne comprennent pas pourquoi leur site ou leur blog n'arrive pas dans les premiers résultats de Google sur certaines requêtes généralistes et souvent très concurrentielles. Si le référencement est un domaine relativement complexe et qui requiert un travail de longue haleine, il existe cependant des actions de base qui peuvent facilement être mises en place. Ce sont les pierres angulaires d'un bon référencement, qui ne saurait être efficace sans ces bases. Il nous a semblé bon de les rappeler afin d'aider les éditeurs de site internet à poser des bases solides pour leur référencement.
1. Appelez un chat un chat
La première règle, c'est que vous devez parler de vous. Si le concept et l'image que vous souhaitez transmettre par le biais de votre blog ou de votre site vous paraissent clairs, dites-vous que ce n'est pas forcément le cas pour votre lecteur, et encore moins pour les robots des moteurs de recherche. Pensez donc bien à vous présenter : ajouter une page de description à votre site, truffer la présentation de votre blog de termes explicatifs, placer une phrase mentionnant l'objet de votre site en bas de page, etc. Si votre site utilise un système de gestion de contenu(comme Wordpress ou Joomla), il est également fort à parier que celui-ci propose un champ de description destiné aux moteurs de recherche, ne négligez surtout pas de le remplir. De la même façon, soignez les titres de vos pages ou de vos articles afin que l'information la plus importante apparaisse immédiatement aux internautes et aux moteurs.
2. Restez modeste
Listez quelques mots ou expressions clés qui décrivent pertinemment votre site ou votre blog. Ils correspondront aux requêtes principales sur lesquelles vous souhaitez vous placer. Essayez de faire simple, de vous mettre à la place de l'internaute (des outils comme Google Tendances des recherches peuvent vous aider) mais gardez à l'esprit que vous aurez beaucoup de mal à vous placer sur des termes de recherche extrêmement demandés. Ces derniers sont bien souvent occupés par des sites à forte notoriété, installés depuis longtemps. Plutôt que d'atteindre péniblement la page 15 de Google sur une requête utra-concurrentielle, mieux vaut donc apparaître en première page pour une requête plus ciblée sur votre site.
3. Ne placez jamais une information importante dans une image
L'une des plus grandes erreurs serait de placer une information capitale pour votre positionnement dans une image. Le nom de votre entreprise par exemple, notamment dans une image qui s'appelerait logo.jpg. On trouve encore des sites dont les titres ou les pages sont entièrement composées de textes transformés en images. Si la lisibilité est souvent discutable pour un oeil humain (sans parler de l'accessibilité et d'un éventuel affichage sur terminaux mobile), il est absolument impossible qu'un moteur de recherche indexe le texte. Du point de vue du référencement, autant ne rien mettre. Même chose pour les sites en full flash qui sont difficiles à référencer. Pensez donc impérativement à convertir les images en texte, et, dans la mesure du possible, à nommer vos images (ainsi que vos PDFs et vos vidéos) de façon pertinente afin de faciliter la tache des robots indexeurs.
4. Définissez pertinemment vos mots-clés et vos libellés
Inutile d'en mettre beaucoup, on perd tout l'intérêt du mot-clé et ça ne plaît pas à Google qui risque d'y voir une tentative de keyword stuffing. Encore une fois, il s'agit donc d'être pertinent, et de choisir des mots qui définissent et qui décrivent votre contenu. Il n'est pas forcément nécessaire de reprendre des mots contenus dans le texte, mais de définir des grandes lignes dans lesquelles s'inscrivent votre article par exemple.
5. Choisissez votre nom de domaine avec soin
Depuis la fin du mois de septembre, une modification de l'algorithme de Google tend à pénaliser les noms de domaine contenant une grande proportion de mots-clés. Pas d'inquiétude si votre nom de domaine contient un ou deux mots-clés descriptifs de votre activité, mais évitez les noms de domaines qui ne comportent que des mots-clés, de nombreux tirets et qui répondent exactement à une requête. Évitez également les noms de domaines trop longs ou comportant trop de mots, ils risquent d'être moins facilement retenus par les internautes.
6. Optimisez les balises méta de votre site, des images et des liens
Ce n'est pas forcément très "technique", surtout grâce aux systèmes de gestion de contenu qui permettent souvent d'avoir accès très facilement aux méta-données : balise title du site, attributs alt et title et longdesc pour les images et les liens. Ils permettent aux moteurs de recherche d'analyser plus facilement le contenu de vos images, par exemple, et donc de mieux les placer lors d'une requête. Pas la peine encore une fois de surcharger les balises, 3 ou 4 mots-clés suffisent.
7. Incitez les internautes à recevoir et à partager vos contenus
Ajoutez un flux RSS, un champ d'abonnement à votre newsletter, ou encore des boutons de partage sur les réseaux sociaux. Cela aidera vos visiteurs à obtenir automatiquement votre contenu, et les incitera à les repartager sur les réseaux sociaux et donc à augmenter leur portée, ce qui est un levier très important du référencement.
Enfin, pensez à suivre régulièrement votre référencement, mais sans en faire non plus une obsession. Le positionnement d'un site ou d'un blog prend du temps, et mieux vaut ne pas se précipiter (ça fait généralement peur à Google). N'oubliez pas de vous déconnecter de votre compte Google et de passer en navigation privée pour ne pas être "pollué" par vos propres résultats de recherche. Et si vous avant encore des questions sur la façon d'améliorer le référencement de votre site, vous savez où nous trouver !
En juillet dernier, Google publiait une étude révélant l'engouement de plus en plus croissant des internautes pour la version mobile de leurs sites web favoris. Ils étaient ainsi 75% à privilégier cette version en situation de mobilité. Une demande difficile à satisfaire quand plus de 96% déploraient l'absence d'optimisation pour ce genre de navigation... Le collectif Digitives a recueilli pour vous 5 conseils clés pour vous aider à passer au tout mobile.
1. "Less is more"
Ecrire pour le web requiert, par définition, un travail de synthèse afin d'offrir aux lecteurs des contenus digestes et suffisamment attractifs pour capter leur attention. Cet effort est d'autant plus grand lorsqu'il s'agit de proposer une version mobile d'un site internet, entraînant la plupart du temps, une véritable réorganisation des textes en ligne.
Dans le cas d'une boutique en ligne, la présence d'une arborescence ne comportant que les principales rubriques ainsi qu'une sélection de produits exhaustive en page d'accueil sont autant d'aménagements qui compteront dans l'expérience de navigation des mobinautes. Le taux de conversion peut être également amélioré en repensant, par exemple, le tunnel d'achat. La commande d'un article peut-elle être simplifiée pour le mobinaute ? Des étapes, comme la création obligatoire d'un compte pour consulter le coût total d'un produit, peuvent-elles être supprimées pour cette cible ?
67% des mobinautes sont plus susceptibles d'acheter sur un site optimisé | 61% abandonnent leur navigation s'ils ne trouvent pas facilement ce qu'ils veulent pour un autre site mobile (source : googlemobileads)
Dans le cas d'un blog, proposer une version mobile peut se traduire par l'accès en priorité aux derniers billets publiés. Le mobinaute peut donc, en l'espace de quelques secondes, accéder à l'article le plus récent et le consulter sans avoir besoin de scroller ou cliquer sur un lien intermédiaire.
2. Voir en grand
Qu'il s'agisse d'un smartphone ou d'une tablette, la résolution de ces écrans et leur mode d'utilisation changent radicalement la façon de naviguer sur un site web. Aussi, textes, visuels, liens ou encore boutons doivent être repensés pour une accessibilité optimale sur ce type d'appareils :
agrandir la taille de la police pour un meilleur confort de lecture,
optimiser l'affichage des visuels et limiter leur nombre pour améliorer le temps de chargement de la page et réduire le scroll,
améliorer la visibilité des affordances (boutons plus grands et espacés, pas d'effet de survol pour le menu, agrandissement des zones de clics etc.)
faciliter la présence de liens de navigation (liens "précedent", "retour à l'accueil" etc.)
3. Jouer la montre
Un site lent au chargement est une des principales causes rédhibitoires pour les internautes dont la patience se voit réduite quasiment à néant s'ils le consultent depuis un terminal mobile. Pressés par le temps et en pleine mobilité, ces derniers souhaitent accéder aux contenus et fonctionnalités dont ils ont besoin en un éclair de seconde et cela facilement. A proscrire donc, les pages interminables et les médias susceptibles d'allonger la durée du chargement.
4. Penser utile
En situation de mobilité, de quelles informations les internautes ont-ils le plus besoin sur un site internet ? Une question primordiale dont les éléments de réponses varient en fonction du domaine concerné. Dans le cas du site internet d'un garage auto, les informations à privilégier en priorité seront potentiellement :
les coordonnées (plan et itinéraire conseillé)
les horaires d'ouvertures
les moyens de contact (clic to call, formulaire de contact au nombre de champs réduits etc.)
la prise de rendez-vous en ligne
Autant de fonctionnalités qui doivent être davantage mises en avant dans un contexte de mobilité.
5. Rester cohérent
Malgré la multitude d'aménagements que peut entraîner la création d'une version mobile, la cohérence est de mise quelque soit le type de terminal utilisé. L'internaute ne doit donc pas se sentir lésé en optant pour une des deux versions, et doit, si possible, avoir le choix entre la version "optimisée" ou classique du site web. Son expérience de navigation doit être complémentaire en passant de l'ordinateur au mobile. Lors d'une création de site web, ex-nihilo, il peut être intéressant de débuter par le développement de la version mobile qui servira de base pour une version plus complète destinée aux PC.
Vous ne pouvez plus vous passez des fonctionnalités offertes par votre smartphone ou de votre ordinateur ? Vous vivez connecté et vous aimez le montrer ? Le Collectif Digitives a sélectionné pour vous la crème de la crème des vêtements connectés. Des chaussures GPS à la veste social media, vous ne manquerez plus de rien pour tenir le monde au courant de vos moindres faits et gestes...
Les chaussures GPS "No place like Home"
Plus besoin de navigateur GPS ou de smartphone grâce à ces chaussures programmées pour vous ramener chez vous, quel que soit l'endroit où vous vous trouvez. Bien plus pratique que les services de géolocalisation habituels qui manquent souvent de précision lors de déplacements pédestres, ces jolis souliers vous indiquent à l'aide de quelques LEDs la direction à prendre ainsi que la distance qu'il vous reste à parcourir.
Créées par le designer anglais Dominic Wilcox en collaboration avec le chausseur Stamp Shoes, ce prototype répond à une demande de Global Footprint, un projet reposant sur la réputation à l'internationale de la région du Northamptonshire en matière de création et de fabrication de chaussures. A l'aide d'un module GPS installé dans le talon, relié à un logiciel de mapping par connexion USB, l'information de destination est transmise à la chaussure. Il ne reste plus qu'à l'activer en claquant les talons, en hommage au Magicien d'Oz. Le GPS est alimenté par batterie, et communique avec l'autre chaussure pour lui transmettre les données concernant la distance à parcourir.
Vous n'aurez plus aucune excuse pour vous perdre sur le chemin du retour...
La veste social "Like-A-Hug"
Autre prototype intéressant de vêtement connecté, cette veste nommée Like-A-Hug, imaginée en 2011 par un groupe d'étudiants du Media Lab du MIT : Melissa Chow, Andy Payne et Phil Seaton, travaillant sur le concept de "Tangible Media". Son fonctionnement est très simple, à chaque fois que l'un de vos contacts facebook "like" une de vos publications, la veste se gonfle, simulant une étreinte, et vous transformant par le même coup en gilet de sauvetage ambulant.
En retour, le porteur de la veste peut rendre la pareil à son ami (à condition bien sûr qu'il porte lui aussi cette veste) en serrant à son tour sa veste dans ses bras. L'arrière de la veste est muni d'un ventilateur connecté par wifi.
Un moyen de redonner une dimension plus humaine à nos relations digitales malgré la distance qui nous sépare ?
Le T-shirt OS "Leave an impression"
T-shirt OS est sans aucun doute le t-shirt geek ultime : un vêtement programmable (et lavable) grâce à un circuit intégré, qui retransmet l'image via un écran couleur de 1024 px composé de LEDs, relié par bluetooth à une application mobile iOS vous permettant d'afficher photos, texte, tweets, gifs, etc. Prototype créé à la demande de Ballantine's par l'agence Work Club et développé par Cute Circuit, il pourrait bien être produit si la demande est suffisante (vous savez ce qu'il vous reste à faire).
Ce t-shirt digital est également équipé d'un accéléromètre, d'un micro, d'une prise jack pour le son et d'un appareil photo, il est capable de réaliser à peu près tout ce que vous êtes en mesure d'imaginer. La batterie est rechargeable par USB et tient une heure en utilisation.
Le principe de fonctionnement de T-shirt OS :
Et ses très nombreuses possibilités :
Nike + Fuelband :
La gamme Nike + propose depuis quelques temps déjà des vêtements connectés permettant de mesurer vos efforts physiques. Après la montre GPS, l'application de running ou encore les capteurs dans vos chaussures, voici le tout dernier produit de la gamme : le bracelet Nike + Fuelband. Il mesure votre activité quotidienne grâce à un accéléromètre 3 axes et la transforme en Nike Fuel, l'unité de mesure de l'activité physique mise au point par Nike.
Il vous suffit de définir un objectif journalier, et le bracelet vous permet de suivre vos progrès au cours de la journée : l'affichage par LED vous indique le nombre de calories brûlées, le nombre de pas effectués, votre score Nike Fuel et la barre de progression vire au vert dès que ce dernier est atteint (et aussi l'heure). Grâce à l'application mobile ou au site internet (en connectant le bracelet par USB)Vous pourrez également analyser votre activité, suivre vos progrès sur la durée sous forme de graphique et les comparer à ceux de vos amis. En version noire ou ice, il reste relativement discret et facile à porter au quotidien (plus que la veste Like-a-hug par exemple). La batterie se recharge en USB, et l'autonomie serait de 3-4 jours selon le test du Journal du Geek.
Le sac à dos solaire Syssen
Avec tout ça, vous risquez vite de vous retrouver à court d'énergie. L'idéal dans ce cas sera d'emmener avec vous votre sac à dos solaire. Équipé d'un large panneau voltaïque, il vous permet d'emmagasiner de l'énergie durant vos déplacements. Cette énergie est ensuite automatiquement stockée dans une batterie, qui nécessite 4 à 8 heures d'ensoleillement pour être complètement chargée.
Résistants et faciles d'utilisation (mais moins design que le Fuelband, on vous l'accorde), ils sont disponibles en plusieurs tailles et en plusieurs modèles.
Alors chaussez vite vos chaussures GPS pour retrouver votre chemin, votre T-shirt OS pour prendre des photos souvenir de votre parcours et les partager avec vos amis, votre veste Like-a-Hug pour savoir à tout moment qui suit vos pérégrinations, passez votre bracelet Fuelband pour mesurer l'activité effectuée, et, surtout, n'oubliez pas d'attraper au passage votre sac à dos solaire pour recharger tout ça !
Stéphanie M.
Lors de nos lectures numériques, innombrables sont les moments où nous souhaitons garder en mémoire les meilleures citations et passages d'un article ou encore glaner des idées en vue d'alimenter notre créativité. Ces trouvailles, nous les archivons à l'aide des marque-pages, une solution peu efficace quand il s'agit de sélectionner uniquement une partie d'un texte. Findings s'impose alors comme l'outil indispensable pour collecter vos extraits préférés en leur apportant, en prime, une dimension sociale.
Lancée il y a tout juste un an, cette plateforme est souvent identifiée comme le Pinterest de la lecture. A l'origine de ce concept, John Borthwick (fondateur de Fotolog et CEO de Betaworks) et Steven Johnson (écrivain), deux américains passionnés de lecture ayant pour objectif de redonner une seconde vie aux manuscrits d'antan, remplis d'annotations. Findings est alors né sous la forme d'un journal en ligne où l'internaute collecte et commente ses différentes trouvailles appelées "clips". A l'aube de son premier anniversaire, le site a déjà bénéficié d'une refonte graphique et propose de toutes nouvelles fonctionnalités rendant encore plus efficace la collecte de mots numériques.
Le fonctionnement
Une fois avoir crée votre compte soit en vous logguant directement par le biais de Twitter ou Facebook ou en vous inscrivant par email, Findings vous invite à installer son bookmarklet pour commencer à archiver vos citations. Une fois l'icône cliquée, le site vous invite à sélectionner l'extrait souhaité :
Une barre d'outils près du texte sélectionné s'affiche alors et vous permet de choisir la mise en page parmi plusieurs modèles et d'ajouter, si vous le souhaitez, une description. Une fois ces paramètres renseignés, il ne reste plus qu'à cliquer sur CLIP!
Une nouvelle qui ravira les utilisateurs du navigateur Chrome, Findings a récemment développé sa propre extension permettant de "clipper" un extrait en un simple-clic droit !
Vers une lecture 2.0
Vos différentes citations apparaissent alors sous la forme d'un fil, basé sur le même principe que Twitter ou Facebook ; les publications pouvant être rendues publiques ou non, selon votre appréciation.
Chaque clip publié a sa propre mise en page et contient automatiquement le nom de l'auteur de l'extrait ainsi qu'un lien vers la source. S'il s'agit d'un ouvrage, Findings renvoie directement vers Amazon si ce dernier est disponible à l'achat.
A la collecte de citations, la plateforme introduit une dimension sociale en vous proposant les différentes interactions propres aux réseaux sociaux :
le bouton "like"
le bouton "follow" pour s'abonner au fil de "clips" d'un utilisateur
la fonction commentaire
la fonction "share" vers Facebook, Twitter, Tumblr, Pinterest ou encore Reddit
les collections qui vous permettent de classer vos différentes trouvailles par thème
Avec plus d'un million de clips à l'heure actuelle, Findings a su transposer avec succès, nos habitudes de lecture, sur la toile en y apportant une réelle dimension sociale.
Le Collectif Digitives a recueilli pour vous les dernières nouveautés des trois principaux moteurs de recherches. Le géant Google continue de faire évoluer régulièrement son algorithme et ses services et poursuit très activement sa lutte contre le spam. Bing poursuit sa quête de parts de marché pour rattraper son principal concurrent et fait un pas de plus vers la recherche sociale. Quant à Yahoo! malheureusement, c'est plus pour ses licenciements que pour l'amélioration de son service de moteur de recherche personnalisé qu'il s'illustre dans la presse ces derniers temps...
Google :
Google Penguin 3
La troisième mouture du filtre Penguin destinée à lutter contre le spam a été lancée dans la nuit de vendredi à samedi. Selon Matt Cutts, ce sont 0,3 % des requêtes qui auraient été impactées par cette mise à jour des données du filtre. Il s'agirait donc d'une modification mineure, en attendant une mise à jour majeure annoncée par Google au cours du mois d'août.
Intégration du service Insights for search dans Trends
Toujours dans son intention d'améliorer ses services, Google continue de faire le ménage. Cette fois c'est donc l'outil de statistiques sur les mots-clés de recherche Insights for search qui vient de fusionner avec Google Trends, ce dernier bénéficiant pour l'occasion d'une nouvelle interface utilisant HTML5, plus moderne et plus intuitive.
Utilisation de la balise meta keywords pour Google Actualités
La balise meta keywords, tombée en désuétude depuis de nombreuses années, fait son grand retour grâce à Google Actualités. L'information a été dévoilée le 20 septembre dernier par la firme américaine : cette balise nommée "news_keywords" permet donc de lister des mots clés descriptifs d'un article, notamment dans le cas d'un choix de titre non explicite. Comme les autres balises meta, elle doit être placée dans le head de l'article, mais, chose étonnante pour Google, elle peut contenir des mots-clés non repris dans le titre, bien sûr, mais également dans le corps de l'article. Elle permettra à Google de mieux comprendre le contenu de l'article et donc de le classer plus facilement et plus rapidement. Cette balise peut contenir jusqu'à 10 termes par article, séparés par des virgules. L'ordre des mots-clés n'a aucune importance, contrairement à la balise title par exemple.
C'est à l'occasion du premier salon e-Metrics de Boston que Google a lancé son tag manager. Ce nouvel outil gratuit facilite la gestion des codes de tracking présents sur un site internet afin de l'analyser (suivi des statistiques de visites, de ventes, des clics, etc.). Il regroupe donc au sein d'un même tableau de bord l'ensemble des balises installées sur un site, un gain de temps considérable dans certains cas, et permet d'ajouter et de mettre à jour ces codes depuis l'interface même de Tag Manager, sans avoir à toucher au code source du site.
Pour en savoir plus :
Amélioration de l'outil d'analyse des rich snippets
Les rich snippets sont des micro-formats très utiles permettant d'ajouter des informations complémentaires destinées à être affichées dans la description d'un résultat de recherche. Google a amélioré son outil de test en ligne permettant de contrôler l'affichage des données contenues dans le rich snippet. L'outil fournit désormais un affichage plus conforme à celui des résultats de recherche, et en a profité pour moderniser le design de l'outil qui montre maintenant plus clairement quelles informations sont utilisées. Autre nouveauté, l'outil est maintenant disponible dans plusieurs langues, dont le français.
65 nouvelles modifications dans l’algorithme de Google
L’algorithme de pertinence de Google, en constante évolution, a connu 65 changements au cours des mois d'août et de septembre. Parmi ceux-ci, on remarque des améliorations concernant le critère de qualité dans les résultats de recherche, l'autocomplétion, les résultats de recherches contenant des mots-clés géographiques, etc.
Parmi les modifications mineures de l’algorithme de Google, on note que l'utilisation visiblement "abusive" de mots-clés concurrentiels dans le nom de domaine (une suite de mots-clés décrivant votre activité par exemple), ce qu'on l'on appelle les Exact Match Domains sera désormais pénalisée par Google, notamment dans le cas de site de faible qualité. Matt Cutts estime que seules 0,6% des recherches en anglais effectuées aux Etats-Unis seraient impactées.
Bing :
Intégration du score Klout dans les résultats
L'intégration d'un caractère plus social dans les résultats de recherche continue à faire son chemin. Après l'intégration de résultats issus de Google +, c'est au tour de Bing d'ajouter une facette sociale à son algorithme. Suite à un partenariat signé avec Klout, le moteur de recherche de Microsoft affichera donc désormais le score d'e-reputation d'une personne dans ses résultats de recherche. A l'inverse, Klout affichera également des informations issues de Bing dans ses pages. Ce partenariat s'accompagne d'un investissement dans le capital de Klout défini comme "stratégique" par Microsoft.
Bing sera le moteur de recherche par défaut du Kindle Fire HD
Bing aurait semble-t-il remporté une nouvelle bataille contre Google en s'alliant à Amazon pour devenir le moteur de recherche par défaut des Kindle Fire. Un nouveau moyen pour Microsoft de pousser en avant son moteur de recherche sur le marché.
Lancement des suggestions de mots-clés dans Bing Ads
Nouvelle fonctionnalité pour les annonces de Bing, la suggestion de mots-clés basée sur des publicités et des mots-clés déjà utilisés par l'annonceur. Le service fournit également une estimation de budget et des recherches mensuelles que pourrait atteindre chaque mot-clé proposé. Ces mots-clés peuvent être ajoutés à la campagne très facilement, et, en cas de rejet, Bing propose de motiver les raisons du refus afin d'améliorer son outil de suggestion.
Construire son propre moteur de recherche géolocalisé avec Yahoo! Boss Géo
L'outil de création de moteur de recherche personnalisé Yahoo! Boss se voit ajouter deux nouvelles API de géolocalisation : PlaceFinder (géocodage d'un lieu / d'une adresse / d'un point d'intérêt) et PlaceSpotter (ajout d'informations complémentaires liées à un lieu).
Coutume si ce n’est rite de passage, chaque début de mois le blog Digitives vous présente une sélection des meilleures chansons du moment sous la forme d’une playlist. Hébergée à ces débuts par Deezer, puis Grooveshark, il n’en manquait qu’un pour contenter tout le monde. Le collectif Digitives est donc désormais présent sur Spotify et vous présente, à cette occasion, le site Sharemyplaylists, qui parmi ses fonctionnalités, propose un moteur de recherche de playlists.
Le site -uniquement disponible en anglais- offre à peu près tout ce qui manque sur Spotify, à savoir le partage intelligent de titres musicaux. Pour l’heure sur le géant du streaming musical, vous pouvez au mieux épier les goûts de vos proches grâce à Spotify Social, mais rares sont les contacts qui utilisent le logiciel, ou qui partagent du contenu. Triste sort pour les fans de musique en quête de nouveautés. La solution est enfin proposée par Sharemyplaylists.com qui abrite une communauté non sectaire de music addicts qui se feront un plaisir de partager avec vous leurs dernières trouvailles.
L’offre de recherche musicale est novatrice dans la mesure où la base de données ne propose pas les charts internationaux ou les titres les plus écoutés, mais s’opère autour du thème des playlists hébergées sur le site.
Il existe plusieurs manières de rechercher des playlists sur le site grâce aux onglets suivants :
News : les dirigeants du site dénichent pour vous les dernières playlists qui leur ont plu
Recommandations : Connectez-vous à Facebook ou Last.fm pour une sélection proches de vos goûts musicaux (via les pages musicales que vous likez sur Facebook)
Charts : les 50 playlists les plus écoutées
Generate a playlist : entrez le nom d’un artiste, le nombre de pistes et la popularité des titres souhaités (popular ou obscur)
Artists : de A à Z, trouvez votre artiste et générez une playlist du dit artiste ou choisissez des playlists dont l’artiste figure à la tracklist
Les étapes fondamentales pour publier votre playlist
Avoir un compte Spotify (connexion avec Facebook ou par adresse mail)
Avoir un compte Sharemyplaylists.com (connexion avec Facebook, Twitter ou adresse mail)
Pour créer une playlist sur Spotify, il suffit de cliquer dans le menu sur l’onglet “créer une nouvelle playlist”. Une fois cette étape lancée, pour apporter du contenu audio à votre playlist, sur n’importe quel titre, clic droit > enregistrer dans > votre playlist.
Ensuite, pour publier et partager votre playlist, vous devrez effectuer un clic droit sur le titre de votre playlist Spotify et sélectionner “Copier l’URI Spotify”.Pour faciliter l’indexation de votre playlist; il faut la rendre publique, pour ce faire : clic droit sur la playlist > publier.
Sur le site Sharemyplaylists, un simple clic sur l’onglet “Submit your Playlist” vous conduira aux différentes étapes de publication et de partage :
Remplissez les champs obligatoires et dans le champ “Enter Spotify URI”, il suffira de copier le fameux “URI” de votre playlist Spotify. Le site propose de personnaliser votre playlist en y ajoutant image de couverture, description, et titre.
Le site vous propose de lancer les playlists choisies via Spotify, et par la même occasion de vous abonner et de pouvoir relancer la liste ultérieurement via Spotify sans passer par Sharemyplaylists.com
En tant qu’utilisateur "Share My Playlists", un accès aux statistiques est disponible, ainsi peut-on voir le nombre de lectures et de partages (sur Facebook, Twitter et G+).
En complément, dès qu’une personne s’est abonnée à une de vos playlists, une notification apparait directement sur Spotify :
Le site offre une fonctionnalité originale à savoir les Badges ; plus vous publiez et êtes populaire, meilleures seront vos chances d’obtenir des badges, sorte de garant de popularité/qualité. Parmi les badges proposés, on retrouve : le badge du festivalier (offert à ceux qui publient une playlist de festival), le badge d’entrée dans les charts etc.
Ce site est un must have pour tous les utilisateurs de Spotify qui sont en recherche de nouveautés, fans du shuffle ou en manque d’inspiration. Le petit point négatif concerne l’iconographie qui est un brin clichée (le symbole peace and love pour le Reggae, le saxo pour le jazz) mais l’aisance de navigation et l’incroyable utilité du site font vite oublier le côté pauvre du design.
Retrouvez dès maintenant l’intégralité des playlists Digitives sur notre profil Share my playlists et ajoutez-les à votre profil Spotify pour les écouter !
Finies les longues heures passées à écumer le net pour retrouver des vidéos tremblotantes au son saturé du concert légendaire auquel vous avez assisté la veille. Grâce au tout nouveau service Evergig, les vidéos de concert sont à portée de main, avec un son de qualité HD. Décrytpage de ce concept innovant avec en prime l'interview de ses fondateurs.
Le principe
Evergig est le fruit de la rencontre entre le crowdsourcing et la musique live. La plateforme propose aux internautes de revivre un concert à travers les vidéos de spectateurs qui ont pu filmer les meilleurs moments.
Une fois uploadées sur le site, ces vidéos sont synchronisées pour ne faire qu'un seul et même live ayant pour particularité d'être en constante évolution au fur et à mesure que de nouvelles sources viennent s'ajouter.
A la différence d’un live enregistré de manière plus traditionnelle, Evergig propose, au travers de ces vidéos filmées par les spectateurs à l'aide de leurs smartphones, une plus grande immersion, et une dimension participative.
Le Fonctionnement
Sur Evergig, chaque concert se construit à partir de vidéos crowdsourcées, l’internaute est donc invité à partager les morceaux qu’il a pu filmer. Pour ce faire, il lui suffit de se connecter à la plateforme et d’uploader sa vidéo en indiquant au passage le nom de l’artiste, le lieu et la date de concert.
Pour garantir un rendu de qualité qui puisse retranscrire au mieux l'ambiance du concert, l'équipe d'Evergig a développé une technologie capable de synchroniser l'ensemble des vidéos uploadées par les utilisateurs. Cette intelligence artificielle permet d'extraire les meilleurs plans de ces vidéos et d'offrir un live vu depuis les quatre coins de la salle. A ce traitement d’image, Evergig ajoute un son HD, récupéré auprès des ayant-droits, pour un rendu plus qualitatif.
Côté interface, tout a été prévu pour revivre le concert dans les meilleures conditions :
Une barre de lecture intuitive vous permettant de sélectionner rapidement un morceau joué.
Les fonctionnalités phares de partage sur les réseaux sociaux
L'embed pour diffuser le live sur votre site web
Le collectif Digitives a eu l'opportunité d'interviewer les fondateurs d'Evergig depuis New-York pour en savoir plus sur cette plateforme atypique :
Comment est née l’aventure Evergig ? Qui sont ses fondateurs ?
Les prémices d'EVERGIG remontent à 2 ans et demi mais Arthur Dagard et Guillaume Jouannet se sont rencontrés à lécole des Gobelins en 2001 et dirigent depuis 6 ans une agence de communication. Confrontés très jeunes à la puissance du web, ils ont par ailleurs une forte expertise dans le domaine de la musique (créateur de label et ancien musicien), et de l'image (spécialiste de la vidéo, et professeur d'interactivité).
D’où vous est venue l’idée de ce concept ?
L'étincelle a eu lieu lors d'un concert à Bercy. La scénographie du show incluait un mur de points lumineux, et vu du fond des gradins, ce mur et la foule ne formaient qu'un, tant était impressionnant le nombre de téléphones brandis par les spectateurs. S'est alors posée la question du devenir de toutes ces vidéos. Le problème avec les vidéos filmées par le public pendant les concerts est majoritairement d'ordre sonore. Si la qualité des capteurs s'améliore à chaque génération d'appareils, il n'en va pas de même pour les micros, souvent bien en mal de retranscrire proprement la prestation. C'est pour cette raison qu'aujourd'hui, 60 à 70% des séquences filmées par les spectateurs de concerts finissent oubliées au fond d'une carte mémoire ou sont carrément supprimées. Les 30 à 40% restant devenant ce que nous appelons des vidéos orphelines, perdues parmi des millions de vidéos de lolcats ou de chiens skateboarders sur les plateformes de partage; Nous avons donc souhaité créer le premier canal de diffusion de concerts mêlant son professionnel HD et vidéos crowdsourcées.
Vous avez développé une IA dont le but est de synchroniser les meilleures vidéos des spectateurs pour obtenir le concert “idéal”, pouvez-vous nous en dire plus sur cette technologie ?
Sans dévoiler les détails, l'AI agit en plusieurs temps. Elle synchronise tout d'abord toutes les vidéos postées avec la bande son. Puis elle analyse plus d'une douzaine de critères chaque seconde de chaque séquence afin de n'en extraire que le meilleur, et finalement, en tenant compte du style musical et du type de salle, monte le concert. De plus à chaque fois qu'une nouvelle vidéo est uploadée, elle est susceptible de remplacer une antérieure de qualité moindre. Et le process est bien évidemment 100% automatisé.
Avez-vous une équipe qui filme également le concert ?
Pas du tout et c'est ici l'un des points de différenciation entre EVERGIG et une captation classique : Mise à part des équipes qui tractent à l'entrée des salles des concerts partenaires afin d'expliquer le concept durant les premiers mois, nous n'avons aucun besoin d'être physiquement présents : le son HD nous est envoyé par le management des artistes via une interface web dédiée, et les contributeurs ont juste à se rendre sur evergig.com pour uploader leurs vidéos.
Comment sont gérées les questions de droits d'auteur relatifs aux concerts ?
Contrairement à certaines plateformes, nous avons la volonté depuis le début de rémunérer les différents acteurs, et afin d'y arriver au mieux nous nous sommes rapprochés d'une société spécialisée dans la gestion internationale des droits dans l'univers numérique.
Comment réagissent les ayant-droits face au projet ? Est-il facile de nouer des partenariats ?
Pour une majorité écrasante, les réactions sont très positives. Au delà du coté spectaculaire induit par notre service, nous proposons aux ayant-droits de les rémunérer alors qu'aujourd'hui, il est très rare qu'ils entrevoient le moindre euro. Aujourd'hui nous multiplions les rencontres et les accords avec les principaux acteurs de l'industrie en France mais aussi en Royaume-Uni ou aux Etats-Unis où nous sommes actuellement.
Quel est le type d'appareil le plus utilisé par les contributeurs pour filmer les concerts ? Appareil photo ? iPhone ? Smartphone android ?
Pour le moment nous recevons majoritairement des séquences shootées avec des iPhones puis des appareils android, mais certains fans se donnent les moyens et il nous arrivent très fréquemment de recevoir des vidéos filmées avec des reflex haut de gamme.
Quels conseils donneriez-vous aux passionnés de concerts qui souhaiteraient eux aussi contribuer avec une vidéo ?
EVERGIG montre que tous les passionnés de concerts sont de (très) bons vidéastes. Le conseil primordial est de tenir son téléphone à l'horizontal et non verticalement, et d'éviter surtout de passer de l'un à l'autre au cours d'une même séquence. De plus, le caractère social et participatif d'EVERGIG, rend toute vidéo potentiellement intéressante, même si celle-ci ne dure que 30 secondes.
Vous avez pour projet de sortir une application iPhone qui permet de filmer et d'envoyer automatiquement les concerts sur le site d'Evergig, pouvez-vous nous en parler ?
L'app iPhone sera effectivement disponible très prochainement (début novembre). Indépendamment de permettre le visionnage des concerts sur iPhone, elle permet surtout d'optimiser l'expérience utilisateur des contributeurs. En effet, inutile de transférer les vidéos sur un ordinateur, l'upload vers EVERGIG s'effectuant directement dans l'app. Plus besoin non plus de renseigner les champs 'date', 'ville', 'salle' et 'artiste' qui seront remplis par défaut grâce aux datas du téléphone. Et de part son ergonomie, l'app "incite fortement" le contributeur à tenir sont iPhone l'horizontalement.
Quels sont les développements que vous souhaiteriez donner à Evergig dans le futur ?
EVERGIG est né par et pour les concerts, et va continuer, au fil des mois, à enrichir l’expérience offerte aux internautes. Après l'iPhone app début novembre, une app Android sera disponible début 2013. Nous travaillons aussi actuellement afin d'être présents sur les TV connectés à moyen terme.
Mais les domaines du possible pour une AI telle que la notre sont très vastes, et nous travaillons d'ores et déjà à son utilisation dans plusieurs domaines autres que la musique live.